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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Dim 02 Mai 2021 19:55
par Guillaume
G.E. a écrit:
tml a écrit:D'ailleurs, Il n'a jamais été envisagé dans le GPSO de faire un contournement ferroviaire de Bordeaux ?


C'était un hypothétique éventualité à très long terme. En tout cas, jamais sérieusement étudié.

tml a écrit:Et aller, tant qu'on y est couplons cette infra avec le grand contournement autoroutier de Bordeaux ! 8)


Qui lui a été sérieusement étudié, mais sans suite.


Il me semble que le contournement LGV avait été envisagé mais pour gagner du temps il fallait contourner par l’est et donc traverser les vignes Saint-Emilion. De plus la mode n’est plus aux gares TGV loin du centre des métropoles. Donc sans suite.

Pour le contournement autoroutier, ça devait être par l’ouest avec le viaduc géant sur la Gironde et traversée des vignes du Médoc. Maintenant que l’A630 est bientôt élargie intégralement, ça ne devrait jamais se faire.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mer 29 Sep 2021 08:37
par colvert
Les opposants déboutés en Conseil d’État. Il n'y à plus qu'à financer les travaux.
https://www.ouest-france.fr/economie/tr ... 1fbac55cd7
LGV Bordeaux-Toulouse : le Conseil d’État donne son feu vert et lève le dernier obstacle
Le Conseil d’État a rejeté, lundi 27 septembre, la demande d’annulation de déclaration d’utilité publique (DUP) d’un collectif d’opposants et ouvert la voie d’une ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse.
Ouest-France Avec AFP Publié le 28/09/2021 à 16h21

Toulouse à 3 heures de Paris, via Bordeaux, ce n’est pas encore pour bientôt mais le chantier de la Ligne à grande vitesse est sur de bons rails. Lundi 27 septembre, le Conseil d’État a levé le dernier frein en rejetant la demande d’annulation de déclaration d’utilité publique (DUP) déposée par un collectif d’opposants.
Toulouse-Paris en 3 heures

Le projet porte sur 222 kilomètres, mais l’opposition du collectif d’associations, d’élus et de collectivités de Gironde et du Lot-et-Garonne portait sur un tronçon d’une dizaine de kilomètres compris entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans. Son rejet par la plus haute juridiction administrative française entérine définitivement le lancement de cette ligne, déclarée d’utilité publique et urgente en 2016.

Elle mettra Toulouse à un peu plus de 3 heures de Paris, contre 4 heures 10 aujourd’hui, en passant par Bordeaux et en empruntant 55 kilomètres en commun avec la ligne Bordeaux-Dax.

Un projet à 9,5 milliards d’euros
En avril 2021, on évoquait un possible démarrage du chantier en 2024 pour une mise en circulation en 2030. À voir comment se traduira le temps pris par le Conseil d’État pour prendre sa décision. Côté finance, l’État s’est engagé à verser 4,1 milliards d’euros pour la construction, soit environ 40 % du coût total. Les collectivités (régions, départements et agglomérations d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine) devraient se partager 40 % et les 20 % restants seront abondés par des fonds européens.

Une LGV qui marque la fin de la pause
« Toulouse était la dernière grande métropole française à ne pas être desservie par une LGV », indiquait Matignon en avril alors que Jean Castex s’engageait par courrier auprès de Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, et de Jean-Luc Moudenc, maire (LR) de Toulouse, à financer une partie du projet.

