G.E. a écrit:On peut aussi imaginer qu'un opérateur privé investisse la ligne Paris - Bordeaux - Irun. Cela viendrait dynamiser le marché...
Pas sûr qu'il s'agisse de la ligne la plus convoitée par un opérateur privé en open access, justement à cause du niveau de la redevance d'infrastructure...
Avec toutes ces histoires, on comprend que la mise en construction de nouvelles LGV qui seront encore plus chères et moins fréquentées (donc rentabilité très faible ou négative) est plus que compromise à moyen terme.
Effectivement, avec les 4 ouvertures de lignes nouvelles à venir (Est phase 2 le 3 avril 2016, BPL et SEA en juillet 2017 et CNM en 2018), le réseau à grande vitesse français sera presque bouclé. Ne manqueront plus que Bordeaux - Toulouse/Dax, Montpellier - Perpignan et Rhin-Rhône Est phase 2 (je ne fais pas entrer les lignes nouvelles Normandie et PACA dans la catégorie grande vitesse). POCL devra attendre la saturation de la LN1 pour voir le jour : autant dire que ce n'est pas demain la veille puisqu'on peut augmenter sa capacité en modernisant la signalisation. Les autres projets peuvent paraître superflus (certains étant d'ailleurs déjà enterrés) : Poitiers - Limoges, Rhin-Rhône Sud et Ouest, LN Bretagne au-delà de Rennes, Toulouse - Narbonne, nouvel accès au tunnel sous la Manche via Amiens, accès GV au tunnel du Mont d'Ambin (Lyon - Turin)...