[ Aérien ] Emirats : Jebel Ali International Airport à  Dub

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[ Aérien ] Emirats : Jebel Ali International Airport à  Dub

Messagepar Aragorn » Dim 25 Mar 2007 15:46

J'etais a Dubaï tres recemment et j'ai vu que la ville s'etait lancee dans la construction dans le nouveau quartier de Jebel Ali d'un aeroport 4 ou 5 fois plus grand que l'actuel, deja enorme et en cours d'agrandissement en ce moment meme. Il parait qu'il devrait a terme avoir la capacite cumulee de CDG + Heathrow + JFK. Ca me semble assez colossal. Je ne sais pas dans quelles mesures ces infos sont vraies. Quelqu'un aurait-il des news a ce sujet, ainsi que des dates de mise en service prevues?
Merci Bcp
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Messagepar Maastricht » Dim 25 Mar 2007 16:21

http://en.wikipedia.org/wiki/Dubai_Worl ... al_Airport

Ca laisse en effet assez rêveur (ou craintif...)

6 pistes parallèles, capacité annuelle de 120M de passagers, coût de 82 milliards de dollars... Mise en service de la première piste en juin 2008, achèvement prévu en 2017.

Et pendant ce temps le Dubai International Airport (35MPA) restera en fonctionnement...

J'avoue être assez circonspect quand à  ce projet, et d'une manière générale envers tous les projets dans les Emirats. Il y a bien entendu un énorme potentiel de plate-forme aéroportuaire à  mi-chemin entre Asie, Europe et Afrique, qui restent les marchés se développant le plus, mais dans le même temps le rayon d'action des appareils commerciaux augmentent, et on tend à  multiplier les vols directs, et donc à  diminuer les correspondances... Après ça les autorités essaient de faire de Dubai une espèce d'espace ultra-mondialisé où on pourrait faire et voir à  peu près tout ce qui existe sur cette planète dans 10000 km². Ca marchera sans doute pour une bonne partie de la clientèle potentielle arabophone, mais au delà , je vois mal des touristes japonais, français, américains aller à  Dubaï. Bon, il y a de l'or, du luxe, etc, ça attire toujours du monde, mais après ça qu'y a-t-il de fondamentalement intéressant à  part des chefs d'oeuvre d'ingénierie ? Le Louvre ? Même pas, c'ets à  Abu Dhabi...

Le problème avec ce genre de ville crées quasiment ex nihilo c'est que ça peut n'avoir aucune ambiance, aucun charme. Tokyo, New-York, Paris, Londres, etc, sont des villes où il y a à  chaque fois une ambiance, un art de vivre particulier. Je me demande si Dubaï va réussir à  émerger en essaytn de faire un maëlstrom de toutes les cultures mondiales. Ca en fera émerger une nouvelle bien entendu, mais sera-t-elle supportable ou intéressante pour le touriste, ça j'en doute.

(Sans compter qu'architecturalement c'est assez douteux, l'environnement est plus que dénué d'intérêt, la pollution va devenir effroyable ... Bref le français moyen ira-t-il à  Dubaï faire du ski, admirer The World ou fréquenter le Dubai Mall (12M m²) pour acheter du Dolce&Gabbana ou du Chanel ... :roll: Bon, ce n'est certainement pas le but, mais je trouve tout ça trop ambitieux. Atlanta stagne à  80MPA depuis une dizaine d'années et pourtant le transport aérien a aux USA un monopole quasi total dès que la distance dépasse 1000km². Et le nombre d'utilisateurs potentiels est qui plus est autrement plus important. En somme ça va je pense finir dans la liste des éléphants blancs ce beua projet.
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Messagepar FDH » Dim 25 Mar 2007 22:34

Ces émirats richissimes (grâce aux revenus du pétrole) n'ont-il pas mieux à  faire pour préparer l'après-pétrole que de réaliser ces projets pharaoniques ? :roll:
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Messagepar Maastricht » Lun 26 Mar 2007 03:46

