luchar a écrit:De toutes manières, l'Etat ne pourra plus renflouer les caisses de la SNCM avec de l'argent public, puisque maintenant c'est illégal (législation européenne).
Pour aller en Corse, les gens prennent ou l'avion, ou alors une compagnie italienne. Ou alors prendre le bateau à Gênes, si les grévistes bloquent les ports français, comme ça a déjà été le cas.
luchar a écrit:Les jours de la SNCM sont comptés, quel que soit ce qu'on veut nous faire avaler. Les grèves à répétition brisent l'image de l'entreprise, que les gens ne croient plus. Maintenant, ils prennent l'avion ou Corsica.
Il y a un moment où l'Etat ne pourra plus donner d'argent, tout simplement parce qu'il y aura de l'opposition. Ca n'est pas fiable, alors pourquoi s'acharner à payer?
luchar a écrit:Protéger leur statut de privilégié, de ne pas accepter les règles du jeux, c'est à dire d'avoir à avoir faire face à la concurrence.
luchar a écrit:Et ben bonjour l'entreprise qui les embauchera Le patron a interêt à avoir les rhins solides (financièrement et physiquement)
Alexandre a écrit:Ben moi j'attends avec impatience ce jour!
Gazette des communes a écrit:L’annulation d’une DSP remet en cause la desserte publique maritime Corse-continent
La desserte maritime entre la Corse et le continent est une nouvelle fois dans la tourmente après l'annulation par la justice administrative de la délégation de service public (DSP) attribuée aux compagnies SNCM et Méridionale, comme le réclamait leur rivale Corsica Ferries.
La cour administrative d’appel de Marseille a annulé lundi 7 novembre 2011 la convention en cours liant jusqu’en 2013 la Collectivité territoriale de Corse (CTC) à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) et à la Méridionale, convention assortie d’une subvention d’une centaine de millions d’euros.
En cause, un service complémentaire au sein de la DSP - Durant la procédure d’appel d’offres, la compagnie privée Corsica Ferries, dont les navires battent pavillon italien, avait dénoncé dès 2006 cette DSP accordée en 2007 à la SNCM et à la Méridionale. Corsica ferries, qui avait été initialement déboutée par le tribunal administratif de Bastia en 2008, avant de faire appel, dénonçait notamment un « service complémentaire » en période estivale au sein de la DSP. Pour la cour administrative, ce dispositif est « une restriction non justifiée à la libre prestation de service » en raison d’une offre concurrente existante et contrevient aux directives européennes en matière de cabotage.
Une compensation des pertes de recettes jugée irrégulière - La cour a donc enjoint la CTC « de procéder à la résiliation amiable du contrat à compter du 1er septembre 2012 ou de saisir le juge du contrat dans les six mois ». Elle a aussi jugé irrégulière une clause de sauvegarde contenue dans la DSP destinée à compenser partiellement la perte de recettes commerciales pour les compagnies délégataires lorsqu’elles sont inférieures à celles prévues au contrat. Cette clause, selon la cour, relève « d’une aide d’Etat soumise à l’obligation de notification à la Commission européenne ». D’un montant d’environ 15 millions d’euros, ces dernières années, cette clause avait été dénoncée en 2011 par la Cour des comptes qui avait mis en cause le coût de la desserte maritime de la Corse.
Tout remettre à plat - Le président de l’Office des transports de la Corse, Paul-Marie Bartoli a déclaré mardi 8 novembre à la presse que la CTC n’envisageait pas de se pourvoir en cassation après l’arrêt de la cour de Marseille. « Nous estimons qu’il faut mettre tout le système à plat et nous comptions proposer une nouvelle évolution en 2013″, a déclaré M. Bartoli. Il a ajouté qu’avec cette décision « la CTC allait économiser un an de subventions », le « service complémentaire » coûtant à la collectivité une trentaine de millions d’euros chaque année.
La SNCM pourrait se pourvoir en cassation - Alors que la direction de Corsica Ferries s’est réjouie de cette décision « aboutissement d’un combat engagé de longue date », selon son directeur général Pierre Mattei, la direction de la SNCM s’est réservée la possibilité d’un pourvoi en cassation. Dans un communiqué, elle a déclaré que cette « anticipation du renouvellement (…) nécessite pour chacun des partenaires de la desserte corse une accélération de leur adaptation ».
« Notre compagnie, a ajouté la SNCM, a bâti un projet (…) qui s’inscrit déjà dans une nouvelle DSP (…) et les équipes de la SNCM se préparent d’ores et déjà à accélérer la mise en oeuvre de ce plan qui puise aussi dans l’esprit et l’ambition initiale de la continuité territoriale et de l’intérêt supérieur de la Corse ».
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