G.E. a écrit:L'Etat sacrifie encore ses pépites sur l'autel du court-terme...
Sauf si ADP récupère la mise ...
G.E. a écrit:L'Etat sacrifie encore ses pépites sur l'autel du court-terme...
G.E. a écrit:Il faut un peu de cohérence : on ne peut pas dénoncer la privatisation des autoroutes et faire de même avec les aéroports !
super5 a écrit:G.E. a écrit:L'Etat sacrifie encore ses pépites sur l'autel du court-terme...
Sauf si ADP récupère la mise ...
L’opération, précisent les deux ministères, « se réalisera dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres, ouverte et transparente, lui permettant de céder immédiatement jusqu’à 49,99 % du capital, assortie d’une option de vente pour le solde ».
Les Echos a écrit:Les collectivités locales et ADP pourraient remplacer l’Etat au capital de l’aéroport de Toulouse
Les présidents du Conseil général des Hautes-Pyrénées et de la Région Midi-Pyrénées ont écrit à Arnaud Montebourg. Aéroports de Paris regarde le dossier. La remise des offres est prévue le 1 er septembre.
Moins de quinze jours après que le gouvernement a annoncé son intention de céder sa participation au capital de l’aéroport de Toulouse Blagnac, il a d’ores et déjà reçu des marques d’intérêt. A commencer par celles des collectivités locales. Dans un courrier adressé au ministre de l’Economie Arnaud Montebourg et que « Les Echos » se sont procurés, les présidents du Conseil général des Hautes-Pyrénées et de la Région Midi-Pyrénées, Pierre Izard et Martin Malvy, écrivent « être prêts à une montée au capital de cette infrastructure majeure pour notre territoire ». Les deux patrons des exécutifs territoriaux sollicitent un rendez-vous à Bercy, en insistant « sur la nécessité d’un dialogue approfondi entre l’Etat et les partenaires locaux sur l’économie générale de cette opération ».
Dans leur communiqué commun publié le 11 juillet, Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes Publics, et Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement Productif et du Numérique, avaient annoncé« avoir demandé à l’Agence des participations de l’Etat (APE) d’engager une procédure de cession de la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac ». L’opération, précisaient alors les deux ministères, « se réalisera dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres, ouverte et transparente, lui permettant de céder immédiatement jusqu’à 49,99 % du capital, assortie d’une option de vente pour le solde ».
Infrastructure majeure pour le territoire
L’Etat détient aujourd’hui 60 % du capital d’Aéroport Toulouse-Blagnac, aux côtés de la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse qui en détient 25 %, et des collectivités territoriales (région Midi-Pyrénées, département de Haute-Garonne, Communauté urbaine de Toulouse Métropole) qui en possèdent chacune 5 %. Dans le cadre des efforts d’ économies demandées aux CC I par l’Etat, Bercy précisait dans son communiqué que « la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse sera également invitée à céder une fraction de sa participation aux côtés de l’Etat ».
De son côté, le nouveau maire UMP de Toulouse et président de la communauté urbaine, Jean-Luc Moudenc, a fait savoir qu’il ne veut pas dépasser la participation actuelle de 5 % de sa collectivité dans la société aéroportuaire. Il demande en revanche au gouvernement de veiller à ce qu’il y ait de bonnes relations entre le futur exploitant de l’aéroport et sa collectivité, notamment pour le futur grand parc des expositions qui sera construit à proximité d’ici à 2017 pour un coût de 300 millions d’euros.
Maîtrise publique
Par ailleurs, selon nos informations, le groupe Aéroports de Paris (ADP) regarde le dossier de près. Difficile en effet pour le premier groupe aéroportuaire mondial –par sa capitalisation boursière (quelque 10 milliards d’euros)– de ne pas s’intéresser au sixième aéroport français par son trafic passagers (stable en 2013 à quelque 7,6 millions), et troisième pour le fret, grâce bien sûr à la présence des installations d’Airbus toutes proches. En outre, les lignes vers les deux aéroports parisiens d’ADP, CDG et Orly, représentent les deux tiers des échanges intérieurs. Le groupe public, détenu à 50,6 % par l’Etat, pourrait ainsi entrer dans un tour de table qui répondrait au souhait exprimé par les collectivités territoriales de conserver « une maîtrise publique » de la société Aéroport Toulouse-Blagnac.
www.ladepeche.fr a écrit:EXCLUSIF : l'aéroport de Toulouse vendu aux Chinois
Publié le 05/12/2014 à 07:35, Mis à jour le 05/12/2014 à 10:51
Dans une interview exclusive à «La Dépêche», le ministre de l'économie a annoncé la victoire du consortium chinois pour le rachat de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Allié aux Canadiens, le groupe chinois rachète 49,9 % du capital.
Ils étaient déjà en pôle position depuis plusieurs semaines. Le consortium chinois allié techniquement au Canadien Lavalin vient d'être choisi par l'état pour racheter 49,9 % de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Toutefois, les Chinois pourraient dans un second temps céder jusqu'à 16 % de leur participation à un investisseur français type Caisse des dépôts, EDF Invest ou encore Crédit Agricole Predica. (...)
www.ladepeche.fr a écrit:Un hub aérien à Toulouse ?
Publié le 05/12/2014 à 07:33
L'ambition du consortium chinois ambition est de faire de Toulouse une deuxième porte d'entrée en France depuis la Chine. Avec la perspective d'une augmentation régulière du flux des passagers de 7,5 millions par an actuellement à 20 millions d'ici vingt à trente ans. Il faudra malgré tout négocier de nouveaux créneaux d'atterrissage – les droits de trafic –, que Toulouse pourrait obtenir sans trop de difficulté, au regard de la saturation des aéroports parisiens. Les observateurs y voient en tout cas l'opportunité de capter une partie de 100 millions de voyageurs chinois annuels.
Le développement économique de la région
L'économie régionale pourrait en effet avoir beaucoup à gagner d'une augmentation significative du nombre de voyageurs à Toulouse-Blagnac. La Ville rose pourrait dans un premier temps devenir une plateforme pour les voyageurs lointains se rendant à Paris ou dans d'autres villes européennes. L'aéroport de Toulouse-Blagnac a montré qu'il pouvait accueillir des appareils long-courriers lors de l'éruption d'un volcan islandais, en avril 2010. Le nuage de cendres alors ainsi obligé Air France à déporter ses vols avions de Hong Kong ou Dubaï vers Toulouse…
Prestige international
Avec de telles liaisons aériennes, Toulouse serait en pointe dans les échanges avec les universités chinoises et faciliterait les flux d'affaires avec les entreprises chinoises déjà initiés par plus d'une cinquantaine de PME régionales, notamment vers la province du Sichuan. Blagnac deviendrait une tête de pont enviée pour l'Asie, zone du monde qui connaît aujourd'hui la plus forte croissance.
La Dépêche du Midi
www.ladepeche.fr a écrit:EXCLUSIF : l'aéroport de Toulouse vendu aux Chinois
Publié le 05/12/2014 à 07:35, Mis à jour le 05/12/2014 à 10:51
Dans une interview exclusive à «La Dépêche», le ministre de l'économie a annoncé la victoire du consortium chinois pour le rachat de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Allié aux Canadiens, le groupe chinois rachète 49,9 % du capital.
Ils étaient déjà en pôle position depuis plusieurs semaines. Le consortium chinois allié techniquement au Canadien Lavalin vient d'être choisi par l'état pour racheter 49,9 % de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Toutefois, les Chinois pourraient dans un second temps céder jusqu'à 16 % de leur participation à un investisseur français type Caisse des dépôts, EDF Invest ou encore Crédit Agricole Predica. (...)
G.E. a écrit:Les Chinois veulent contrôler quelques portes d'entrées stratégiques. Toulouse est idéalement situé (entre Bordeaux, Marseille et Barcelone) avec un trafic captif (le train n'étant pas compétitif dans le secteur pour les longues distances), on peut comprendre leur intérêt.
rerefr a écrit:La stratégie de la Chine pour contrôler tous les ports et aéroports atteint donc maintenant la France.
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