Bah niveau tourisme, à  moins de créer des infras (du genre pistes de sky artificielles ou complexes hoteliers), il n'y a rien. Culturellement, pas grand chose qui n'ait pas été importé pendant ces vingt dernières années. Artistiquement n'en parlons pas. Il y a du soleil, il fait extrêmement chaud et il y a une bête plage, sans palmiers ou lagons. Il a donc fallu je pense pour eux reprendre tout ça de fond en comble, remplacer les palmiers par du shopping et les souks centenaires par des giga-malls ... (quoiqu'apparemment ils ont aussi essayé de créer le plus grand souk au monde ... :roll: )
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Messagepar Auriom » Mar 13 Nov 2007 16:12

Le Monde a écrit:Emirates veut faire de Dubaï une plaque tournante du trafic aérien

Soixante-dix Airbus A350 - et une option sur cinquante autres -, onze A380 supplémentaires et, au final, un contrat de 20,2 milliards de dollars (13,8 milliards d'euros). Emirates, la compagnie de Dubaï et désormais premier transporteur aérien du Golfe, n'a pas que de gros moyens : elle a aussi de grandes ambitions, et ne manque pas d'irriter un grand nombre de transporteurs.

Que va faire Emirates d'une telle flotte ? Avec 111 avions sur le tarmac et 246 en commande, on peut certes répondre à  la forte hausse du trafic passager dans la région lors du premier semestre 2007, où il a crû de 17,8 %, selon l'Association du transport aérien international (IATA). Mais on a forcément des arrière-pensées.

En ne tenant compte que des 58 Airbus A380 en commande, Emirates disposera de quelque 25 000 sièges supplémentaires. Si l'on ajoute les 70 exemplaires de l'A350 dans sa configuration minimale de 270 places, ce sont encore près de 19 000 places supplémentaires. Des capacités qui vont bien au-delà  de ce que peut absorber l'émirat Dubaï, même en pariant sur une explosion du tourisme local.

"Le modèle économique d'Emirates consiste à  détourner le flux de passagers transitant par l'Europe vers son hub de Dubaï", explique un consultant. Un modèle que connaissent bien toutes les compagnies aériennes du monde. C'est ce que pratique Air France à  Roissy-Charles-de-Gaulle, Lufthansa à  Francfort, ou British Airways à  Londres : faire transiter par ces plates-formes des passagers en correspondance, notamment entre l'Asie et l'Amérique ainsi qu'entre l'Asie et l'Afrique.

A sa clientèle venant surtout d'Inde, mais aussi de Malaisie ou du Pakistan, Emirates offre une solution pour aller aux Etats-Unis sans passer par l'Europe. De même, le hub de Dubaï est devenu "incontournable pour aller de Chine ou d'Australie en Afrique en mettant le moins de temps possible", explique Jean-Luc Grillet, directeur général d'Emirates responsable de la France et du Benelux.

OPACITÉ DES COMPTES

Quelque 60 % des revenus proviennent déjà  du trafic généré via le hub, c'est-à -dire des vols en correspondance, contre seulement 40 % pour les vols en provenance de ou vers Dubaï. Voilà  pourquoi Emirates n'est pas vraiment en odeur de sainteté auprès de ses concurrents. Jean-Cyril Spinetta, le patron d'Air France, a souvent reproché aux compagnies ayant le même modèle qu'Emirates d'aller chasser sur les terres des transporteurs nationaux et de leur prendre une clientèle importante avec leurs bas tarifs, possibles grâce à  de larges subventions étatiques. Et des passagers, Emirates a bien l'intention d'en transporter de plus en plus.

Sur les cinq dernières années, Emirates a multiplié par deux le nombre de ses passagers et en a transporté 17,5 millions au cours de son dernier exercice. Elle vise désormais 40 millions de clients en 2012 : de quoi faire encore plus peur aux compagnies européennes.

