nicopasta a écrit:Pour compléter sur le trafic voyageur, il a augmenté de 110% sur Paris - Toulouse, cet été par rapport à l'été dernier. Mais à par ça la LGV Bordeaux - Toulouse est inutile...
jml13 a écrit:En même temps, mettre 1 milliard sur la gare de Brive...
Comment les autoroutes seraient-t-elles rentables si il n'y avait aucune route publique pour aller aux diffuseurs ?
(...)Ne jamais oublier que les liaisons longue et courte distance s'auto alimentent.
bien souvent l'autorail fait Limoges Saint Sulpice Gueret et le reste du trajet se fait en bus...
lml13 a écrit:Un car confortable et fréquent est bien préférable à un train tortillard et rare.
Lambig a écrit:Ce mot m'a fait bondir. Même la Rolls-Royce des cars sera moins confortable qu'un train par le manque de place, l'impression d'être confiné, les nombreux virages et ronds-points de la route qui vous met mal à l'aise et par le mal de mer qu'il me provoque systématiquement.
Lambig a écrit:lml13 a écrit:Un car confortable et fréquent est bien préférable à un train tortillard et rare.
Ce mot m'a fait bondir. Même la Rolls-Royce des cars sera moins confortable qu'un train par le manque de place, l'impression d'être confiné, les nombreux virages et ronds-points de la route qui vous met mal à l'aise et par le mal de mer qu'il me provoque systématiquement.
En fait, c'est difficile de dire des généralités tant les contextes peuvent être différents, d'autant que car et train ne remplissent pas du tout le même rôle de desserte. Un car ne remplacera jamais un train et vice versa, alors qu'une ligne de chemin de fer bien gérée peut très bien fonctionner.
Indre-et-Loire - La ministre des transports demande au concessionnaire d'améliorer le quotidien des riverains de la LGV
jeudi 4 janvier 2018 à 18:30 Par Yohan Nicolas, France Bleu Touraine
Alors que les riverains de la LGV Paris-Bordeaux demandent des aménagements spécifiques pour faire diminuer le bruit lors du passage des TGV, la ministre des transports vient de mettre en demeure le concessionnaire, malgré l'absence de contraintes réglementaires.
La LGV Paris-Bordeaux suscite d'importantes nuisances pour les riverains sur toute la ligne
Le collectif d'Indre-et-Loire contre les nuisances sonores de la LGV Paris-Bordeaux se réjouit. Elisabeth Borne, la ministre des transports, vient de mettre en demeure le gestionnaire de la ligne LISEA d'effectuer des mesures de pics sonores sur le tracé et de faire réaliser à ses frais et sans délai les équipements qui seraient nécessaires pour limiter le bruit.
Suite au courrier adressé le 14 décembre par le député LREM d'Indre-et-Loire, Daniel Labaronne, au ministère des transports, la ministre Elisabeth Borne acte un certain nombre d'obligations que doit respecter le concessionnaire de la ligne. Tout d'abord, le nécessaire respect de la réglementation, dans ce domaine, le gestionnaire a une obligation de résultats et non pas seulement une obligation de moyens, précise la ministre. Elisabeth Borne rappelle qu'actuellement,une importante campagne de mesures est menée. Elle est pilotée par le Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA). Elle vise là encore à s'assurer du respect des normes. Les résultats sont attendus au début de l'année 2018.
Elisabeth Borne, la ministre des transports, indique aussi que le concessionnaire sera obligé de réaliser sans délais et à ses frais des mesures correctrices, le cas échéant,
Mais la principale avancée, et c'est ce que demandaient les associations de défense des riverains, c'est la prise en compte des « pics sonores » et pas uniquement du seul bruit moyen.
Si ces pics sonores s'avéraient excessivement pénalisants pour les riverains et que ni les réglementations existantes, ni les obligations des partenaires privés ne le permettaient, il faudrait dès lors trouver le cadre adapté pour traiter cette situation - Elisabeth Borne
Le ministère demande donc à toutes les parties prenantes de trouver une solution, une position qui réjouit Christian Cerniaut, le président du collectif LGV Réaction Citoyenne 37. Elle accepte d'aller au delà des normes réglementaires qu'on nous oppose à chaque fois, c'est à dire des moyennes de bruit sur une tranche 6h/22H. La norme LGV c'est 60 DB, mais c'est pas du tout la nuisance réelle. Cette fois, la ministre demande de prendre en compte les pics de bruit. On peut espérer une prise en compte de nos demandes de protections supplémentaires.
