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Auriom a écrit:Et une jolie image de Tegel pour la peine :

eomer a écrit:

Auriom a écrit:Et une jolie image de Tegel pour la peine :

Qui fut pendant longtemps le second aéroport français.

Maastricht a écrit:Eomer - qui aime bien rappeler aux autres qu'il sait des choses - fait sans doute référence au secteur d'occupation français de Berlin couvrant Reinickendorf et Wedding, c'est-à-dire là où se trouve l'aéroport de Tegel... qui n'a donc jamais été en territoire français, cela va sans dire.

La société chargée des travaux d'électricité sur le chantier a fait faillite. Elle était empêtrée dans un scandale de corruption, qui concerne également un responsable de l'aéroport.

Le Monde a écrit:Nouvelles turbulences à l’aéroport de Berlin

LE MONDE | 16.04.2016 à 10h35 • Mis à jour le 16.04.2016 à 10h40 | Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

Qu’un communicant se fasse remercier en raison de propos tenus dans une revue de communicants n’est pas banal. Que cela fasse la « une » de la presse nationale, y compris du quotidien populaire Bild, l’est encore moins. Mais il est vrai que Daniel Abbou était, jusqu’à ces derniers jours, le porte-parole d’une entreprise un peu particulière : le BER. Cela ne vous dit rien ? Normal. Nul, pour le moment, n’a encore eu le privilège d’accéder à ses services.

Ce sigle est celui du futur grand aéroport international de Berlin. Celui situé au sud de la capitale et dont l’ouverture, initialement prévue en 2007 est sans cesse remise à… plus tard. Difficile d’être plus précis. Et c’est justement parce que Daniel Abbou l’a reconnu qu’il a été congédié le 13 avril. « Croyez-moi, aucun responsable politique, aucun directeur d’aéroport, aucune personne qui n’est pas sous l’emprise de médicament, ne peut vous donner de garanties précises sur cet aéroport », avait-il déclaré à la revue PR-Magazin.

Une phrase qui, pour ses patrons, s’apparente à une sortie de piste. Surtout que Daniel Abbou ne s’est pas contenté de cette formule choc. « Les Berlinois et les habitants du Brandebourg ont le droit de voir où leurs milliards ont été engloutis », juge-t-il, reconnaissant qu’« avant on disait la plupart du temps : mais non, tout va bien. C’est n’importe quoi ».

Dans cette structure éminemment politique – les élus régionaux trustent le conseil de surveillance, présidé par le maire de Berlin –, la mise en cause des dirigeants passés est un crime de lèse-majesté, surtout à quelques mois des élections à la mairie de Berlin. Daniel Abbou, lui-même membre du Parti social-démocrate, ne pouvait pas ne pas le savoir. A-t-il eu raison de dire la vérité ? Avait-il une obligation de réserve ? La presse est divisée.
Facture multipliée par quatre

En principe, le nouveau directeur du BER, Karsten Mühlenfeld, devrait annoncer, le 22 avril si, comme indiqué fin 2014, il est toujours prévu d’ouvrir l’aéroport fin 2017. Une surprise de dernière minute n’est jamais exclue. Ce n’est que dans la deuxième quinzaine de mai 2012 que l’ouverture, prévue le 3 juin 2012, a été repoussée à 2013, puis à 2014 et maintenant à 2017. Evidemment, la facture augmente d’autant. Prévu pour un coût de 1,7 milliard d’euros, l’aéroport pourrait coûter, au total, quatre fois plus cher.

Dans ce pays fédéral qu’est l’Allemagne, les malheurs du BER sont, pour beaucoup d’Allemands, la preuve que, décidément, les Berlinois sont incapables de mener de grands projets à bien. Une critique qui pique au vif Michael Müller. Le maire de Berlin faisait jusqu’à présent remarquer qu’à Hambourg aussi les travaux de la future Philharmonie s’éternisent. Il va devoir trouver un autre argument. La mairie de Hambourg vient d’annoncer que le premier concert serait donné le 11 janvier 2017. Après, il est vrai, dix ans de travaux et une facture passée de 78 millions à près de 800 millions d’euros.

Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

Air Journal a écrit:Berlin : l’ouverture du nouvel aéroport Brandenburg-Willy Brandt reportée à 2018
Publié le 1 janvier 2017 à 17h00 par Alain Lebas

Le nouvel aéroport international de Berlin n’entrera sans doute pas en service comme prévu en 2017, a déclaré son directeur Karsten Mühlenfeld à la presse allemande.

C’est la cinquième fois que l’ouverture de Brandenburg-Willy Brandt, dont la construction a commencé en 2006 et l’inauguration initiale était prévue en 2011, est reportée, cette fois en raison de problèmes liés au réseau électrique. « Je ne peux pas cacher le fait que la possibilité d’une inauguration fin 2017 est très faible maintenant« , a reconnu Karsten Mühlenfeld au journal Der Tagesspiegel. Désormais, son ouverture devrait intervenir au plus tôt dans le courant de l’année 2018. Une date plus précise devrait être communiquée en janvier.

Divers défauts de construction et des dépassements de coûts, ont retardée à plusieurs reprises l’ouverture de Brandenburg-Willy Brand. Ce fiasco technique et financier a coûté son poste à l’ancien maire social-démocrate de la ville, Klaus Wowereit, qui présidait à ce titre le conseil d’administration de Flughafen Berlin Brandenburg, la société publique gestionnaire de l’aéroport. Klaus Wowereit a démissionné en août 2014 et a été remplacé par l’actuel maire de Berlin, Michael Müller.

Prévu initialement pour un coût de 1,7 milliard d’euros, les travaux atteignent aujourd’hui un total de 6,6 milliards d’euros. En juin dernier, les conclusions d’une enquête ont fait état d’un manque de contrôle et d’un manque de réalisme dans la construction. Dix enquêtes criminelles pour fraude et négligence ont également été ouvertes.

gavatx76 a écrit:J'ai lu dans mon journal une nouvelle date pour l'ouverture de l'aéroport maudit de Berlin: octobre 2020! Pour un coût estimé de 6,5 Mds d'euros...

jml13 a écrit:L'objectif de l'Allemagne est d'ouvrir en même temps que Notre-Dame-des-Landes pour un vol inaugural Nantes-Berlin, alors ils reportent le plus possible...

Handelsblatt Global a écrit:Some 750 flight-information screens have to be replaced at a cost of €500,000 at Berlin’s new, unopened airport because they wore out after showing fictitious flight information for the past six years.