Paris-Normandie a écrit:Le Cyclopolitain fait battre le cœur des grandes villes
Il ressemble à un rickshaw flambant neuf. Et comme son cousin, il s'est taillé une place de choix dans le centre des grandes villes. Il, c'est le Cyclopolitain.
Deux ans après son lancement à Lyon, le vélo-taxi électrique ou « Cyclopolitain », inédit en France, s'est rapidement fait une place dans le centre piétonnier et fort de son succès, commence à essaimer dans d'autres villes, comme à Nice.
« On avait aucune certitude que ça allait marcher et on ne pensait pas que le développement serait aussi rapide », se félicite Sarah Dufour, 26 ans, qui a co-fondé en novembre 2003, avec Gérald Lévy, la SARL lyonnaise Cyclopolitain, à partir de leur projet d'étudiants à l'Ecole de management de Lyon.
De cinq cyclos et quatre salariés au départ, l'entreprise dispose aujourd'hui de onze cyclos pouvant transporter trois passagers et emploie 25 salariés à temps partiel, généralement des étudiants, à la recherche d'un « boulot d'appoint ».
« C'est un job sympa. On est dans la rue et on rencontre plein de gens qui ont envie de discuter », confie une « cyclonaute », Judith Ansellem, 22 ans, embauchée en octobre 2004. « Il y a de tout, depuis les enfants qui vont à l'école avec leur maman, jusqu'aux mamies qui ont du mal à marcher, en passant par les personnes chargées de paquets », ajoute cette jeune étudiante en psychologie.
Un euro par kilomètre
Six heures par jour, deux fois par semaine, elle sillonne, souriante, dans son tricycle dernière génération la longue artère piétonne qui traverse la presqu'île de Lyon. Une mission bien moins pénible qu'on pourrait le craindre, grâce à une assistance électrique du pédalier, ménageant l'effort, observe la jeune fille.
« Les mercredis et samedis, on n'arrête pas, à raison d'un euro par personne et par kilomètre », renchérit Sébastien Gori, un cyclonaute de 23 ans, qui note « qu'avec les vacances, l'activité se tasse un peu ».
« Les touristes ne représentent que 5 % des courses et nos clients sont pratiquement tous des Lyonnais », observe Sarah Dufour. « Certains utilisent le vélo-taxi trois, quatre ou cinq fois par semaine », note la jeune femme, qui a même son « client fétiche » de la première heure, un veuf retraité, qui depuis la création du service, se fait transporter chaque jour après le déjeuner.
« Chaque semaine, nous transportons entre 1.200 et 2.000 personnes, contre environ 900 au début », souligne Sarah Dufour, qui annonce un chiffre d'affaires « entre 205.000 et 210.000 euros » pour le premier exercice clos, à fin décembre 2004.
Auriom a écrit: D'où ma question : y a-t-il des villes qui ne sont pas faites pour le vélo ?
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