christophe a écrit:Aujourd'hui 20 décembre dans le Républicain lorrain au reparle enfin du canal Moselle-Saône. Les études reprennent pour aboutir à une ouverture théorique en 2025.
christophe a écrit: Il manque 200 km pour relier Rotterdam à Marseille,
eomer a écrit:Et....à quoi cela peut il bien servir de relier un port maritime à un autre port maritime via un canal de type fluvial ?
rerefr a écrit:A faire naviguer les bateaux de façon plus sécures, pas soumis aux tempêtes. A l'époque, c'est pour ça qu'avait été fait le canal de nantes à brest (plus long même que par la mer)
DURAND a écrit:Le lien qui fonctionne et où tout est dit est celui-ci :
http://www.cpepesc.org/Grand-canal-Saon ... -voie.html
Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dis, je ne compare pas le canal de l'est avec Panama. Je dis seulement que les écluses peuvent être équipé de bassin de récupération des eaux comme dans le nouveau dispositif d'écluse à Panama et dans les canaux allemands. Le principal argument des écolos du site que vous mentionnez c'est le manque d'eau. Les techniques existent depuis longtemps, alors pourquoi les appliquer dans un nouveau projet. Par contre votre remarque sur la date d'inauguration est valable. C'est dans moins de 10 ans qu'il faut remplacer les PL sur autoroute par des péniches et non dans 20.DURAND a écrit:Non, je ne fais pas de politique. Etant ingénieur logistique pour une entreprise franco cadadienne, je connais tout de même un minimum le pb des TDM que ce soit maritimes ou continentaux. Le simple souci permanent d'optimisation (efficacité, coûts, délais,...) sans tenir compte des contraintes météo géographiques ne militent pas en faveur d'un canal inaugurable en 2029... Enfin soyons sérieux tout de même ne pas comparer la jonction Moselle Saône à Panama : Ici c'est plus rapide defaire e tout par Gibraltar; de Marseille à Rotterdam par la mer, maxi 8 jours (au pfi j'ai pas vérifier), par le canal au plus vite de 15 à 25 jours... Et même en 60 jours... s'il fait -15° dans les Vosges !
Mais tout n'est pas négatif, j'ai de bons amis du coté d'Epinal, qui on une petite boite de travau publics, pour eux, ce serait du pain bénit ..
DURAND a écrit:, par le canal au plus vite de 15 à 25 jours... Et même en 60 jours... s'il fait -15° dans les Vosges !
..
eomer a écrit:- L'interland de Marseille
- L'interland du Havre
- L'interland de Rotterdam
verbalement comme l'original allemand. Hinterland aussi d'un front de guerre.DURAND a écrit:Il ne faut pas sa tromper : hinterland c'est en français l'arrière pays, ici d'un port (de mer en général), en non pas la zone qui sépare deux bassins.
Nous souhaitons également la construction d'un canal à grand gabarit Saône-Moselle. En effet, une partie de la Moselle est canalisée entre Neuves-Maisons et Coblence en Allemagne où elle se jette dans le Rhin, depuis son inauguration en 1964. Mais le principal problème de cette Moselle canalisée à grand gabarit est tout simplement qu'elle n'a pas de prolongement vers un autre bassin hydrographique, notamment vers la Seine ou encore le Rhône. L'aménagement actuel en grand gabarit se termine ainsi au Sud en « cul-de-sac » fluvial et ne profite par conséquent qu'aux relations avec l'Europe du Nord, notamment avec les ports d'Amsterdam, de Rotterdam, du Bassin de la Ruhr, de Hambourg et de Francfort. En ce sens, la réalisation d'un canal Saône-Moselle constituerait un atout stratégique indéniable dans l'ouverture et la connexion de notre province au réseau fluvial du bassin méditerranéen. Elle permettrait également un report important du transit de marchandises de la route sur le fleuve. Un tel projet consisterait à connecter le Rhône au Rhin via la Saône et la Moselle, toutes deux mises au gabarit européen sur les sections actuellement manquantes, en particulier sur l'axe Châlons-sur-Saône-Epinal-Neuves-Maisons. Les conditions topographiques environnementales et surtout politiques sont en effet beaucoup plus propice à la réalisation d'une connexion via la Saône et la Moselle, que par un passage « forcé » par l'étroite vallée du Doubs. La Saône et la Moselle étant le prolongement naturel de la vallée du Rhône. Cette liaison fluviale à grand gabarit entre la mer du Nord et la Méditerranée est une des meilleures réponses à la saturation du corridor européen de transports Nord-Sud traversant la Lorraine.
En reliant ainsi directement et efficacement par la route, le fer et le fleuve les quatre grandes constituantes du sillon lorrain, à savoir Thionville, Metz, Nancy et Epinal, ces grands aménagements devraient assurer le succès de la métropole lorraine. La réalisation de cette dernière est en effet en grande partie subordonnée à l'aménagement dans l'espace intermédiaire entre Metz et Nancy d'un véritable nœud de transports capable d'assurer l'interconnexion du bipôle lorrain et de jouer un rôle d'entraînement pour toute la Lorraine. Dans cette optique, la zone aéroportuaire de Louvigny, qui serait alors fortement desservie en transports avec deux autoroutes, deux lignes à grande vitesse et deux départementales, dont une en voie express, serait largement susceptible d'accueillir une grande plateforme multimodale rail, route et air, ainsi que de travailler en partenariat avec d'autres plateformes, plus modestes, disséminées sur tout le territoire lorrain. Dans cette configuration, notre belle province deviendra l'une des grandes plateformes multimodales de l'Europe occidentale. Située au centre d'un marché de 125 millions de consommateurs dans un rayon de 500 km, la Lorraine exploitera enfin sa position géographique exceptionnelle en se retrouvant en liaison directe avec les plus grands pôles économiques. Un tel schéma de transports serait enfin synonyme de renforcement de la coopération transfrontalière entre tous les partenaires de l'institution « eurorégionale ».
Cette brève analyse que nous venons de développer peut avoir valeur de proposition de schéma lorrain multimodal des transports pour 2030. Ce dernier est sans conteste un facteur de développement, mais aussi de contraintes. En effet, il va renforcer la situation géographique et l'unité de notre province. Il interpelle cependant au sujet de l'épineuse question des financements et de la mise en place de partenariats entre les investisseurs, qu'ils soient publics ou privés. Car pour tout démarrage de travaux, il nous faudra malheureusement avoir l'accord de l'Etat français et des différentes collectivités territoriales, qui devront surmonter leur manque récurrent d'unité. Enfin, la nouvelle idéologie issue du « Grenelle de l'Environnement » risque de constituer un obstacle, en privilégiant certains principes au détriment de l'intérêt de la Lorraine et des Lorrains.
(Source : La Lorraine et la saturation des grands eurocorridors de Pierre-Hugues Bourlon-Demange ; Nouvelle géopolitique des régions françaises d'Eric Auburtin)[quote][/quote]
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