G.E. a écrit:Je crois que chacun sait à quoi s'attendre en voyageant avec une low-cost. Le service est minimaliste mais le prix est souvent imbattable.
G.E. a écrit:Pour les défibrillateurs, c'est à l'OACI de les imposer...
La Provence a écrit:"Chez Ryanair, pour récupérer sa retraite, il faut aller en Irlande"
Passé le choc de l'annonce du désengagement de la compagnie irlandaise Ryanair de l'aéroport de Marseille-Provence, les langues se délient parmi les salariés sur ce fameux statut social qui est au coeur du débat. Le P.-d.g. Micheal O'Leary assure qu'il peut employer ses employés selon le droit irlandais, plus avantageux pour lui. Mais quel est la réalité de la couverture sociale et des salaires chez Ryanair ?
"Tout d'abord, il faut savoir que nous signons une clause de confidentialité, explique un salarié, qui a accepté une mutation. Elle nous interdit de nous exprimer publiquement. Nous ne sommes pas tous directement salariés de Ryanair, mais aussi d'une sorte d'agence d'intérim, Crewlink, qui ne travaille que pour Ryanair. Dans ce cas, le salarié n'est payé que pour la durée du vol et pas pour sa préparation ni l'escale où il nettoie l'avion. Et il ne touche rien s'il est malade. Pour ceux qui font peu de vols, cela fait des salaires dérisoires de 300€ par mois. Aussi Ryanair a ajouté des aides de 300€ par mois pour ceux qui restent trois mois dans la boîte, 600 pour ceux qui restent six mois. Car les gens quittaient vite la société. À Londres, des hôtesses Ryanair gagnent 800 livres et ne peuvent pas vivre."
Selon d'autres salariés, la situation du personnel directement employé par Ryanair est meilleure mais "en cas de maladie, les employés payent une pénalité de 30 à 50 euros par jour". "Et un rendez-vous obligatoire à Dublin au bout de la troisième absence pour maladie." Ils parlent ainsi de personnes ayant eu un accident du travail "qui se retrouvent avec 600€ par mois d'indemnités".
Ils évoquent aussi les semaines avec "cinq jours de travail et deux de congés puis cinq jours et trois jours de congés, avec des journées qui commencent à 3h30 du matin et se terminent à 19h avec les trajets". Et pour un problème de couverture sociale ou de chômage, si les mutations proposées sont refusées, "il faut se rendre en Irlande". Même chose pour les pilotes et hôtesses qui quittent la boîte et veulent se mettre à jour pour la retraite.
"Pour faire le point, explique un ex-salarié, il faut que je fasse le déplacement en Irlande. Ryanair ne se charge pas de cela, ne vous adresse rien. D'ailleurs, j'étais affilié à une des sociétés 'tiroirs', Dalmac, payé au vol. C'est 'démerdez-vous'. Il faut savoir ce qu'est un bulletin de salaire de cette société. On le télécharge soi-même sur internet. Et contrairement à un bulletin français qui est très détaillé sur les cotisations, les charges sociales, il y a deux lignes pour les retraits sur votre paye, sans précision. Après mon départ, j'ai reçu deux chèques de mise à jour de quelques centaines d'euros, sans précision."
Tous les pilotes Ryanair à Marseille et les trois quarts des hôtesses ont été réaffectés sur d'autres bases.
Philippe LARUE (plarue@laprovence-presse.fr)
gavatx76 a écrit:(*) Lleida, mégapole enclavée, sans trains ni bonnes routes d'accès.
AFP a écrit: Avion: Vueling va desservir Toulouse
La première compagnie espagnole à bas coût Vueling a annoncé mercredi dans un communiqué l'ouverture d'une nouvelle base à Toulouse (sud de la France), où elle commencera à opérer à partir de fin avril 2011, ce qui générera 150 emplois directs et indirects.
"Avec l'ouverture de cette nouvelle base, la première à l'internationale depuis sa fusion avec Clickair, Vueling aura un total de huit bases à partir du printemps 2011", écrit la compagnie.
Vueling, qui opère depuis 2004, a fusionné en 2009 avec Clickair, filiale low-cost du transporteur espagnol Iberia. Ce dernier possède 45,8% du capital de Vueling.
La base de Toulouse disposera au départ d'un avion et offrira des vols vers sept villes européennes dont Barcelone (nord-est de l'Espagne), la principale base de Vueling, qui est elle connectée à plus de 40 destinations internationales.
L'ouverture de cette base représente un investissement de près de 30 millions d'euros au cours des trois prochaines années et va générer 150 postes de travail directs et indirects.
Air France prévoit cinquante-quatre nouvelles routes "low cost"
Selon nos informations, la compagnie entend transporter 4 à 5 millions de passagers supplémentaires par an au départ des quatre bases régionales que la compagnie prévoit d'ouvrir sur un modèle à bas coût.
C'est, grosso modo, un treizième mois de trafic pour Air France-KLM qu'apportera le plan de reconquête de la compagnie française face aux low-cost s'il voit le jour. Selon plusieurs sources syndicales, ce projet dit "bases province", qui consiste, par le biais d'une baisse de coûts de 15%, à augmenter fortement l'offre de vols au départ de quatre aéroports de province (Marseille, Nice, Toulouse et Bordeaux) à des tarifs bon marché, doit générer "quatre à cinq millions de passagers supplémentaires par an" en vitesse de croisière, en 2012. C'est l'estimation communiquée lundi par le directeur général de la compagnie, Pierre-Henri Gourgeon, lors d'une présentation du projet devant le Comité central d'entreprise (CCE).
"C'est énorme", confie un analyste, qui estime le gain de chiffre d'affaires entre 200 et 400 millions d'euros. La contre-attaque d'Air France est de taille. La compagnie a l'intention d'ouvrir 54 nouvelles routes aériennes. Cela, vers des destinations "soleil" comme l'Italie, l'Espagne, la Grèce, voire la Turquie, mais aussi vers les pays nordiques, sans oublier les vols intérieurs, selon d'autres sources. Pour atteindre un tel niveau d'activité, Air France compte à la fois ajouter deux avions sur chacun des quatre aéroports concernés, qui en comptent huit aujourd'hui, et augmenter de 40% la production en heures de vols de la totalité de la flotte basée sur ces aéroports (40 au total). Ceci en réalisant des demi-tours (le temps passé entre l'atterrissage et le décollage) en 30 minutes sur les aéroports. Prévue pour démarrer en juin, la première base devrait débuter en août ou septembre.
Productivité accrue de 25%
Reste à convaincre l'ensemble des salariés. La partie est loin d'être gagnée concernant l'ensemble des professions de la compagnie (navigants, personnel d'escale) dont les problématiques sont complètement différentes. Pour les pilotes, l'enjeu des négociations avec la direction est simple : quelle augmentation de salaires apporter à l'augmentation d'environ 25% de leur productivité ? Quant au personnel de cabine, dont la représentation syndicale est éclatée, le projet ne semble pas susciter un grand enthousiasme, malgré les besoins en recrutement estimés par la direction à 120 personnes (100 pour les pilotes). Subissant des baisses d'effectifs régulières, le personnel au sol, de plus en plus supplanté par l'arrivée de nouvelles technologies dans les aéroports, proteste contre la direction, qui souhaite recourir à la sous-traitance pour certaines activités.
Biglower a écrit:Et pourquoi ne pas utiliser la marque transavia justement ?
La Gazette des communes a écrit:Air France se redéploie sur le territoire français avec le plan « Bases de province »
Le groupe Air France-KLM lance sa contre-attaque face aux compagnies low cost en inaugurant sa première base de province à Marseille, en octobre 2011. Nice, Toulouse et Bordeaux devraient suivre en 2012.
C’est désormais officiel. L’aéroport Marseille-Provence accueillera la première base régionale Air France. La compagnie aérienne nationale réfléchit depuis l’année dernière à un plan d’action visant à contrer les compagnies low cost qui ont bouleversé le marché des liaisons court et moyen-courrier.
Le groupe a eu le temps d’observer les stratégies de ces opérateurs, notamment de Ryanair et d’Easyjet, ses deux concurrents les plus sérieux sur ce créneau. Et il décide donc d’écarter sa stratégie de « hub » qui consistait à baser tous ses vols à Paris pour se déployer sur le territoire national.
L’annonce a été faite lors de la présentation des résultats annuels du groupe Air France-KLM, le jeudi 19 mai 2011. Son directeur général, Pierre-Henri Gourgeon envisage l’ouverture de la nouvelle base Air France à Marseille dès octobre 2011.
La clé : des départs de province – L’objectif pour le groupe est de « reconquérir l’activité au départ des villes de province, grâce à une forte croissance de l’offre ». Une façon de « résister à la pression concurrentielle ».
Le projet explicitement baptisé « Bases de province » prévoit qu’une dizaine d’avions dorment dans certains aéroports régionaux : d’abord à Marseille, puis, en mars 2012, à Nice, Toulouse et Bordeaux. Le projet défini par Pierre-Henri Gourgeon implique « une réduction des coûts par une organisation très productive définie pour le transport de point à point ». Les destinations des vols qui seront opérés vers la France et l’étranger, n’ont pas été dévoilées.
L’irlandaise Ryanair avait également choisi Marseille comme seule base française de ses appareils avant de renoncer à ce choix qui la contraignait à respecter le droit social français. La compagnie continue toutefois d’opérer 25 liaisons depuis le terminal marseillais dédié aux compagnies à bas coûts, cofinancé par le conseil général des Bouches-du-Rhône.
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