France Bleu Occitanie a écrit :
LGV Bordeaux-Toulouse : début des travaux en 2022
Le calendrier de la ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux est dévoilé ce mardi. Les travaux commenceront en 2022 et dureront sept ans selon Jean-Louis Chauzy, président du conseil économique social et environnemental régional d'Occitanie.
Jean-Louis Chauzy sur France Bleu Occitanie
Les premiers coups de pioche de la LGV Toulouse-Bordeaux sont prévus pour 2022 et les travaux doivent durer sept ans. Ce sont les annonces sur France Bleu Occitanie de Jean-Louis Chauzy, président du conseil économique social et environnemental régional et d'Eurosud Team. Cette future ligne à grande vitesse doit permettre de relier Toulouse à Paris en un petit peu plus de trois heures. Le chantier débutera par les sorties de métropoles (Bordeaux et Toulouse) puis la suite de la ligne.
Le calendrier
L'arrivée de la LGV d'ici 2030 est toujours tenable selon Jean-Louis Chauzy : "C'est possible grâce au père-noël qui est passé pour nous le 24 décembre et pas le 25 [Le projet fait partie de la Loi d'orientation des mobilités depuis le 24/12, ndlr], nous sommes donc calés sur le plan législatif et sur le modèle financier ce qui n'était jamais arrivé. Nous estimons donc qu'il ne faut pas perdre de temps et savoir rassembler tous les grands élus du sud-ouest et pas seulement de la région Occitanie".
Sept ans de travaux avec des premiers coups de pioche en 2022 [...] si on n'y arrive pas on ne pourra pas dire que c'est la faute au voisin — Jean-Louis Chauzy
En juin dernier, l'Assemblée nationale a voté un amendement du gouvernement prévoyant la création de "sociétés de projets de financement". Cet amendement va permettre aux collectivités d'organiser le financement et la réalisation des travaux de la future LGV. À ce sujet, les négociations sont en cours précise Jean-Louis Chauzy : " Ce projet [des sociétés de projets de financement, ndlr] va être porté à la connaissance des ministères [..] Nous avons deux mois pour le faire puisque la loi prévoit que l'ordonnance sera prise au bout de deux ans pour créer cette société de projet". Cette société devrait être créée d'ici 2022.
Les collectivités ont donc deux ans pour "régler tous les problèmes, le tracé, l'achat du foncier", explique Jean-Louis Chauzy.
Le financement
Les travaux de la LGV entre Bordeaux et Toulouse sont estimés à 7 milliards d'euros. Pour ce faire, le recours à un emprunt "sur quarante ou cinquante ans", sera réalisé précise Jean-Louis Chauzy. 5.000 emplois pourraient être créés.
Jean-Louis Chauzy confirme la création d'une taxe sur les bureaux des sociétés pour financer le projet. "Pour renforcer la position de la Région Occitanie, avec Alain Di Crescenzo, Président de la CCI Occitanie, nous avons co-signé un projet dans lequel les entreprises accepteront le principe d'une taxe sur les bureaux [...] qui sera dédiée au remboursement de l'emprunt", détaille Jean-Louis Chauzy. Cette taxe est en cours de négociation.
Un calendrier contesté par les opposants
Jean-Robert Thomas, président de l'association LGVEA (Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan) basée à Saint-Médard d'Eyrans estime que le président du CESR Occitanie fait du lobbying et ne tient pas compte du contexte socio-économique ni de l'avis du conseil d'orientation des infrastructures qui parlerait de début des travaux en 2030 selon lui.
benj a écrit:Début des travaux à partir de 2022
FDH a écrit:benj a écrit:Début des travaux à partir de 2022
C'est prématuré comme annonce (26 jours trop tôt).
G.E. a écrit:Le titre de l'article est trompeur, tout comme son contenu. Il s'agit de vagues intentions.
LGV Bordeaux-Toulouse : les élus locaux réclament en vain une réunion au gouvernement
Publié le 05/03/2020 à 05:14 , mis à jour à 07:21
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LGV Bordeaux-Toulouse : les collectivités locales s'impatientent
Jessica Ibelaïdene, le 02/03/2020 à 11:11[*]
Toulouse. Les collectivités insistent pour la LGV Bordeaux-Toulouse
Publié par La rédaction
01/03/2020 - 08:25[*]
LGV Bordeaux-Toulouse : les opposants déboutés par la Cour d'appel de Bordeaux
Par Pierrick Merlet | 01/04/2020, 18:20 | 698 mots
Nouvelle victoire juridique pour Toulouse Métropole et la Région Occitanie, dans le projet de la LGV Toulouse-Bordeaux.
La Cour administrative d'appel de Bordeaux a débouté les opposants au projet de la LGV Bordeaux-Toulouse, dans une décision rendue le 12 mars. Un recours qui portait plus particulièrement sur les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse. Néanmoins, cette victoire juridique pour les porteurs du projet (les collectivités locales) est "bloquée" par l'absence de progrès sur le plan politique. Toulouse Métropole et la Région Occitanie n'ont toujours pas eu de réunion avec le gouvernement pour définir les recettes qui financeront cette liaison ferroviaire. Les détails.
Le MONITEUR - LGV Bordeaux-Toulouse: une décision de justice relance le projet
Béatrice Girard | le 27/04/2020 | Gironde, Haute-Garonne, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, GPSO
Le grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO) reprend des couleurs. La cour administrative d’appel de Bordeaux vient en effet de revalider la déclaration d’utilité publique des aménagements ferroviaires nord de Toulouse qui avait pourtant été annulée en 2018.
Malgré la crise sanitaire, la nouvelle n’est pas passée inaperçue parmi les fervents défenseurs de la LGV Bordeaux-Toulouse et du GPSO. Ce grand projet prévoit la création de nouvelles lignes ferroviaires entre Bordeaux et Toulouse et entre Bordeaux et Dax.
« Nous ne sommes pas dupes, compte tenu du contexte, le calendrier de mise en œuvre du GPSO sera sans doute encore décalé de plusieurs mois, tempère Valérie Cormier, la directrice d’Euro Sud Team. Néanmoins cette décision administrative qui était absolument indispensable relance et crédibilise le projet », se félicite-t-elle.
L’association de lobbying Euro Sud Team regroupe, entre autres, les collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, la Fédération du bâtiment et des travaux publics et quelques grands noms du BTP, comme Colas Sud-Ouest, Malet, ou Razel Bec...
Un seul et unique projet
Selon ce jugement, les aménagements ferroviaires nord de Toulouse (AFNT), les aménagements ferroviaires sud de Bordeaux (AFSB) et les lignes nouvelles à créer, ne forment qu’un seul et unique projet. « C’est loin d’être un détail car le gouvernement avait fait, avant la promulgation de la loi LOM, une proposition de phasage pour ces travaux, or les collectivités y sont fermement opposées, rappelle Valérie Cormier. En effet phaser un tel projet impliquerait de faire des raccordements provisoires très coûteux. »
Au sud de Bordeaux, les travaux prévoient notamment l’aménagement de voies existantes entre Bordeaux Saint-Jean et la gare de triage d’Hourcade à Bègles ; le réaménagement de plusieurs gares TER qui seront équipées de voies d’évitement et la suppression de six passages à niveau.
Après la revalidation de la DUP, les acquisitions foncières et les premières phases d’études sont attendues. « Nous comptons pour cela sur la création de la société de projet permise par la loi LOM adoptée fin 2019, sans doute dans un nouveau calendrier », indique Valérie Cormier. La loi LOM imposait en effet que la société de financement voit le jour d’ici le 31 décembre 2021.
G.E. a écrit:Les faits sont hélas têtus : la LGV Bordeaux - Toulouse a reçu une DUP le 2 juin 2016 et depuis l'Etat a fait traîner lamentablement ce dossier.
A l'approche des régionales, on réveille le projet, mais après ?
LGV : comment Toulouse a réussi à mettre Paris à 3 heures de train
La ligne à grande vitesse fera gagner une heure aux voyageurs entre Toulouse et Paris rendant le train compétitif par rapport à l’avion.La ligne à grande vitesse fera gagner une heure aux voyageurs entre Toulouse et Paris rendant le train compétitif par rapport à l’avion. AFP - MEHDI FEDOUACH
LGV Bordeaux-Toulouse, Occitanie, Toulouse
Après la mobilisation de la Région Occitanie et de Toulouse Métropole, Jean Castex le Premier ministre a annoncé par courrier l’engagement de l’État à hauteur de 4,1 milliards en faveur de la LGV Bordeaux-Toulouse. Début des travaux espéré à la mi-2024. Une étape décisive.
Toulouse aura bien sa LGV. Dans un courrier envoyé ce mercredi 28 avril à Carole Delga et Jean-Luc Moudenc, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que l’État s’engagera à hauteur de 4,1 milliards d’euros dans le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Une victoire après des années de combat pour amener la LGV dans la capitale d’Occitanie, dernière métropole à ne pas être raccordée au réseau de lignes à grande vitesse.
Dimanche, la présidente (PS) de la Région et le président (LR) de Toulouse Métropole ont mis la pression et corédigé un communiqué pour exiger du gouvernement des décisions rapides sur ce projet. L’État venait de débloquer plus d’un milliard d’euros pour une autre ligne à grande vitesse entre Marseille et Nice. Mais toujours pas d’annonce pour l’Occitanie… Dans la foulée, La Dépêche du Midi a lancé ce mardi une pétition en faveur de cette ligne qui doit rapprocher Toulouse de Paris.
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La création d’un RER autour de Toulouse
Selon nos informations, le Premier ministre a donc annoncé un financement conséquent de l’État à hauteur de 4,1 milliards d'euros pour aménager les 200 kilomètres de LGV. Le financement du GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) sera assuré pour 40% par l’Etat et 40% par les collectivités (principalement les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine, les métropoles de Toulouse et Bordeaux) à travers une société de financement créée après la loi LOM. L’État souhaite aussi obtenir l’aide de l’Europe à hauteur de 20%.
Les chiffre clés des LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan.Les chiffre clés des LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan. DDM
Selon Matignon, la création de cette société de financement permettra d’accélérer le démarrage du chantier. La finalisation du montage financier est attendue d’ici la fin de l’été 2021 après d’ultimes discussions. « On peut espérer un démarrage du chantier à la mi-2024 au lieu de 2029. Cela est rendu possible par la création de cette société de financement, que le Premier ministre pousse fortement depuis sa nomination » précise Matignon qui ne s’engage pas sur une date d’achèvement des travaux.
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Autre bonne nouvelle pour la région annoncée dans le courrier de Jean Castex : l’enquête publique pour l’autre ligne nouvelle Montpellier-Perpignan sera lancée (pour la partie Montpellier-Béziers) « avant la fin d’année 2021, ce qui permettra de déclarer l’utilité publique en 2022. Un autre dossier sur lequel le Premier ministre s’implique personnellement ».
« Jean Castex a relancé le dossier »
La LGV Bordeaux-Toulouse mettra la capitale d’Occitanie à environ trois heures de Paris contre quatre actuellement. Elle bénéficiera aux usagers toulousains mais aussi de toutes les lignes régionales grâce aux TER qui desservent Matabiau. Un usager tarnais ou lotois gagnera lui aussi une heure sur son temps de trajet vers Paris. Enfin, la Région veut profiter de la construction de voies nouvelles pour désengorger le réseau ferroviaire autour de Toulouse et mettre en place un véritable RER.
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Pour Carole Delga, la présidente de la Région, « c’est une étape décisive. Cela fait quatre ans que nous demandions une participation chiffrée de l’État. Nous revenons de loin : Emmanuel Macron a bloqué tous les projets de LGV pendant trois ans. On peut remercier Jean Castex d’avoir relancé ce dossier et le dialogue avec l’Etat depuis septembre 2020. » La présidente de la Région attend désormais la signature d’une convention de financement qui permettra de finaliser le calendrier. Cette fois, Toulouse et l’Occitanie ont bien décroché leur LGV. Carole Delga espère « une mise en service à l’horizon 2030. »
Une victoire après des années de combat pour amener la LGV dans la capitale d’Occitanie, dernière métropole à ne pas être raccordée au réseau de lignes à grande vitesse.
frantz58 a écrit:Certains ne manquent pas de culot, car quand on lit cette phrase :Une victoire après des années de combat pour amener la LGV dans la capitale d’Occitanie, dernière métropole à ne pas être raccordée au réseau de lignes à grande vitesse.
Ah bon ?! Je n’étais pas au courant que Rouen, Brest, Nantes, Orléans, Clermont-Ferrand, Toulon, Nice, Saint-Etienne ou encore Grenoble avait une LGV qui les desservait.
G.E. a écrit: Il mettra Toulouse à 3h10 de Paris (et non 3h !) pour les rares trains directs. Sinon, on sera sur du 3h20/30 en moyenne. Ce sera toujours un progrès par rapport à la situation actuelle.
tml a écrit:D'ailleurs, Il n'a jamais été envisagé dans le GPSO de faire un contournement ferroviaire de Bordeaux ?
tml a écrit:Et aller, tant qu'on y est couplons cette infra avec le grand contournement autoroutier de Bordeaux !
G.E. a écrit:tml a écrit:D'ailleurs, Il n'a jamais été envisagé dans le GPSO de faire un contournement ferroviaire de Bordeaux ?
C'était un hypothétique éventualité à très long terme. En tout cas, jamais sérieusement étudié.
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