Biglower a écrit:Si je ne m'abuse il y avait justement eu une condamnation pour entente.
AFP/Le Figaro a écrit:Aéroports/Esp.: privatisation repoussées
AFP Publié le 13/10/2011 à 17:38
Les privatisations des aéroports de Madrid et Barcelone ont été repoussées jeudi au-delà des élections législatives du 20 novembre, un nouveau coup dur pour le gouvernement socialiste, qui a déjà dû renoncer à l'entrée en Bourse de la loterie nationale. Ces deux opérations auraient dû apporter plus de 12 milliards d'euros, bienvenus pour alléger la dette publique - 65,2% du PIB - d'un pays constamment sous l'oeil inquiet des marchés.
En rajoutant la privatisation de 49% de l'organisme de gestion aéroportuaire Aena, pour lequel aucun calendrier n'a finalement été annoncé, le pays aurait vu ses besoins de financement, pour 2011, réduits de manière considérable. Ils seraient passés de 45 milliards d'euros à 30-31 milliards, avait assuré en décembre 2010 la ministre de l'Économie Elena Salgado.
"Cela veut dire, moins de pression pour recourir au marché" obligataire, commente Miguel Maté, directeur général de la maison de courtage Tressis. L'intention du gouvernement était de boucler ces trois processus avant les élections, qui devraient, selon les sondages, voir le retour au pouvoir de l'opposition de droite du Parti populaire (PP).
Les Echos, le 12/01/2012, a écrit:Trafic en berne à l'aéroport de Marseille Provence en 2011
Le 3e aéroport de province enregistre un recul de plus de 2 % en 2011, imputable à la fois au départ de la base de Ryanair et à l'impact du printemps arabe. Il espère une meilleure saison grâce au déploiement de l'offre d'Air France.
L'euphorie aura été de courte durée. Après l'inauguration de son aéroport low cost qui s'est traduit par la croissance ininterrompue de son trafic voyageurs depuis 2007, l'aéroport de Marseille Provence, 3 e régional derrière Lyon et Nice, a perdu 2,1 % de ses passagers, à 7,36 millions, une première depuis quasiment une décennie. « Nous avons pris de plein fouet l'impact du printemps arabe et la délocalisation des avions basés de la compagnie Ryanair », a commenté le directeur de la plate-forme en dévoilant les résultats de l'année.
Le trafic sur la province, qui était majoritairement assuré par la compagnie irlandaise, affiche ainsi un recul de 19,4 % qui s'ajoute à un trafic national en berne (- 4,1 %) écrasant les performances de l'avion face au TGV vers Paris (+ 6,9 %). Le trafic international subit le même sort avec des chutes violentes de 56 % par exemple sur l'Egypte, 30 % sur la Tunisie, 17 % sur le Maroc et 45,6 % sur le reste de l'Afrique, conséquence du classement en zone à risque de nombreuses régions sous la menace d'Aqmi.
« C'est une année charnière », plaide Eric Régis, qui voit dans les plus récentes décisions commerciales quelques raisons de positiver le millésime 2012. Après des mois de négociations, le retour en force de Ryanair et l'implantation de la nouvelle base Air France devrait ainsi profiter aux passagers. A elles seules, les deux compagnies opèreront presque deux fois plus de lignes, avec un total de 62 destinations (dont 28 pour Air France) « majoritairement non concurrentielles » au programme. Elles s'ajoutent aux offres proposées par d'autres nouvelles compagnies, comme Vueling (Barcelone), Twin Jet (Pau et Toulouse) ou Jet4you (Agadir, Marrakech) qui portent le total des lignes aériennes directes à 138. « Avec cette offre de vols directs à des tarifs compétitifs, nous avons toutes les raisons de croire à la croissance et à la reconquête de notre marché naturel, capté par Nice et Toulon », assure Eric Régis. Au total, le trafic pourrait augmenter de 12 à 14 %, pour atteindre 8,3 millions de passagers cette année.
Faciliter la vie des passagers
Le montant des investissements alloués à la communication - objet d'une enquête de Bruxelles qui met notamment en doute la légalité de certains contrats publicitaires -n'a pas été communiqué. On sait en revanche que l'aéroport déploiera une nouvelle organisation pour « faciliter l'accès et l'embarquement des passagers ». La desserte des navettes vers Marseille a été augmentée et son prix réduit ; 500 nouvelles places de parking ont été créées ; une offre coupe-file a été mise en place ; enfin, les contrôles d'immigration seront automatisés avec la mise en place du service biométrique de passage aux frontières, Parafe, déjà opérationnel dans les aéroports parisiens. La région attend beaucoup du retour à la croissance : 200 entreprises et 5.000 salariés dépendent de l'aéroport pour un impact évalué à 500 millions d'euros de retombées directes.
Paul Molga, Les Echos
CORRESPONDANT À MARSEILLE
Les Echos, le 12/01/2012, a écrit:Les autres plates-formes de province enregistrent des hausses record
Dans la plupart des cas, c'est le trafic des compagnies low cost qui a dynamisé l'activité portant parfois les trafics à des niveaux record.
A l'image de l'aéroport international Nice Côte d'Azur qui a enregistré une hausse de son trafic de 8,5 % pour 2011 (10,4 millions de passagers), dépassant ainsi de 0,2 % son précédent record historique de 2007 (« Les Echos » du 3 janvier), les plates-formes de province ont aligné l'année dernière de belles performances.
Grâce à une deuxième année de progression à plus de 10 %, soit plus de 800.000 nouveaux passagers sur vingt-quatre mois, Bordeaux -Mérignac a franchi en décembre la barre historique des quatre millions de passagers. Dont plus de 1,5 million sont des passagers à l'international. Malgré cette augmentation, le mouvement d'avions n'a, lui, progressé que de 7 %. La moitié de la croissance provient des neuf compagnies low cost. Un succès qui ne se dément pas depuis la construction du terminal Billi inauguré l'an dernier et qui a accueilli près d'un quart des passagers de l'aéroport, dont 480.000 pour easyJet et 200.000 pour Ryanair. Le trafic fret a, en revanche, reculé de 4 %, de même que celui des charters, en baisse de 7 %, pénalisé par les événements dans les pays arabes.
Lyon-Saint-Exupéry a atteint son objectif de trafic et annonce 8,437 millions de passagers, en hausse de 5,7 %. Et ce malgré la dernière grève du personnel de sûreté pendant les fêtes de Noël qui s'est traduite par un retrait de 2,6 % du trafic en décembre. En 2011, les vols low cost, au premier rang desquels ceux opérés par easyJet, ont tiré la croissance en affichant une augmentation de 19,9 %. Ils représentent désormais 17,7 % de l'activité et pour faire face à ce décollage l'aéroport s'est doté de capacités supplémentaires en mettant en service en novembre un nouveau satellite dédié. Air France s'octroie une part de marché qui se situe autour de 40 %.
Le trafic de l'aéroport de Toulouse-Blagnac a augmenté de 9,1 % en 2011 et frôle les 7 millions de passagers (6,988 millions exactement). C'est le trafic international qui a le plus progressé (+ 11,7 %), devant le national (+ 8,4 %). Cette croissance, la plus forte depuis quinze ans, est due notamment au développement des vols low cost qui ont atteint 23,5 % dutrafic total en 2012 contre 19 % en 2011. Ainsi, Vueling, filiale d'Iberia, a implanté une base en avril pour lancer huit destinations, easyJet (2e compagnie derrière Air France) a ouvert deux nouvelles lignes. L'offre augmentera considérablement en avril 2012 avec l'implantation d'une base régionale d'Air France de 10 avions pour lancer 16 nouvelles destinations en Europe et dans le bassin méditerranéen, et d'une base d'easyJet avec 1 avion et 6 destinations. « Nous prévoyons une progression à deux chiffres du trafic en 2012 », dit Jean-Michel Vernhes, président du directoire de la société aéroportuaire.
L'EuroAirport Bâle-Mulhouse-Fribourg voit, lui, son trafic s'envoler au-delà des 5 millions de passagers. Son positionnement comme alternative à Zurich a remporté un franc succès en 2011, puisque la plate-forme dont le statut trinational est unique au monde, pulvérise son précédent record historique de 2007.
A Nantes Atlantique, le trafic a progressé d'environ 6 % en 2011, approchant les 3,2 millions de passagers, selon des estimations provisoires. L'activité a été portée par le trafic régulier international (+ 23 % en octobre, + 15 % en novembre).
SERVICE RÉGIONS AVEC LES CORRESPONDANTS
Philippe Moreau, Frank Niedercorn, Didier Bonnet et Emmanuel Guimard
AFP le 11/01/2012 à 19:42 a écrit:Aéroports : il faut une décision en 2012 sur la liaison Bordeaux-Mérignac (préfet)
Le préfet de Gironde et d'Aquitaine Patrick Stefanini a demandé avec insistance mercredi que soit prise en 2012 une décision en vue d'améliorer le trafic entre Bordeaux et son aéroport situé sur la commune limitrophe de Mérignac, qui fait partie des quatre aéroports dont le gouvernement veut ouvrir le capital.
Au sujet de cette ouverture, qui concerne les aéroports de Bordeaux, Lyon, Montpellier et Toulouse, M. Stefanini a considéré qu'après avoir été "un peu au frigo" depuis l'an dernier, les discussions allaient reprendre, et qu'à son avis "on n'attendra pas juin ou juillet pour cela".
Le président PS de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB), Vincent Feltesse, a rappelé mercredi dans un communiqué en réponse au préfet que "la réalisation d'une liaison directe Mérignac aéroport-Bordeaux est déjà une priorité affichée par la CUB" et que "les conclusions des études" sur la faisabilité de cette liaison, notamment, "sont attendues pour la fin 2012".
"C'est sur ces bases que seront arrêtées les priorités et les modalités de développement du réseau de transports de la CUB", a ajouté M. Feltesse qui accueille avec "satisfaction l'intérêt manifesté par l'Etat pour ce projet" pour lequel "il ne manquera pas de la solliciter pour un accompagnement financier".
Le préfet a souligné que l'aéroport, qui a pourtant enregistré une hausse appréciable de 12,4% de son trafic passagers en 2011, à 4,11 millions, est très mal desservi.
Un seul bus omnibus y mène depuis le centre-ville, ainsi qu'une navette baptisée Jet Bus, qui circule toutes les 45 mn seulement depuis la gare, et met 45 mn également pour atteindre l'aéroport, quand la circulation est correcte.
"Dans une économie libérale, la première responsabilité de l'Etat est de fournir aux acteurs économiques des infrastructures performantes, notamment en matière de transports", a lancé le préfet.
Pour lui, "il faut qu'on prenne en compte les besoins des usagers et que 2012 soit l'année de la décision", puisque "tout le monde semble d'accord pour dire qu'il faut faire cette liaison".
"On sait que si on envisage un investissement ferroviaire ça va être compliqué; or mes services me disent qu'il y a peut-être d'autres solutions, sous forme de navette ou de bus en site propre", a lancé M. Stefanini, qui a souligné qu'actuellement le temps de liaison était rendu "aléatoire par les embouteillages" réputés de l'agglomération bordelaise.
Il a indiqué qu'une décision pouvait être prise cette année, "sans pour autant bousculer l'échéancier du président Feltesse". M. Feltesse, par ailleurs membre de l'équipe de campagne de François Hollande, a lancé en décembre un "Grenelle des mobilités", une réflexion de six mois sur l'amélioration de la circulation dans la CUB.
djakk a écrit:L'avion se démocratise, les nouvelles lignes TGV arriveront trop tard …
djakk a écrit:L'avion se démocratise, les nouvelles lignes TGV arriveront trop tard …
Gilles V a écrit:djakk a écrit:L'avion se démocratise, les nouvelles lignes TGV arriveront trop tard …
En supposant que le flot d'argent gratuit qui inonde le modèle low-cost continue à durer, ce qui, à long terme, n'est pas garanti. Continuons à construire ces lignes.
djakk a écrit:Quel argent gratuit ? Tu veux parler des subventions à Ryanair ? Il me semble qu'EasyJet fonctionne sans subventions, et est même plus performant et plus développé que Ryanair …
Gilles V a écrit:djakk a écrit:Quel argent gratuit ? Tu veux parler des subventions à Ryanair ? Il me semble qu'EasyJet fonctionne sans subventions, et est même plus performant et plus développé que Ryanair …
Les billets font pas les mêmes prix non plus, je crois?
Les Echos a écrit:Vers une ouverture du capital des aéroports régionaux
Le gouvernement songe à relancer le dossier de l'ouverture du capital des aéroports régionaux français, un processus envisagé mais abandonné sous la présidence Sarkozy.
Vers une ouverture du capital des aéroports ? - AFP
L'État envisage un ouverture du capital des aéroports régionaux. "C'est une possibilité (..) les acteurs locaux sont très favorables", a déclaré une source proche du dossier, qui a cependant insisté sur le fait qu'une telle opération devrait être faite "en très bonne intelligence" avec ces derniers.
L'État a décentralisé en 2004 la gestion aéroportuaire au niveau des collectivités locales, qui détiennent aujourd'hui 15% environ des grands aéroports régionaux, aux côtés des chambres de commerce et d'industrie (25%) et de l'État (60%). "Il y a des entreprises non cotées sur lesquelles il ne faut pas s'interdire de réfléchir, par exemple les aéroports de province", a ajouté une autre source. "Il reste à savoir comment le faire et à quelles conditions, il ne s'agit pas de vendre ces aéroports."
La loi de 2005 autorisant l'ouverture du capital d' Aéroports de Paris a prévu de surcroît la transformation des grandes plates-formes régionales en sociétés anonymes, rendant possible l'entrée d'investisseurs privés. L'agence des participations de l'Etat (APE) avait engagé sous la présidence de Nicolas Sarkozy une réflexion sur la cession partielle des participations de l'Etat dans les aéroports régionaux français, mais le processus n'avait pas débouché avant la présidentielle de 2012.
Les Échos a écrit:Le gouvernement annonce ce vendredi la mise en vente par l’Agence des participations de l’Etat des 60 % du capital d’Aéroport Toulouse Blagnac qu’il détient.
Le gouvernement Fillon y avait renoncé , le gouvernement Valls va le faire : l’ouverture du capital des grands aéroports régionaux est lancée. Dans un communiqué commun publié ce vendredi après-midi, Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes Publics, et Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement Productif et du Numérique, annoncent « avoir demandé à l’Agence des participations de l’Etat (APE) d’engager une procédure de cession de la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac ». L’opération, précisent les deux ministères, « se réalisera dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres, ouverte et transparente, lui permettant de céder immédiatement jusqu’à 49,99 % du capital, assortie d’une option de vente pour le solde ».
Sélection de l’acquéreur
L’Etat détient aujourd’hui 60 % du capital d’Aéroport Toulouse Blagnac, aux côtés de la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse qui en détient 25 %, et des collectivités territoriales (région Midi-Pyrénées, département de Haute-Garonne, Communauté urbaine de Toulouse Métropole) qui en possèdent chacune 5 %. « La Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse sera également invitée à céder une fraction de sa participation aux côtés de l’Etat, si elle en exprime l’intention », indique le communiqué commun. La sélection de l’acquéreur devrait aboutir en novembre prochain.
François Fillon avait caressé le projet de cession des 60 % du capital des aéroports de Lyon, Bordeaux, Toulouse et Montpellier détenus par l’Etat, qui devait rapporter 500 millions d’euros. Le 26 juillet 2011, le Premier ministre de l’époque avait tenté de débloquer le dossier, en écrivant aux élus locaux pour tenter de les rassurer et en leur laissant un délai de réflexion supplémentaire jusqu’au 15 septembre. Face à l’opposition des élus des collectivités territoriales, le gouvernement avait dû abandonner le projet.
Pour Bercy aujourd’hui, « cette opération s’inscrit pleinement dans le cadre des lignes directrices de l’Etat actionnaire définies par le gouvernement : elle permettra à l’Etat de se désengager à terme du capital de la société tout en s’assurant, par son rôle de concédant et de régulateur, de la résilience économique de l’aéroport et du respect des exigences liées au service public aéroportuaire ».
Le Figaro a écrit:L'État engage la privatisation des aéroports de province
L'aéroport de Toulouse-Blagnac sera le premier à être privatisé, a annoncé vendredi l'Agence des participations de l'État (APE). Mais si l'opération de cession se passe bien, d'autres devraient suivre. Selon nos informations, Nice, le plus cher, devrait suivre.
La liste des aéroports de province à privatiser est longue. Et quelques belles pépites sont attendues: Nice en tête, puis Lyon. Toulouse, en troisième position, devrait rapporter quelques centaines de millions d'euros. Les aéroports de moins grande importance, ceux de Bordeaux, Montpellier et Strasbourg font actuellement l'objet de discussions entre l'État et les régions dans le cadre de la loi de décentralisation. Les collectivités pourraient vouloir conserver un pouvoir de mise en concession de ces aéroports.
Le choix de Toulouse est le résultat d'une négociation fructueuse entre l'APE, la chambre de commerce et les collectivités. L'État a annoncé avoir engagé le processus de cession des 60 % détenus dans la plateforme toulousaine. À ses côtés, la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Toulouse en détient 25 % et les collectivités (région Midi-Pyrénées, département de la Haute-Garonne, la communauté urbaine de Toulouse Métropole) possèdent le reste. La chambre de commerce et d'industrie «sera également invitée à céder une fraction de sa participation aux côtés de l'État, si elle en exprime l'intention», précise l'APE. La procédure d'appel d'offres est donc enclenchée. Le nom de l'acquéreur devrait être connu en novembre prochain.
L'État relance un processus qu'il avait abandonné en 2011 faute d'accord avec les collectivités. Plus que jamais, les pouvoirs publics ont besoin d'argent. Ces fonds pourraient permettre à l'État de financer des projets d'investissements.
Plutôt que relancer une opération globale, comme elle l'avait envisagé en 2011, l'APE a changé de méthode et compte privatiser aéroport par aéroport. Le calendrier n'est pas encore arrêté fixé.
G.E. a écrit:L'Etat sacrifie encore ses pépites sur l'autel du court-terme...
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