La ministre demande que soit mobilisé le fonds de solidarité territoriale, abondé par les constructeurs pour compenser les nuisances. Jusqu'ici ça n'était jamais évoqué. On peut imaginer que ce soit un financement nouveau des protections - Christian Cerniaut, le président du collectif LGV Réaction Citoyenne 37
[...]« Les riverains de la LGV Bretagne se mobilisent pour obtenir la prise en compte de leurs doléances. Ils font appel à la solidarité citoyenne pour pouvoir être entendus », déclare le collectif.
Sa préoccupation première est « de faire bouger les lignes de la réglementation relative à la protection contre les bruits générés par les grandes infrastructures. Nous subissons des bruits émergents, d’un niveau qui varie entre 72 et 87 décibels auditifs (dBa). Le bruit ambiant ordinaire varie de 28 à 50 dBa selon les activités normales de notre environnement. On considère comme normale une émergence de 9 dBa au-dessus du fond sonore courant. Or, nous constatons que dans un environnement rural ordinaire, l’émergence des bruits émis par le TGV varie entre 22 dBa et 37 dBa », expliquent les représentants.[...]
Les gares de Tours et St-Pierre-des-Corps vont changer de nom
L’idée n’est pas nouvelle mais elle se concrétise : dans quelques mois, les gares de Tours et St-Pierre-des-Corps n’existeront plus… Enfin, plus sous leur dénomination actuelle. A la demande du maire de Tours et de Tours Métropole, les collectivités locales et la SNCF planchent sur un changement de nom des deux haltes ferroviaires. Pas pour le plaisir, plutôt pour éviter de perdre des touristes en chemin…
Selon le maire de Tours Christophe Bouchet et son adjoint Jérome Tebaldi, il arrive souvent que des voyageurs étrangers devant se rendre à Tours ne captent pas qu’il est nécessaire de descendre du TGV à St-Pierre-des-Corps afin de prendre une navette ou un taxi pour Tours. Résultat : ils finissent à Poitiers. Et il faut aller les chercher en voiture. Perte de temps, et pollution supplémentaire… Pas cool.
La solution ce serait donc de changer le nom des gares. Pas de révolution, plutôt une évolution :
Tours deviendrait Tours Centre
St-Pierre-des-Corps deviendrait Tours / St-Pierre-des-Corps
Pas question donc d’une gare Tours Métropole ou Tours TGV, l’identité de St-Pierre-des-Corps sera bel et bien conservée sur les billets de trains et les quais, une condition indispensable pour que la commune accepte cette idée. Car pour modifier le nom d’une gare, il faut l’accord des élus. Le conseil municipal de Tours doit valider la proposition ce lundi 4 février, le conseil métropolitain de l’agglomération et le conseil municipal corpopétrussien devraient suivre.
Après ça, il faudra encore du temps avant la concrétisation du projet : cela nécessite des changements de panneaux mais aussi des modifications de process dans l’organisation de la SNCF, par exemple pour que les noms des deux gares soient bien précisés sur les panneaux d’affichage de Paris-Montparnasse, ou que les contrôleurs les prononcent correctement lors des annonces dans les trains. A noter que cette mesure a un coût, estimé à 200 000€. La répartition de la facture n’a pas été précisée par le maire de Tours.
http://www.info-tours.fr/articles/tours/2019/01/30/10392/les-gares-de-tours-et-st-pierre-des-corps-vont-changer-de-nom/
TGV : plus de 30 millions d'euros contre les nuisances sonores «insupportables»
Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 02/05/2019 à 18:58 Publié le 02/05/2019 à 18:19
Plus de 30 millions d'euros doivent être engagés par l’État et les collectivités locales pour permettre de réduire les nuisances sonores des lignes de train à grande vitesse Bretagne-Pays-de-la-Loire et Sud-Europe-Atlantique, a annoncé le ministère des Transports ce jeudi. Un rapport du conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), missionné depuis 2018 après des plaintes de riverains, a conclu que «si le bruit est limité en moyenne, la situation reste insupportable pour les riverains en raison de ces pics» de bruit «élevés lors du passage des trains».
En conséquence, «des travaux seront menés pour traiter ces situations, selon les cas par une adaptation de l'infrastructure ou une isolation des habitations», indique le ministère des Transports dans un communiqué aujourd'hui. «Avec les mesures que nous allons prendre, les riverains impactés vont bénéficier des travaux de protection phonique nécessaires», a déclaré la ministre Elisabeth Borne, citée dans le communiqué. «Chacun peut par ailleurs compter sur ma totale détermination à faire évoluer le cadre à l'avenir pour mieux prendre en compte ces pics de bruit».
