Il existe une mesure fiscale (frais reels) pour l'utilisation d'une voiture, d'une moto ou d'un velomoteur pour les contribuables qui peuvent justifier d'un trajet supérieur à 40 kilometres entre leur domicile et leur lieu de travail, sinon cela fait partie des 10% d'abattement
basco - landais a écrit:Enfin, soyons realiste ....
Il existe une mesure fiscale (frais reels) pour l'utilisation d'une voiture, d'une moto ou d'un velomoteur pour les contribuables qui peuvent justifier d'un trajet supérieur à 40 kilometres entre leur domicile et leur lieu de travail, sinon cela fait partie des 10% d'abattement
Connaissez vous quelqu'un qui fait 40 kilometres en velo pour se rendre à son travail ? ou meme 20 ? ou meme 10 ?
Il n'y en a surement pas beaucoup et, à mon humble avis, c'est encore, hélas, un effet d'annonce pour draguer des voix et ca ne coutera pas grand chose ....
droit.net a écrit:Les frais de trajet
Quel que soit le mode de transport, les frais de trajet entre le lieu de travail et le domicile sont déductibles dans la limite d'un aller-retour par jour.
. Dans certaines circonstances, assez rares, un second aller-retour est autorisé pour aller déjeuner au domicile. Motifs admis par l'administration : problèmes personnels de santé, présence au domicile de personnes exigeant l'assistance du contribuable, impossibilité de se restaurer sur place, horaires atypiques.
Quand la distance dépasse 40 km, le contribuable doit justifier de circonstances particulières. Ces circonstances sont appréciées assez largement par l'Administration et peuvent recouvrir des situations très variées.
- Emploi éloigné trouvé par un salarié auparavant licencié, mutation professionnelle, déménagement de l'entreprise, emplois précaires (CDD, stages de courte durée, etc.) ou mobiles,
.Attention : à l'issue d'un délai de deux ans, le salarié doit en principe prouver qu'il a cherché à rapprocher son domicile de son lieu de travail.
-Domicile situé à moins de 40 km du lieu de travail du conjoint ou du concubin stable.
.La déduction intégrale des frais est admise quand la distance domicile-lieu de travail n'excède pas 40 km pour l'un au moins des deux conjoints (ou concubins notoires). Dans le cas contraire, la déduction est autorisée pour chacun des conjoints à hauteur des 40 premiers kilomètres.
-Raisons de santé
.Exemple : quand le salarié est obligé d'habiter près d'un centre spécialisé (enfant handicapé) ou près du domicile de ses parents malades.
-Ecarts de coût de logement.
-Scolarisation des enfants.
-Exercice de fonctions électives.
En dessous de 40 kilometres, ca ne vaut pas le cout, les 10% faisant l'affaire
Biglower a écrit:(quant à la mesure électoraliste, encore faudrait-il surtout que ça se sache, ce qui va mettre du temps à se faire si ça se fait.)
Il ressort que le nombre d’accidents n’augmente pas; il aurait plutôt tendance à diminuer, même si le faible échantillon rend ces résultats peu significatifs sur le plan purement statistique. On constate également très peu de chocs frontaux. Ceux-ci n’ont, en outre, donné lieu à aucune hospitalisation. Enfin, aucun accident consécutif à une ouverture de portière n’est recensé dans le sens réservé aux vélos, bien que de nombreuses rues parisiennes à double-sens cyclable soient pourvues de stationnement à gauche dans le sens de la circulation générale.
Sud-Ouest a écrit:Bordeaux : le vélo de Starck fait une entrée remarquée
le 20/02/2013
Alain Juppé et Philippe Starck présentent le Pibal à la mairie. (Photo Guillaume Bonnaud - Sud-Ouest)
Philippe Starck arriva à pied, le vélo à la main. Le chemin était tracé à la craie jaune au sol et, auparavant, le designer avait quand même demandé qu'un itinéraire « Google map » optimisé lui fût soumis. Barack Obama en visite n'aurait pas fait pire. Une cinquantaine de journalistes armés jusqu'aux dents patientait devant la porte de la mairie. Pourtant, tout le monde s'étonna du fait que le créateur du Pibal ne chevauchait pas sa monture…
Dans une parfaite synchronisation, Alain Juppé est alors sorti de son bureau pour aller d'un pas alerte, à la rencontre du vélo dans la cour du Palais Rohan, tandis que Philippe Starck déclamait : « Vous le méritez bien monsieur le maire, voici votre vélo ! ». Pagnolesque.
Presque comme les autres
Alain Juppé a déclaré que ce vélo avait « une touche de génie : la bifonction, pédalage et patinage ». Sinon il ne pèse pas lourd, 16 kg. Il coûte 420 euros et coûtera de moins en moins si les commandes à Peugeot se multiplient. La ville a fait une première commande de 300 vélos pour septembre et renouvellera son cheptel de vélos municipaux ainsi au fur et à mesure des besoins. Il sera mis en prêt gratuit au même titre que les autres vélos municipaux qui seront éliminés petit à petit.
Il a des jantes, un garde-boue et des pneus jaunes à bande réfléchissante, un moyeu à vitesses automatiques, une dynamo dans le moyeu de la roue avant. Un porte-bagages solide, un support antivol en U, une plateforme ou repose-pieds sur laquelle est gravé le plan du centre-ville de Bordeaux. Les roues épaisses amortissent les pavés et les tessons de bouteilles. On peut y ajouter des accessoires préconisés : rétro panoramique, support iPhone, feux clignotants, panier, gourde…
Puis, les journalistes qui sans doute se croyaient au festival de Cannes ont mis un bazar d'enfer. Se marchant sur les pieds, s'insultant du micro, se disputant à coups de caméras ou de zooms, réclamant sauvagement des phrases aux deux protagonistes, émerveillés devant le nouveau-né à deux roues. « Combien il pèse ? », « Combien il coûte ? », « Il marche bien ? », « Vous l'avez testé ? », « C'est le vélo pour le retour de Sarkozy ? » (sic). Un peu n'importe quoi. Histoire de reprendre l'opération com'en main, Philippe Starck et le maire de Bordeaux ont filé dans le grand salon de la mairie. Le vélo a été posé sur une estrade, comme une vedette de cabaret.
L'avenir de l'alevin d'anguille
Une fois l'énervement de la scène de délivrance du vélo passée, Alain Juppé et Philippe Starck ont pu enfin en rappeler l'historique. Bordeaux compte 3 500 vélos municipaux loués aux citadins. En dix ans, le nombre de cyclistes a triplé en centre-ville. Il y a quatre ans, Philippe Starck a été l'invité du premier événement autour du vélo, organisé par Michel Duchène, adjoint au maire, sous l'intitulé Cyclab. L'idée d'un vélo-Bordeaux a germé là. « Philippe Starck a travaillé gratuitement, les vélos sont fabriqués par Peugeot Nous en avons commandé 300 qui seront livrés en septembre. » Séquence émotion ensuite, avec Philippe Starck. Mais pourquoi donc a-t-il bossé gratos ? « Depuis un quart de siècle, Bordeaux est ma ville d'adoption. Je trouve normal de lui rendre la monnaie de sa pièce. Comment aider sa tribu culturelle, affective à vivre mieux sa ville ? Ce vélo est rustique, il n'a que l'élégance de son honnêteté. Comme la pibale, il se déplace avec harmonie. Connaissez-vous la théorie des streamers ? Les objets plus longs que larges permettent de se déplacer comme les poissons avec fluidité. L'image du déplacement du futur. »
Note d'humour d'Alain Juppé : « Ne poussons pas trop loin la comparaison avec l'alevin d'anguille, la pêche est toujours interdite. » Puis, Starck a encore ajouté une tirade : « Bordeaux est une des villes les plus agréables à vivre au monde, soyez heureux d'y vivre, vous êtes au paradis. » Et Alain Juppé a rétorqué, avec toujours cet humour : « Euh, c'est un peu excessif. Nous avons aussi nos problèmes… »
Ensuite, il a bien fallu tester l'engin… « Allez msieur l'maire, montez sur le vélo ». Il l'aurait bien fait, mais il fut arrêté dans son élan par le bras de Philippe Starck. « Non en fait, il s'agit d'un pré-prototype. Nous avons raté le dernier de quelques heures s'est excusé le designer. On ne peut pas le monter… » Zut. Il y a quand même eu beaucoup de photos malgré tout, et toujours cette question incongrue d'un journaliste parisien, micro collé au menton d'Alain Juppé : « C'est le vélo du retour de Sarko ? » Il n'a jamais répondu.
Invention pas très esthétique (je vais même dire que c'est moche)
[...]
Les conducteurs de cycles peuvent circuler sur les aires piétonnes, sauf dispositions différentes prises par l'autorité investie du pouvoir de police, à la condition de conserver l'allure du pas et de ne pas occasionner de gêne aux piétons.
Le jaune, outre qu'il est visiblement la couleur du moment de Starck, a été choisi pour ces propriétés réfléchissantes, plutôt pratique de nuit.
Sud-Ouest a écrit:Bordeaux : tout ce qu'il faut savoir sur le Pibal, le vélo signé Philippe Starck
Présenté ce mardi matin à Bordeaux, le Pibal pèse 16 kg, il a des vitesses automatiques, il coûte 420 euros.