Il signait ainsi la fin de la pause décrétée par Emmanuel Macron au début de son mandat, sur le lancement de coûteux chantier de LGV. Les dernières lignes à grande vitesse ont été mises en service en juillet 2017 (Bretagne-Pays de la Loire et Sud-Europe-Atlantique), et en juillet 2018 pour le contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier. Après Montpellier-Perpignan à venir, puis les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne pourraient ensuite réveiller les désirs de grande vitesse des élus bretons ou du grand Est…

https://www.sudouest.fr/economie/lgv/li ... 231474.php
Ligne à Grande Vitesse Bordeaux – Toulouse : le Conseil d’Etat rejette le recours des associations
C’est, après celle de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 17 octobre 2019, la deuxième décision défavorable aux détracteurs du projet. © Crédit photo : Archives Guillaume Bonnaud / SUDOUEST
Par ALP
Publié le 27/09/2021 à 17h06
Mis à jour le 27/09/2021 à 17h43

Les opposants au projet réclamaient l’annulation de la déclaration d’utilité publique (DUP) accordée le 25 novembre 2015 aux travaux d’aménagement du réseau ferroviaire sud de Bordeaux (AFSB)

Un coup d’arrêt pour les opposants au projet et une bonne nouvelle pour les promoteurs de la LGV Bordeaux-Toulouse. Ainsi peut-on lire la décision que vient de rendre la section du contentieux du Conseil d’Etat. Les juges ont rejeté ce lundi 27 septembre la demande d’une dizaine d’associations emmenées par Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan (LGVEA) et épaulés par la communauté de communes de Montesquieu, qui réclamaient l’annulation de la déclaration d’utilité publique (DUP) accordée le 25 novembre 2015 aux travaux d’aménagement du réseau ferroviaire sud de Bordeaux (AFSB).

C’est, après celle de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 17 octobre 2019, la deuxième décision défavorable aux détracteurs du projet.
Sur le même sujet

CHRONOLOGIE – La LGV Bordeaux-Toulouse pourrait être mise en service en 2030. La ligne qui a mis Bordeaux à 2h04 de Paris le 2 juillet 2017 a connu un vrai succès avec une augmentation de 50 % du trafic sur la ligne en un an. Retour sur un projet titanesque qui a mis 25 ans pour voir le jour et ses prolongations.

La deuxième décision défavorable pour les détracteurs du projet
Les juges, comme les y avait invités le rapporteur public lors de l’audience du 9 septembre dernier, n’ont pas retenu les arguments avancés par les associations. Les requérants critiquaient notamment l’insuffisance de l’évaluation économique et sociale sur laquelle le préfet s’était appuyé pour accorder la DUP aux travaux, et contestaient le fait qu’un document, le « protocole d’intention pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Atlantique » signé en 2008 entre l’Etat, Réseau Ferré de France et des collectivités locales, puisse être invoqué pour considérer que les dépenses avaient été correctement évaluées.

LGVEA et ses co-requérants estimaient en outre que l’amélioration du service ferroviaire apportée par le projet restait «théorique», et dénonçaient les inconvénients que présentait l’aménagement du tronçon « pour l’environnement, le patrimoine et les cultures viticoles de la région ».

Les juges n’ont repris à leur compte aucun de ces arguments et ont donc refusé de casser le jugement de la cour administrative d’appel de Bordeaux. Avec cette décision, l’horizon s’éclaircit pour ce tronçon de douze kilomètres reliant Bordeaux à Saint-Médard-d’Eyrans, qui doit être construit pour un montant de 613 millions d’euros.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mer 29 Sep 2021 11:41
par G.E.
Il a donc fallu 6 longues années à la justice pour purger les recours. C'est une profonde anomalie qui profite aux détourneurs de procédures. Ce délai devrait être raccourci de plusieurs années dans une démocratie moderne.

Et pendant ce temps, l'Etat a attendu, attendu... On en est encore à se demander comment financer cette infra. Ce n'est pas comme si on avait eu 6 ans de procédures judiciaires pour y penser ! Il faudra bien encore un quinquennat et des élections régionales pour parvenir à une solution.

Et après on se plaint que la France décroche. On y prend peine à coup d'inaction. :evil:

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mer 29 Sep 2021 11:47
par Jake Sully
Euh, le protocole de financement a été acté en même temps que le rejet des recours hin (au moins pour la part collectivités locales et UE).

https://actu.fr/occitanie/toulouse_3155 ... 23128.html

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mer 29 Sep 2021 14:52
par G.E.
Sauf que le protocole n'est pas bouclé dans les faits.

Sur 7,5 MM€ :
- Etat = 4,1 MM€.
- Région Occitanie = 1,2 MM€.
- Europe = 1,5 MM€ (si 20 %, mais rien n'est sûr car la LGV Bordeaux - Toulouse n'est pas connectée avec l'Espagne).
- Reste = 0,7 MM€, à assurer par la région Nouvelle Aquitaine qui fait très peu pour ses réseaux de transport et diverses collectivités locales assez molles sur la question en général.

Le compte n'est donc pas assuré et cela permettra de perdre encore quelques années supplémentaires.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mer 29 Sep 2021 18:40
par eomer
G.E. a écrit:- Europe = 1,5 MM€ (si 20 %, mais rien n'est sûr car la LGV Bordeaux - Toulouse n'est pas connectée avec l'Espagne).

La LGV permet tout de même de connecter Toulouse à l'Europe du Nord mais c'est vrai que sans la branche vers Dax, l'aspect Européen en prend un coup.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Jeu 30 Sep 2021 06:54
par G.E.
La branche de Dax a été reportée aux calendes grecques, ce qui témoigne du désintérêt profond de la région Nouvelle Aquitaine pour son propre territoire. C'est sur cette branche, inscrite au RTE-T, que devrait se porter le financement européen, celle de Toulouse n'en faisant pas partie.

Je maintiens, en le regrettant très fortement, que l'équation budgétaire n'est toujours pas résolue.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Jeu 30 Sep 2021 09:30
par eomer
G.E. a écrit:La branche de Dax a été reportée aux calendes grecques, .

Le problème, c'est que sans le tronçon Captieux-Mont De Marsan, le gain vers l'Espagne (depuis Bordeaux et depuis Toulouse) est nul.
Il existe bien une ancienne voie ferrée permettant un raccordement provisoire mais elle est en cours de transformation en véloroute de Captieux à Ropquefort.
https://www.af3v.org/les-voies-vertes/v ... azas-d806/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_ ... 0_Gabarret

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Jeu 25 Nov 2021 12:10
par benj
Le Parisien a écrit :
Le département de la Gironde ne financera pas la LGV Sud-Ouest

Le conseil départemental girondin, à qui il était demandé 281 millions d’euros pour la LGV Sud-Ouest, a décidé lundi, à la quasi-unanimité, de ne pas financer le projet mais de se concentrer sur le réseau ferroviaire local.

Par Klervi Le Cozic
Le 25 novembre 2021 à 09h15
Si la région Occitanie a bouclé son tour de table, le financement de ce Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) dont le coût global prévisionnel s’élève 14,3 milliards d’euros - financé à 40 % par l’État, 20 % par l’Europe et 40 % par les collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, soit 5,7 milliards d’euros - continue de bloquer côté aquitain.

Le 22 octobre déjà, les élus départementaux du Lot-et-Garonne faisaient bloc, en votant à l’unanimité la proposition de « refuser toute participation financière » au projet GPSO. Ce même jour, dans le département voisin, les élus jugeaient la part demandée aux Pyrénées-Atlantiques « inacceptable », « pour un gain de temps estimé, au mieux, à 20 minutes vers Paris, sans garantie de modernisation des voies existantes jusqu’à Bayonne et Pau », écrivaient-ils dans une motion.

Projet de RER Girondin

Lundi 22 novembre, c’était au tour de la Gironde de dire non. Plutôt que de financer le GPSO (qui comprend les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, au nord de Toulouse et les lignes nouvelles), les élus girondins ont adopté, à une large majorité, une délibération pour flécher une enveloppe de 170 millions d’euros au profit des lignes ferroviaires locales et stimuler le démarrage du projet de RER Girondin. Une position partagée par Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, qui déplorait que le projet « insensé » de LGV se fasse « au détriment des trains du quotidien ».

Trois jours après le refus du département de la Gironde, la métropole de Bordeaux vient quant à elle de trouver un accord tandis que sa majorité est divisée. Le président socialiste s’est assuré des voix des maires de droite. Demain Bordeaux Métropole devrait donc voter 354 millions d’euros pour le projet, destinés aux aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux. Mais pour l’heure, côté aquitain, le GPSO est encore loin d’avoir raccroché les wagons.



Le Parisien

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Jeu 25 Nov 2021 14:52
par G.E.
La Gironde fait partie des départements qui ont sacrifié délibérément et depuis de nombreuses années leurs investissements routiers. Il est hélas logique que ce département peu vertueux ne trouve pas l'argent pour un projet ferroviaire encore plus gourmand en crédits. On ne change pas une mauvaise trajectoire sans se remettre profondément en question.

Quant au Lot-et-Garonne, il s'est fait pigeonner largement sur les projets routiers dont la RN21. Son comportement est curieux alors qu'il y a un gain de temps réel pour eux. Mais même raisonnement sur le fond, le département n'est pas assez investi dans ses infras de transport.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Jeu 25 Nov 2021 18:05
par Dark Nark
Ils oublient juste que cela permettra la création d'une 3ème voie sur 10km au Sud de Bordeaux jusqu'à la séparation LGV-Ligne classique, de libérer des sillons vers Langon (comme depuis l'arrivée de la LGV SEA pour Libourne) mais aussi de supprimer 6 passages à niveau. De quoi permettre la mise en place d'un RER bordelais.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Jeu 25 Nov 2021 18:21
par JMB
Dark Nark a écrit:Ils oublient juste que cela permettra la création d'une 3ème voie sur 10km au Sud de Bordeaux jusqu'à la séparation LGV-Ligne classique, de libérer des sillons vers Langon (comme depuis l'arrivée de la LGV SEA pour Libourne) mais aussi de supprimer 6 passages à niveau. De quoi permettre la mise en place d'un RER bordelais.


C'est tout à fait cela :arrow: opposer LGV et ligne classique est une ineptie.

Le nombre de fois où des TER ont vu leurs heures modifiées pour libérer des sillons quitte à rendre l'heure d'arrivée trop tardive ou la correspondance impossible. Dans ce cas, un cercle vicieux s'instaure, car la décision entraine une baisse de trafic, et ainsi de suite.

Typiquement, un exemple type de tronçon sous tension à ma connaissance est la partie commune entre Angers - Nantes / Angers - Cholet jusqu'à la Possonnière.

Simplement, il faut distinguer sur un plan comptable l'investissement pour le futur de l'entretien et s'assurer que la construction des LGV n'assèche pas l'entretien des lignes classiques.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mar 30 Nov 2021 09:11
par basco - landais
[quote ="Batirama 26/11"]

LGV Sud-Ouest: la métropole de Bordeaux vote sa participation au financement

Les élus socialistes, communistes, LREM et LR ont quasiment tous voté une participation de 354 millions d'euros au financement de ce projet qui prévoit la création de deux nouvelles lignes à grande vitesse. Elles doivent permettre de gagner une heure de trajet entre Bordeaux et Toulouse et 20 minutes entre Bordeaux et Dax, et, selon la SNCF, de faire transiter davantage de fret sur les lignes classiques.

La métropole bordelaise a décidé que sa participation serait "fléchée" vers l'aménagement de 12 km de lignes ferroviaires au sud de Bordeaux, une composante du projet qui servirait aussi à la création d'un RER local. Pour le président PS de la métropole Alain Anziani, les nouvelles voies permettront de "faire sauter" un bouchon ferroviaire au sud de Bordeaux, comme pour le nord de la ville à l'arrivée de la LGV Paris-Bordeaux en 2017.

Les écologistes, qui veulent privilégier les voies existantes et dénoncent les "coûts exorbitants" du projet, y sont très hostiles. Le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic a ainsi fustigé un plan de financement "approximatif". Pour le maire EELV de Bègles, Clément Rossignol-Puech, "l'histoire récente en France nous montre que plus il y a de LGV, moins il y a de fret et de trains du quotidien".

Un projet de 14,3 milliards d'euros dont 40 % pris en charge par l'Etat

Au total, le projet est estimé à 14,3 milliards d'euros, dont 40% pris en charge par l'État (qui débloquera 4,1 milliards pour la ligne Bordeaux-Toulouse mais ne s'est pas encore engagé sur Bordeaux-Dax), 40% par les collectivités locales des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, et 20% par l'Union européenne.

L'Occitanie a bouclé son financement (16 collectivités contributrices) mais pas la Nouvelle-Aquitaine (11 collectivités). Les départements du Lot-et-Garonne et de la Gironde ont déjà acté leur refus de participer au financement, ce dernier préférant investir dans une amélioration du réseau ferroviaire local.

La région Nouvelle-Aquitaine, les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et les agglomérations du Pays-basque, de Pau, d'Agen, de Dax et de Mont-de-Marsan, se prononcent d'ici fin décembre. Parmi elles, à ce jour, seules la région et les collectivités landaises sont favorables au projet.[/quote]

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mar 30 Nov 2021 09:47
par G.E.
Du pragmatisme d'un côté (métropole) et un mauvais opportunisme de l'autre (ville).

"l'histoire récente en France nous montre que plus il y a de LGV, moins il y a de fret et de trains du quotidien"


On rappellera que corrélation ne vaut pas causalité et que des efforts doivent être conduits de tous les côtés.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mar 30 Nov 2021 18:58
par lucienmathurin
Il y a un intérêt autre que le gain de 20 minutes de temps pour Bordeaux - Dax ? Parce qu'une LGV pour ça ça me paraît moyen.

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mar 30 Nov 2021 20:51
par JMB
lucienmathurin a écrit:Il y a un intérêt autre que le gain de 20 minutes de temps pour Bordeaux - Dax ? Parce qu'une LGV pour ça ça me paraît moyen.


La desserte de Mont de Marsan ?
Libérer des sillons pour une véritable autoroute ferroviaire ?

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Mer 01 Déc 2021 07:58
par basco - landais
JMB a écrit:La desserte de Mont de Marsan ?
Libérer des sillons pour une véritable autoroute ferroviaire ?


On sait qu'à l'époque, Mr Emmanuelli avait "échangé" et posé comme condition la desserte de Mont-de-Marsan en échange de son silence sur le péage d'A63

Sans compter aussi l'intention de créer une autoroute ferroviaire jusqu'à Tarnos, projet contré par les élus communistes de cette municipalité alors que ce sont les memes qui se plaignent du trafic PL sur A63.

Comprenne qui voudra. :ptdr:

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Dim 19 Déc 2021 22:38
par cggdu43b

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Lun 20 Déc 2021 08:38
par G.E.
cggdu43b a écrit:Refus du Pays Basque


Qui accepte donc la situation actuelle... Il est vrai que la branche Bordeaux - Dax est 100 % voyageurs.

Un précédent gouvernement avait trop rapidement renoncé au tracé mixte Dax - Espagne qu'il serait temps de remettre à flot (même si les montagnes de paperasses et les oppositions locales seront de redoutables obstacles face à un Etat qui n'investit plus).

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

MessagePosté: Lun 20 Déc 2021 09:04
par basco - landais
cggdu43b a écrit:Refus du Pays Basque


On pouvait s'y attendre...
Les élus n'ont pas digéré le "racket" pour Paris - Bordeaux et la poursuite des travaux.

Ca ne fera que retarder l'échéance au grand dam du pays basque espagnol