Interrogé sur la nécessité d'exploiter autant de gros porteurs au départ de Dubaï, M. Grillet se justifie : "Il y a des destinations où nous sommes complètement en sous-capacité. Nous avons, par exemple, 18 vols par jour au départ de Dubaï vers la Grande-Bretagne, dont 8 pour Londres assurés par des Boeing 777-300. Nous offrons donc environ 5 800 sièges par jour, et nous avons un taux de remplissage moyen de 93 %." "Sur un marché en croissance de 20 %, ajoute M. Grillet, il nous faut impérativement offrir plus de sièges, car nous n'avons pas la possibilité d'obtenir d'autres créneaux horaires à  Londres. Il faut donc un avion plus gros, et seul l'Airbus A380 peut offrir 45 % de capacités supplémentaires. Et nous avons ce problème avec d'autres destinations, comme l'Australie, par exemple." Cette stratégie de plus gros avions pourrait également être retenue vers Paris, voire Nice, où la limitation de droit de trafic pénalise la compagnie émiratie.

INTRODUCTION EN BOURSE

Cette stratégie serait-elle possible sans la générosité de l'émirat de Dubaï ? L'opacité des comptes d'Emirates est souvent critiquée. Emirates bénéficie-t-elle d'un régime particulier ? Non, assure M. Grillet. "Les taxes aéroportuaires sont, certes, les plus faibles au monde, mais tout le monde peu en profiter, assure-t-il. Bien sûr, nous n'avons pas d'impôt sur les sociétés à  Dubaï, mais cela ne nous a pas empêchés de reverser 300 millions de dollars au gouvernement au titre de l'exercice 2007."

Pas question non plus de ne pas payer le carburant à  son juste prix, d'autant plus que Dubaï n'a quasiment plus de réserves pétrolières. "Nous payons aussi notre fuel", précise M. Grillet. La facture pétrolière, qui représentait 12,6 % des dépenses il y a une quinzaine d'années, est passée à  13,3 % en 2000 et à  29,1 % en 2007.

Une facture qui n'empêche pas la compagnie d'afficher, pour son dernier exercice, un bénéfice net de 3 milliards de dirhams (561 millions d'euros), qui la place parmi les cinq compagnies aériennes les plus rentables au monde.

La prochaine étape pour Emirates devrait être son introduction en Bourse. Son président, le Britannique Tim Clark, estime que sa valorisation pourrait atteindre 30 milliards de dollars. Son PDG, Cheikh Ahmed Bin Saïd Al Maktoum, qui est aussi le patron de l'aéroport de Dubaï et de l'aviation civile de l'émirat, a rappelé en octobre que cette cotation "faisait partie intégrante de la stratégie du groupe".

François Bostnavaron
Article paru dans l'édition du 14.11.07.


Image
AFP/KARIM SAHIB
Dimanche 11 novembre, la compagnie Emirates a annoncé l'achat de soixante-dix A350, le futur long-courrier de l'avionneur européen, et a commandé onze A380 supplémentaires. Ce contrat, estimé à  20,2 milliards de dollars (13,8 milliards d'euros), est le plus important en valeur enregistré par Airbus. L'avionneur européen a déjà  engrangé 1 122 commandes depuis le début 2007, dépassant le niveau historique de 1 111 ventes établi en 2005.
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Messagepar Aragorn » Jeu 17 Jan 2008 11:53

C' est vrai qu' Emirates, c' est quand même sympa. Ils offrent les meilleures prestations à  bord ainsi que les tarifs les plus compétitifs. En plus de cela, le hub de Dubai est géographiquement très bien placé. J' ai eu assez récemment l' occasion d' y faire quelques passages pour des vols longs courrier en correspondance sur cette compagnie et je dois bien reconnaître que se taper 14h de vol sans escale sur une compagnie où on est tassé comme des sardines comme la Lufthansa (ou Air France, qui n' est pas extraordinaire non plus), ce n' est franchement pas une perspective alléchante alors que sur Emirates, au moins on a de quoi s' occuper et de la place pour mettre les jambes.

Pour ce qui concerne le second aéroport, je crois que la première piste est achevée et que les tests vont commencer. Pour le moment, il me semble qu' ils vont se limiter au trafic de fret, mais à  terme, il est prévu que cette nouvelle plate-forme devienne la plus grosse du monde (achèvement complet du projet et de la ville nouvelle qui l' entoure en 2017 d' après Wikipédia)
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