© Sud-Ouest
S'il y avait foule ce mardi matin, à la mairie de Bordeaux, pour la présentation du Pibal, le vélo designé par Philippe Starck, pas question pour autant de voir "l'animal" en action. Il s'agissait d'un pré-prototype, certes fidèle à ce qu'il sera dans quelques mois, mais pas encore complètement achevé. Si le tout premier exemplaire devrait être réservé à Alain Juppé, voici, en attendant, ce qu'il faut savoir sur ce nouveau vélo.
Les 300 premiers en service en septembre
Avant d'aller plus loin dans le détail de cette machine, sachez que les premiers exemplaires seront livrés à la mairie de Bordeaux en septembre. On peut donc tabler sur une mise en service des Pibal à la rentrée. Progressivement, ces vélos viendront remplacer le parc actuel des 3500 vélos de la ville de Bordeaux. Comme pour les vélos municipaux, le Pibal sera prêté gratuitement contre une caution.
16 kilos et en aluminium
S'il a été pensé et dessiné par Philippe Starck, lequel s'est inspiré des remarques des internautes bordelais appelés à donner leur avis, le Pibal sera fabriqué en France par le constructeur automobile Peugeot dans son usine historique de Romilly-sur-Seine. Le cadre du vélo sera en aluminium pour répondre à l'exigence de légèreté demandée par les usagers. Sur la balance le Pibal affichera 16 kilos.
Des vitesses automatiques
Parmi ses équipements, le Pibal sera doté de vitesses automatiques. Celles-ci seront intégrées au moyeux: "Comme ça, ça ne s'abîme pas", précise Philippe Starck. Le Pibal comptera aussi une dynamo, là encore intégrée dans le moyeux. Il possède également un porte-bagage. Côté sécurité, Philippe Starck précise que le Pibal: " se voit". "Tout ce qui est mobile, précise-t-il, est jaune pour que dans le mouvement, on le voit plus." En revanche, pour des raisons de coût, il n'y aura pas de porte Ipad.
Pédaler et patiner à la fois
Tout l'intérêt du Pibal réside dans son fonctionnement. Et son appréhension du monde urbain où, les cyclistes alternent longue, moyenne et courte distance. Le Pibal a été conçu pour répondre à ces trois types de trajets comme l'explique Philippe Starck: "C'est un vélo innovant avec une translation latérale qui fait que naturellement on passe du pédalage sur longue distance, au patinage sur moyenne distance, à la marche à côté du vélo sur courte distance." En mode marche, on peut aussi utiliser la plateforme du Pibal pour installer un enfant ou des charges plus importantes. "C'est une bête de travail, c'est un vélo rustique", ajoute le designer.
Une bête de travail
Le look du Pibal sera assurément commenté. Pour autant, Philippe Starck l'a répété, dans ce projet: "L'esthétique ne m'a pas du tout intéressé. L'esthétique, c'est quelque chose de volatile, de mode et de démode. L'important, c'est le vrai service, c'est d'aller au centre du sujet, d'apporter une petite révolution. A ce moment-là, le vélo a l'élégance ou la laideur de ce qu'il est."
Peut-être une version enfant
Interrogé sur la possibilité d'un modèle enfant du Pibal, Alain Juppé a rappelé que, pour l'heure, "l'offre de prêt de vélo concerne d'abord les adultes". Il n'a cependant pas fermé la porte à l'idée d'une déclinaison enfant: "Il y a peut-être un développement futur à envisager."
420 euros
Le prix de vélo est estimé à 420 euros. Mais, comme l'a rappelé Alain Juppé, ces prêts de vélos municipaux coûtent "en moyenne chaque année 100 000 euros en fonctionnement". Ajoutant: "Le vécub, qui est plus ambitieux et qui est un très grand succès est un facteur 10 par rapport à celui-ci." Pour Philippe Starck : "La contrainte de prix a été énorme. On n'aurait beaucoup moins travaillé si on avait pu se permettre n'importe quoi." A noter que Philippe Starck a travaillé gratuitement sur ce projet. De son côté, Peugeot a décidé d'abandonner ses marges.
Atteindre 15% des déplacements urbains à vélo
Pour la ville de Bordeaux, l'arrivée du Pibal doit contribuer à favoriser l'essor du vélo en centre-ville. "Le monde du cyclisme a été multiplié par trois en dix ans, rappelle Alain Juppé. Aujourd'hui, la part du vélo dans la ville atteint 8 à 9%. Et nous avons un objectif plus ambitieux: atteindre 15% des déplacements au moins dans le coeur de la ville."
Retourner vers Aérien, maritime, etc...
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité