gavatx76 a écrit:(Effectivement, la polémique TC versus rocades routières ressort un peu partout sur le forum, avec l'ajout du vélo solution miracle en bonus . Cela ne rien à faire sur ce sujet. Mais a-t-elle sa place quelque part ?)
geophilip a écrit:Je savais pas ou mettre ça:
A Stuttgart, un remonte pente pour vélos assez origninal:
http://maps.google.fr/maps?t=h&hl=fr&ie ... 7,,0,17.09
rabelaisien a écrit:Utilisable uniquement à la montée, embarquement seulement à la station inférieure, débarquement seulement à la station supérieure,
La Dépêche a écrit:Autoroutes à vélos : un projet étudié dans l'agglo
Nées en Europe du Nord, les autoroutes cyclables s'implanteront-elles un jour dans l'agglomération toulousaine saturée de voitures ? L'idée est à l'étude.
Des pistes cyclables larges d'au moins trois mètres, des feux de circulation réglés sur la vitesse des cyclistes mais aussi des stations de gonflage, des points d'eau… Ce paradis du cycliste existe bel et bien. C'est le cas, par exemple, à Copenhague, la capitale du royaume du Danemark, où, sur des autoroutes cyclables toujours entretenues, le cycliste peut filer à fond de train, sans entrave, oubliant d'autant plus aisément sa voiture au fond du garage…
Des autoroutes à vélos pourraient-elles voir le jour dans l'agglomération toulousaine où la voiture règne en maître depuis longtemps ? L'idée est sérieusement étudiée par la communauté urbaine où l'élu écologiste Philippe Goirand, chargé du dossier vélo, l'a promue.
Pour l'heure, l'élu vert veut rester mesuré : il ne s'avance ni sur un calendrier, ni sur les axes qui pourraient être aménagés. L'idée serait plutôt d'expérimenter la formule sur un ou plusieurs parcours à décider en accord avec les associations de cyclistes. Mais dans une agglomération saturée par la voiture, et où la pratique du vélo monte en puissance, l'autoroute cyclable présenterait de sérieux atouts. « C'est difficilement imaginable dans un centre ville comme Toulouse. En revanche, c'est un concept intéressant dans le périurbain », souligne Philippe Goirand qui, au mot autoroute, difficile à entendre pour une oreille de cycliste, préfère l'expression de « réseau express vélo ».
Pour atteindre l'objectif de « voies cyclables structurantes », l'élu toulousain travaille sur des « axes prioritaires », sous la forme, pour l'heure, de bandes cyclables. Quatre axes ont été déterminés : la Garonne (avec les projets Busquets et Garonne, des pistes doivent voir le jour sur les quais) ; du centre-ville à Ramonville via Saint-Michel et Jules-Julien ; l'avenue de Muret et la route de Seysses ; la rue du Faubourg-Bonnefoy et la route d'Albi. Ce qui n'exclut pas d'autres secteurs comme la route de Saint-Simon et les abords d'Airbus.
Un nouveau chapitre a également été écrit avec la charte des aménagements cyclables qui fixe les contraintes techniques des pistes et bandes cyclables. Une charte que Philippe Goirand veut « évolutive » au cas où naîtraient les autoroutes.
L'association Vélo contre les chicanes
L'idée d'autoroutes cyclables n'a pas échappé à l'association Vélo. Mais pour l'heure, c'est aux chicanes, souvent des barrières métalliques disposées aux entrées des pistes cyclables, que celle-ci en veut. « Elles obligent les cyclistes à fortement ralentir », dénonce Florian Jutisz, le vice-président qui les juge « inutiles » pour empêcher le passage des scooters. Le responsable de l'association explique aussi qu'aujourd'hui apparaissent des vélos à remorque, des tricycles et des vélos couchés qui ne peuvent franchir ces obstacles. Au sujet de ces chicanes, Philippe Goirand n'a pas de réponse « globale ». « Il faut regarder au coup par coup », observe-t-il en rappelant qu'à certains endroits « elles servent à ralentir les cyclistes là où il y a des piétons ». L'association Vélo appelle à manifester sur ce thème le 25 avril, à 18 h 30, départ place du Capitole.
Le chiffre : 4
axes prioritaires > Aménagements urbains. Sans attendre d'éventuelles autoroutes, quatre axes prioritaires ont été identifiés pour les cyclistes : la Garonne ; le centre de Toulouse-Ramonville ; le faubourg Bonnefoy et l'avenue de Muret-route de Seysses.
« C'est difficilement imaginable dans un centre ville comme Toulouse. En revanche, c'est un concept intéressant dans le périurbain. »
Philippe Goirand, conseiller délégué du Grand Toulouse
Alexandre a écrit:Le CG de la Gironde a créé son réseau de piste cyclable en rachetant les voies ferrées qui servaient au transport du bois d'abattage. Ce fut le cas pour la liaison Bordeaux/Lacanau, Facture/Arès et Mios/Bazas. Ensuite, d'autres liaisons ont été réalisées, notamment sur la partie sud du Bassin d'Arcachon. Et ces pistes rencontrent un franc succès !
L'utopie cycliste néerlandaise menacée par son propre succès
Problèmes habituellement réservés aux conducteurs, les embouteillages, le manque de places de parking ou l'agressivité au guidon menacent désormais de transformer l'utopie cycliste néerlandaise en un cauchemar quotidien.
Dans un pays où le nombre de bicyclettes dépasse le nombre d'habitants (18 millions de vélos pour 16,7 millions de Néerlandais), les Pays-Bas n'ont tout simplement plus assez d'espace pour accueillir sur leurs routes les 5 millions de cyclistes quotidiens.
A Amsterdam, par exemple, 490.000 personnes enfourchent leur vélo pour parcourir au total près de 2 millions de kilomètres chaque jour, selon la municipalité. "Les pistes cyclables les plus utilisées sont trop petites pour le flux grandissant de cyclistes", reconnaît le conseil municipal.
Le nombre de cyclistes "a considérablement augmenté au cours de ces dernières années", assure également un porte-parole de l'Union néerlandaise des cyclistes (Fietserbond), Wim Bot.
"Dans un petit pays comme les Pays-Bas où chaque mètre carré est compté, nous n'avons plus d'espace", ajoute M. Bot: "c'est devenu un cauchemar".
Les Néerlandais sont tombés amoureux de la petite reine dans les années 1880. Deux décennies plus tard, les premières pistes cyclables, qui s'étendent aujourd'hui sur près de 35.000 kilomètres, étaient installées dans ce pays si plat qu'il semble fait pour le vélo.
Même l'actuel Premier ministre Mark Rutte arrive régulièrement aux sièges des institutions politiques à bicyclette.
En 2011, plus de 1,3 million de nouveaux vélos ont été achetés par les Néerlandais, pour un montant estimé à 968 millions d'euros.
"Carambolages et rage au guidon en augmentation"
Après avoir investi pendant des décennies dans les infrastructures réservées aux cyclistes, les Néerlandais payent le prix de la popularité de ce moyen de transport quotidien.
"Dans des endroits comme Amsterdam ou Utrecht, l'augmentation du nombre de cyclistes a donné lieu à de nouveaux phénomènes, comme des embouteillages, des carambolages, des problèmes de parkings et de l'agressivité au guidon", rapportait récemment le quotidien néerlandais Trouw.
A la gare centrale d'Utrecht notamment, des dizaines de milliers de vélos, parqués légalement ou non, diminuent l'accès des piétons à l'espace public, alors que d'autres cyclistes ont les plus grandes peines du monde à se garer.
"Parfois, c'est une maison de fou sur la piste", assure à l'AFP un gardien de parking vélos de la gare centrale d'Utrecht, au centre des Pays-Bas. "Il n'y a pas de bagarres à proprement parler, mais des mots très durs sont souvent prononcés", soupire-t-il.
Marleen van der Wurff, 58 ans, cherche frénétiquement un endroit où garer son vélo avant de courir attraper son train : "cela devient une situation très dangereuse".
Les statistiques confirment ses propos: un quart de toutes les personnes décédées dans des accidents de la route sont des cyclistes, assure le Fietserbond.
En 2011, plus de 200 cyclistes sont morts sur les routes, soit 28 de plus que l'année précédente, la majorité d'entre eux étant âgés, indique le Bureau central des statistiques (CBS).
Et le problème n'a fait qu'empirer depuis que les autorités néerlandaises ont élargi l'accès aux pistes cyclables aux mobylettes, qui prennent facilement de vitesse les cyclistes dans un espace restreint. "Une recette pour un désastre", selon M. Bot.
C'est devenu un tel problème qu'une conférence a récemment été organisée par les responsables de plusieurs grandes villes.
Les solutions proposées, similaires à celles mises en place pour gérer les embouteillages à quatre roues, vont de l'installation d'immenses parkings en sous-sol à l'enlèvement par la fourrière des vélos garés illégalement, comme à La Haye où près de 2.400 vélos ont été enlevés depuis août.
La ville d'Amsterdam a de son côté annoncé un plan d'investissements de 120 millions d'euros pour installer, entre autres, 38.000 nouveaux emplacements de stationnement, ainsi que 15 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires.
"Ce n'est pas un problème qui sera résolu la semaine prochaine", assure pourtant M. Bot, soulignant qu'il faut travailler "à moyen et long terme".
En attendant, le meilleur moyen de gérer le chaos sur la piste est de prendre son mal en patience et de ne pas s'énerver : "parfois, ça aide d'être Néerlandais et stoïque", lance-t-il.
© 2012 AFP
jml13 a écrit:Après ça, on pourra toujours prendre des mesures plus draconiennes
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