Le coût total de ces travaux est estimé à 11 millions d'euros sur la ligne Bretagne-Pays-de-la-Loire et 22 millions sur la ligne Sud-Europe-Atlantique, indique encore le communiqué, selon lequel le rapport du CGEDD suggère que la prise en charge soit répartie à 50% pour l'Etat et 50% pour les régions concernées, à savoir Bretagne, Pays-de-Loire et Nouvelle-Aquitaine. «La Ministre a chargé les Préfets de région concernés de poursuivre les discussions sur cette base, en vue de conventions de financement qui devront être signées à l'été», indique encore le ministère.
03/05/2019 05:00 | Vienne | POITIERS | Imprimer |
Nuisances des TGV: les pics de bruit élevés reconnus par la ministre
Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports, donne suite au rapport de la médiation relative aux nuisances générées par les TGV auprès des riverains de la ligne Sud Europe Atlantique.
Les propositions de la ministre: des murs antibruit prolongés ou des isolations de maison améliorées.
On se souvient, suite aux plaintes récurrentes formulées par les riverains de la ligne Sud Europe Atlantique (mais aussi de la ligne Bretagne-Pays de la Loire) que la ministre avait missionné le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) en mai 2018, afin, selon la formule consacrée, « d'objectiver les nuisances ressenties, de proposer des mesures de traitement des situations de nuisances avérées ».
D'après Élisabeth Borne, ce rapport, désormais public, montre tout d'abord « que les mesures réalisées confirment que la réglementation relative au bruit applicable aux nouvelles infrastructures ferroviaires est respectée ». Mais elle estime qu'en dépit du respect global de la réglementation, le rapport identifie « l'existence de nuisances avérées liées non pas à un niveau de bruit régulier mais à des pics de bruit élevés lors du passage des trains. Si le bruit est donc limité en moyenne, la situation reste insupportable pour les riverains en raison de ces pics ».
"L'existence de nuisances avérées"
Le rapport formule une série de recommandations concrètes pour traiter la situation de ces riverains exposés aux pics de bruit, qu'Élisabeth Borne a décidé de mettre en oeuvre « sans délai ». Ce qui signifie que des travaux seront menés pour traiter ces situations, selon les cas, par une adaptation de l'infrastructure (rehaussement de talus, prolongation de mur) ou une isolation des habitations.
Le coût total de ces travaux complémentaires est estimé à 22 M€ sur la ligne Sud Europe Atlantique et doit être pris en charge par les cofinanceurs du projet; les obligations réglementaires actuelles étant respectées. Le rapport propose que « cette prise en charge soit répartie à 50% pour l'État et 50% pour les collectivités locales, conformément aux principes du financement de ces lignes ». La discussion sur le financement a démarré avec les présidents de Région et des conventions de financement devraient être signées cet été.
Pour les prochaines LGV, le rapport formule une série de recommandations visant à mieux prendre en compte les pics de bruit et permettre ainsi que la réglementation reflète mieux la réalité des nuisances supportées par les riverains.
La réglementation sera modifiée
Pour Élisabeth Borne, « on ne peut pas accepter que ces lignes à grande vitesse, qui représentent un progrès pour la desserte des territoires, puissent se traduire par des nuisances insupportables pour certains de nos concitoyens. Avec les mesures que nous allons prendre, les riverains impactés vont bénéficier des travaux de protection phonique nécessaires. Je sais combien ces améliorations sont attendues. Chacun peut par ailleurs compter sur ma totale détermination à faire évoluer le cadre à l'avenir pour mieux prendre en compte ces pics de bruit »
26/11/2020 06:25 | Vienne | POITIERS
LGV Tours-Bordeaux : les objectifs de compensation environnementale sont atteints
À l'occasion du comité interdépartemental de suivi, la préfecture de région a confirmé hier l'achèvement de la mise en oeuvre des mesures par Lisea.
Le comité interdépartemental de suivi des mesures de compensation environnementale de la LGV Tours-Bordeaux s'est réuni le 25 novembre en visioconférence. La préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, s'est félicitée de l'achèvement de la mise en oeuvre des mesures compensatoires par Lisea, concessionnaire de la ligne. Mise en service en juillet 2017, la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), située entre Tours et Bordeaux, est la deuxième LGV française en termes de fréquentation.
Une gestion et un suivi sur le long terme Infrastructure ferroviaire majeure, la ligne traverse des départements aux enjeux environnementaux importants. Les impacts résiduels sur les espèces protégées (faune et flore), sur l'eau et les milieux aquatiques, doivent être compensés par le concessionnaire de la ligne, en mettant en oeuvre des mesures compensatoires prescrites par les autorisations préfectorales et ministérielles. Ces mesures, qui consistent à créer, restaurer et gérer, à proximité de la ligne, des sites naturels favorables aux espèces protégées impactées, sont désormais intégralement validées par les services de l'État en charge de ces réglementations, sur les six départements et les deux régions traversées par la ligne.
Elles sont réparties sur près de 350 sites, pour une surface d'environ 3.800 hectares, dont 30 % sont acquis par Lisea et rétrocédés aux Conservatoires d'espaces naturels et 70 % gérés par conventions avec des exploitants ou propriétaires fonciers. Le comité de suivi a été l'occasion de constater l'atteinte de cet objectif, et d'échanger sur la gestion des sites et la mise en oeuvre des suivis écologiques.
La mission du concessionnaire est désormais d'assurer la gestion des sites de compensation et d'évaluer, sous le contrôle de l'État, l'efficacité des mesures déployées par des suivis réguliers. Cette mission court jusqu'au terme du contrat de concession, en 2061. Les suivis, pilotés par l'Observatoire environnemental de la LGV SEA, et les conclusions sont partagées avec les services de l'État et les acteurs concernés. Ce travail d'évaluation permettra à Lisea d'ajuster, le cas échéant, les pratiques par des mesures correctives.
Concertation et partenariat Pour réaliser ce programme de compensation, Lisea a déployé une méthodologie basée sur la collaboration sur le long terme avec les associations naturalistes, des scientifiques, les chambres d'agriculture et des propriétaires fonciers. Grâce à l'expertise des partenaires, les spécificités écologiques de chaque territoire ont pu être prises en compte ainsi bénéficier de solutions adaptées. Ces partenariats sont prolongés pour la durée de la gestion et des suivis écologiques. « Cette étape marque l'accomplissement et le succès d'un travail collectif. Désormais, l'un des enjeux prioritaires de Lisea est d'assurer la gestion des sites de mesures compensatoires et de s'assurer de la pérennité des actions mises en place. Un travail que nous allons poursuivre avec l'ensemble de nos partenaires en cohérence avec notre démarche de concertation et de proximité », souligne Hervé Le Caignec, son président.chiffres clés
> 3.800 ha de mesures compensatoires environnementales, dont 70 % des sites gérés par conventions avec des exploitants ou des propriétaires et 30 % par l'acquisition de parcelles, représentant 1.118 ha et 73 sites.
> 748 ha de zones humides restaurées pour 297,5 ha impactés
> 1.350 ha de boisements compensateurs
> 842 ouvrages de transparence écologique
> Près de 350 sites de mesures compensatoires
> 223 espèces protégées
> 500 personnes mobilisées au quotidien parmi lesquelles : les exploitants agricoles, les propriétaires de boisement, les représentants des Chambres d'agricultures, des Conservatoires d'espaces naturels, des Fédération de pêche (Vienne, Charente, Gironde, etc.), ainsi que les associations et laboratoires qui participent au dispositif : le GREGE, Poitou Charente Nature, Deux-Sèvres Nature Environnement, la SEPANT, la LPO (Touraine, Poitou-Charente, etc.), Charente Nature, Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine, CNRS, Centre Régional de la Propriété Forestière (Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine), etc.bon à savoir
Des premiers résultats prometteurs
Les suivis réalisés démontrent déjà de premiers résultats positifs, notamment en gestion de mares, où insectes et amphibiens se réapproprient ces habitats et où les espèces endémiques viennent repeupler les sites. Des effets positifs sont également perceptibles pour les oiseaux de plaines parmi lesquelles l'outarde canepetière, l'alouette des champs, le busard ou encore la fauvette, pour lesquels une augmentation du nombre d'espèces est relevée. Les suivis ont permis de quantifier l'effet additif des mesures compensatoires, un effet qui compense en quelques années l'impact de la construction et exploitation de la ligne pour ces espèces.
Par ailleurs, le contrôle d'un tiers des contractants des mesures compensatoires, l'évaluation biologique des milieux et les 46 suivis environnementaux réalisés en 2019 étaient particulièrement encourageants avec 98 % des hectares contrôlés en conformité avec les objectifs fixés et 100 % des hectares d'habitats contrôlés en zones humides fonctionnels.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité