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Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Jeu 15 Déc 2016 13:30
par Jake Sully
basco - landais a écrit:un lien pour decouvrir les futures rames entre Paris et Bordeaux

http://www.sudouest.fr/2016/12/07/lgv-b ... tor=EPR-8-[Newsletter]-08122016


C'est beau, on dirait l'intérieur d'un bateau.

Et le bar retrouve enfin une vraie fonction de bar, avec des tables et places assisses façon "diner".

Bref, à quand la même chose sur les autres rames?

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Dim 01 Jan 2017 15:11
par Grygry
guy21 a écrit:C'est presque aussi beau qu'un ICE...

En version miniature! Niveau hauteur des plafonds j'ai mal au cou d'avance... je ne suis pas fan des rames 2N, même si elles sont bien décorées et équipées.
Enfin si les sièges seront assez généreux pour les jambes, mon gros problème dans les rames TGVs, le contrat sera rempli.

Les sièges peuvent être - pour la plupart - retournés dans le sens de la marche. :shock: Comme les shinkansen je crois.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Dim 01 Jan 2017 19:39
par Alexandre
Uniquement en 1ère classe.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Lun 02 Jan 2017 20:49
par Arnaud
Alexandre a écrit:Uniquement en 1ère classe.


Oui. Toutefois, on peut aussi demander le sens de la marche en seconde classe, contrairement aux Duplex des séries antérieures. Il doit donc y avoir un aménagement symétrique des salles avec un système de double numérotation des places, comme dans les TGV "Lacroix" (Réseau, Atlantique, Lyria).

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Dim 25 Juin 2017 09:46
par colvert
Les collectivités signataires de conventions de financement condamnées au cas par cas à honorer leur signature, mais ce n'est pas ce qui sauve la SNCF, et cela devrait faire réfléchir les collectivités qui réclament une ligne TGV.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 096848.php
La SNCF confrontée à l'ardoise de la LGV Tours-Bordeaux
Lionel Steinmann Le 23/06 à 06:00
Réalisée avec un financement public-privé, la nouvelle LGV Tours-Bordeaux, qui entrera en service le 2 juillet prochain, aura coûté au total 7,8 milliards d'euros.
Les collectivités locales n'ont pas versé 350 millions sur le 1,3 milliard d'euros prévu pour financer la nouvelle ligne.
SNCF Réseau vient de gagner 10 contentieux, pour un total de 110 millions.
A quelques jours de la mise en service de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, le 2 juillet, SNCF Réseau, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires, bataille toujours pour se voir régler les contributions financières négociées avec des collectivités locales en... 2009. L'ardoise se monterait au minimum à 350 millions d'euros, même si des procédures récemment gagnées en justice devraient permettre d'en récupérer 110 millions à brève échéance.
La nouvelle LGV a, en effet, été réalisée avec un financement public-privé : sur un coût total de 7,8 milliards, 3 milliards ont été apportés par des subventions publiques, versées par l'Etat, l'Union européenne, mais aussi les collectivités territoriales concernées, à hauteur de 1,32 milliard.
Montage hétéroclite
Afin de boucler le budget, l'Etat avait dû ratisser large : la convention de financement, signée en juillet 2009, associe au financement du projet 5 conseils régionaux, 19 départements et 34 communautés de communes ou d'agglomérations, soit pas moins de 58 acteurs au total. Un montage hétéroclite, issu de négociations que l'Etat avait menées en position de faiblesse, et que la Cour des comptes avait épinglé dans un rapport d'octobre 2014.
Cet émiettement des contributeurs a vite montré ses limites. Premier écueil, relevé par la Cour des comptes : sur les 58 collectivités dont la participation était attendue, 32 seulement ont effectivement paraphé la convention de financement. Cela a amputé le montage de quelque 270 millions, sur le 1, 3 milliard prévu.
En théorie, cette somme devrait tout de même être versée à SNCF Réseau, car l'Etat s'était engagé par écrit à couvrir le défaut de signature des collectivités qui devaient contribuer. Mais il semble difficile de déterminer précisément quels montants ont été effectivement versés à ce stade à l'établissement public.
Seconde difficulté : un certain nombre des 32 collectivités qui ont finalement signé la convention ont ensuite refusé de verser leur écot, notamment pour protester contre le retard sur la réalisation de projets ferroviaires pourtant promis par l'Etat : les lignes TGV Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne et Poitiers-Limoges. Soit au total un défaut de paiement de 350 millions. Face à cela, SNCF Réseau a décidé de sévir. Le gestionnaire d'infrastructures a engagé l'an dernier 10 procédures contre des collectivités locales qui n'avaient pas honoré leurs signatures. Selon nos informations, le tribunal administratif de Paris lui a donné raison sur ces dix dossiers le 26 mai dernier, pour un total de 111 millions d'euros. Les collectivités concernées ont toutefois deux mois pour faire appel.
Réponse au cas par cas
Les 240 millions restants risquent d'être plus compliqués à récupérer. Car les signataires avaient pris soin d'adjoindre à la convention de financement signée en 2011 des protocoles spécifiques prévoyant des clauses de « sauvegarde » au cas où l'Etat ne réaliserait pas dans les délais prévus les lignes TGV promises. Ils sont alors fondés à retrancher 30 %, 40, voire 50 % à la subvention promise selon les cas. Le solde devant être versé... lorsque la ligne sera effectivement construite.
SNCF Réseau s'efforce de répondre à cette situation au cas par cas, choisissant parfois le contentieux (certains dossiers sont en cours), dans d'autres dossiers la recherche d'accord. Selon un connaisseur du secteur, l'établissement public, qui traîne déjà 40 milliards d'euros de dettes, aura bien du mal à recouvrer l'intégralité des sommes qui lui sont dues.
Lionel Steinmann, Les Echos

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Jeu 29 Juin 2017 20:25
par colvert
Un peu de chantage pour paraitre (?) Des secondes de temps de parole qui coutent cher.
http://www.sudouest.fr/2017/06/29/giron ... 4-2780.php
Gironde : privé de parole à l’inauguration de la LGV, le président du Département ne veut plus payer
A La Une Bordeaux
Publié le 29/06/2017 à 14h45. Mis à jour à 16h50 par Denis Lherm.
Ce jeudi, Jean-Luc Gleyze a appris que le protocole d’inauguration de la Ligne à grande vitesse, samedi à Bordeaux, l’avait oublié. Une situation jugée "inacceptable". Il aura finalement un temps de parole
C’est un coup de tonnerre dans le bel agencement de l’inauguration de la Ligne à grande vitesse, prévue samedi à Bordeaux. Alors que le Conseil départemental de la Gironde se réunit ce jeudi en session plénière, son président, Jean-Luc Gleyze, vient d’apprendre que le protocole ficelé par le ministère des Transports ne lui prévoyait aucun temps de parole.
"Mépris pour le contribuable girondin"
Furieux, voire hors de lui, Jean-Luc Gleyze ne comprend pas : "Alors que le Département est le deuxième financeur de cette infrastructure en Gironde derrière le Conseil régional, c’est une marque de mépris envers le contribuable girondin de la part du ministère. C’est inacceptable".
Et l’élu de prévenir : "Par conséquent, je ne me rendrai pas à cette inauguration et je suspends la part girondine de ce qui reste à payer, soit 8 millions d’euros en 2017. C’est le prix d’un demi collège. C’est une très belle économie".
Le ministère répare l’erreur
Le coup de gueule de Jean-Luc Gleyze n’a pas tardé à porter ses fruits. Selon nos informations, vers 16 heures, le ministère des Transports de la ministre Elisabeth Borne lui faisait savoir que le protocole d’organisation lui réserverait un temps de parole.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Ven 30 Juin 2017 13:56
par Alexandre
Tout simplement ridicule...

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Lun 03 Juil 2017 22:57
par guy21
Un adepte du "tout à l'égo".

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Mer 05 Juil 2017 19:12
par colvert
Les élus haut-viennois veulent récupérer leur participation financière à la ligne Tours-Bordeaux puisque Poitiers-Limoges ne se fait pas. Ce n'est pas ce qui va arranger les comptes de la SNCF déjà en procès avec d'autres collectivités.
http://www.lepopulaire.fr/limoges/trans ... 71768.html
Limoges-Poitiers
Après l'enterrement de la LGV, les élus haut-viennois crient "Remboursez"
Limoges Transport
Publié le 05/07/2017 à 08h36
Après l'enterrement de la LGV, les élus haut-viennois crient "Remboursez"
Après la pause sur les LGV annoncée par Emmanuel Macron, les élus hauts-viennois demandent le remboursement des sommes engagées. Et le désenclavement du Limousin.
«Rupture d’un contrat entre notre Département et l’État. » pour le président de la Haute-Vienne Jean-Claude Leblois) « Abandon d’une politique équitable d’aménagement du territoire » pour le président de Limoges Métropole, Gérard Vandenbroucke. L’annonce par Emmanuel Macron, ce week-end, lors de l’inauguration des LGV Paris-Rennes et Paris-Bordeaux, d’une pause dans la construction et le financement des LGV a entraîné, en Limousin, une réaction pour le moins inattendue - ou inespérée, selon le point de vue.
Les deux collectivités et leur figure de proue ont décidé, ce lundi, de réclamer sur leurs comptes Facebook respectifs, le remboursement du fameux « ticket d’entrée » sur la LGV Tours-Bordeaux, qui devait, à terme, autoriser le raccordement du barreau Limoges-Poitiers. Soit cinq millions pour le Département et 3,2 M€ (études comprises) pour l’Agglo. « Quand une région fait un effort aussi important par rapport à ses moyens, on peut penser que le traitement qui nous a été réservé est limite malhonnête, tance Isabelle Briquet, vice-présidente PS de l’agglo. Une action, peut-être même en justice est indispensable, pour montrer qu’on n’a pas fait ça pour rien. »
La ville de Limoges aussi concernée
Après l’annulation de la déclaration d’utilité publique sur le barreau, la déclaration du président Macron est un nouveau clou enfoncé dans le cercueil de la LGV. Pour ceux qui espéraient encore, cette prise de position vient confirmer des propos tenus, en juin dernier, lors de sa venue aux Vaseix. « Il faut arrêter des projets que l’on pousse depuis des années et qui ne se feront jamais », avait-il expliqué alors. Sans déclencher de trop vives réactions.
Tant que François Hollande, qui a sabordé la LGV était au pouvoir, il n’était pas question de demander le remboursement.
« Tant que François Hollande, qui a sabordé la LGV était au pouvoir, il n’était pas question de demander le remboursement, décrypte le maire de Limoges Emile-Roger Lombertie (LR). Aujourd’hui, je constate et je m’étonne de ce changement soudain. » L’ex-capitale limousine a ainsi versé 125.000 € d’études post-DUP et 2,6 M€ pour la ligne SEA et son premier magistrat se dit « favorable au remboursement, s’il n’y a pas de possibilité de raccordement à la LGV Tours-Bordeaux. » « Dès que la DUP a été cassée, j’ai évoqué cette nécessité », ajoute l’élu limougeaud.
« Cause commune »
Alors qu’un éventuel remboursement demeure hypothétique, ces demandes sont également une façon de reprendre la main et d’essayer de faire avancer de nouveaux dossiers, comme la 2X2 voix vers Poitiers, le développement de l’aéroport de Limoges et les travaux sur le POLT ou sur les TER. « Puisque M. Le Président de la République affirme sa priorité pour les trains du quotidien », souligne Gérard Vandenbroucke. Sur ces sujets, le maire de Limoges (voir ci-dessous) compte appeler les élus locaux à « faire cause commune ». « Il faut qu’on ait une position commune avant la rentrée », annonce-t-il. Une question demeure cependant : quelle position pour la Région, bénéficiaire en partie de la LGV, à l'exception notable de l'ex-Limousin ? De quoi devenir schizophrène...
Emile-Roger Lombertie :
"Il n'y a pas de raison de ne pas faire le point sur cette duperie"
Conseil communautaire agglo Limoges Métropole à la mairie de Limoges. Lombertie, vandenbroucke
"Dès que la DUP a été cassée, j'ai évoqué la nécessité de se faire rembourser." Alors que les demandes de remboursement sur les fonds engagés pour la LGV, le maire de Limoges, fait valoir l'antériorité de sa proposition. Mais au delà des prises de position politique, le premeir magistrat limougeaud veut voir plus loin : le désenclavement du Limousin.
Combien la mairie de Limoges a-t-elle engagée pour la LGV ?
Il y a les études et les travaux. Sur les études, il y a 1,7 M€ avant la Déclaration d'utilité publique et 125.000 € après. Sur la SEA (l'autre nom de la LGV Paris-Bordeaux), il y a 2,6 M€ engagés avec un contrat de réciprocité où les tenants du SEA s'engagent à construire le barreau de Poitiers pour raccorder Brive et Limoges à Poitiers par la LGV. Si on demande les remboursements, ce sont sur les 125.000 € et sur le 2,6 M€.
Réclamez-vous le remboursement par la SNCF ?
Dès que la DUP a été cassée, j'ai évoqué la nécessité de se faire rembourser. Tant que François Hollande, qui a sabordé la LGV, était au pouvoir, il n’était pas question de demander le remboursement. Aujourd’hui, je constate et je m’étonne de ce changement soudain. Je suis favorable aux demandes de remboursement s'il n'y a pas de possibilité de raccordement à Poitiers et à la LGV Tours-Bordeaux. Et puisqu'on ne l'aura pas, il n'y a pas de raison de faire le point sur cette duperie.
Ne paye-t-on pas là les divisions limousines ?
Pour le citoyen que j'étais, le raccordement à la grande vitesse, pour avoir une ouverture sur Paris et sur l'Europe, était une priorité. Mais depuis mon élection, je constate qu'on est beaucoup plus dans le miroir aux alouettes que dans une réalité connue et organisée - et ce, alors même que tous les élus étaient de la même couleur politique. Ce qui nous a tués, c'est que François Hollande ne voulait pas de la LGV. Hollande et la gauche nous ont tués. On a assisté à une guerre inutile et stérile opposant les tenants de la promesse de la LGV et les tenants du POLT. Alors que si on regarde, il faut les deux.
Quelles sont pour vous, les perspectives d'avenir ?
Les propos du président de la République sont clairs. Compte tenu du déficit de la France et de celui engendré par la LGV, il n'y aura rien tant qu'il n'y aura pas de conférence sur la mobilité. Cependant, pour ceux qui étaient au repas en préfecture, lors de sa venue en juin, il ne semble pas opposé à une amélioration de la ligne existante Poitiers-Limoges. C'est peut-être le piste du futur.
Que préconisez-vous pour désenclaver le Limousin ?
Il y a la question ferroviaire, mais ce n'est pas la seule. Il faut rattrapper un retard terrible. La RN 147 est une priorité absolue et laquestion de la RN 21 se pose aussi. Il y a aussi l'aéroport de Limoges. En 2014, quand le département a voulu se retirer, l'Agglo qui avait pourtant la compétence économique, a refusé de monter sa participation. J'ai accepté de de mettre plus d'argent. Mais aujourd'hui, nous espérons, bénéficier d'une obligation de service public, comme à Brive, pour avoir une liaison régulière Limoges-Paris et un prix du billet modéré. On est dans une situation catastrophique : pas de LGV, pas de route et un aéroport en difficulté. Mais nous n'avons pas le droit de baisser les bras.
Politiquement, comment faire bouger les choses ?
J'ai un courrier qui est prêt à partir, à destination des présidents d'exécutifs locaux. L'agglo, le département, voire les départements, avec la Corrèze et la Creuse, Brive également et pourquoi pas la Région. Il n'y a jamais eu de position commune. Il est urgent de refaire le POLT - les travaux sont déjà engagés. Il est urgent de voir les propositions du rapport Delebarre, pour savoir que quoi nous allons faire porter nos efforts. Il faut qu'on ait adopté une position commune avant la rentrée.
Isabelle Briquet : "Ca va être compliqué de se faire rembourser"
Vice-présidente de Limoges Métropôle, Isabelle Briquet veut "aller au bout de la logique". "Quand une région fait un effort aussi important par rapport à ses moyens, on peut penser que le traitement qui nous a été réservé est limite malhonnête. Une action, peut-être même en justice, est indispensable, pour montrer qu’on n’a pas fait ça pour rien." "Clairement, Emmanuel Macron l'avait plus que sous entendu, ajoute-t-elle. Ce n'est pas une grande surprise."
Combien l'Agglo a-t-elle engagée sur la LGV ?
Il y a 2,7 M€ de travaux et 500.000 € d'études. Pour cet investissement crucial pour le développement du Limousin, on avait conditionné les études et les travaux au raccordement. Mais au moment de l'annulation de la DUP, on a appuyé sur la pédale de frein. Aujourd'hui, il n'y a plus aucun crédit dans le budget de l'Agglo. Je le regrette profondément, car le désenclavement ferroviaire est très important. Mais ça ne servirait plus à rien. Plus qu'oubliés, on se sent méprisés.
Sera-t-il réellement possible de se faire rembourser ?
Il y a une chance, mais ça va être compliqué de se faire rembourser. Mais si on ne le demande pas, c'est sûr qu'on ne l'aura pas. Il faut aller au bout de la logique. On est content d'avoir participé au financement de la LGV pour Bordeaux, mais le reste du territoire ne doit pas être laissé pour compte.
Quelles sont les perspectives d'avenir ?
Qu'est-ce qu'il nous reste ? La ligne historique. Le train, c'est le meilleur moyen de transports et il est impératif que cette ligne soit améliorée. Le désenclavement routier doit également être optimisé. J'espère que l'Etat portera sur ces sujets un oeil bienveillant. Et puis, il y a la question cruciale de l'aéroport. C'est le seul équipement qui permette de nous mettre en contact avec le reste de l'Europe. Encore faut-il s'en donner les moyens...

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Mer 05 Juil 2017 21:02
par eomer
colvert a écrit:Les élus haut-viennois veulent récupérer leur participation financière à la ligne Tours-Bordeaux puisque Poitiers-Limoges ne se fait pas. Ce n'est pas ce qui va arranger les comptes de la SNCF déjà en procès avec d'autres collectivités.

Les Haut-Viennois ont bien sur raison sur le fond mais je ne vois pas pourquoi la SNCF devrait rembourser: c'est Lisea qui est le concessionnaire.
Si la SNCF était malgré tout concerné, les Haut-Viennois auraient AMHA tout intérêt à négocier plutôt des aménagements sur POLT et sur les lignes régionales qu'à réclamer de l'argent. Cela concerne le CG87, l'agglo de Limoges et la ville de Limoges mais pour la part payée à l'époque par l'ex Région Limousin, ca risque d'être un peu plus compliqué: il faudra s'arranger au niveau de CR Nouvelle Aquitaine.

Par contre, je ne vois pas bien pourquoi les collectivités concernées veulent aller en justice: le concessionnaire devrait rembourser sans faire d'histoire. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression que c'est l'Etat qui va encore raquer. Après, il ne s'agit finalement que de 10 M€uro.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Jeu 06 Juil 2017 16:22
par G.E.
Leur requête est légitime car ils ne bénéficient pas de la LGV mais ils ne sont pas prêts de revoir leur argent...

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Ven 25 Aoû 2017 12:24
par CBCHL
bonjour
je pensais que la Vmax sur SEA était de 320 km/h;

or le site open data SNCF semble indiquer que ce serait plutôt 300 (le 320 étant confirmé pour BPL)
https://ressources.data.sncf.com/explor ... mtransport

c'est également ce qu'on retrouve dans ce document (à la page 11 -> BPL :320 km/h - SEA : 300 km/h):
http://www.sncf.com/ressources/grandevi ... es_uic.pdf

qu'en est-il vraiment ?
merci

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Ven 25 Aoû 2017 16:11
par Carlosmen
CBCHL a écrit:bonjour
je pensais que la Vmax sur SEA était de 320 km/h;

or le site open data SNCF semble indiquer que ce serait plutôt 300 (le 320 étant confirmé pour BPL)
https://ressources.data.sncf.com/explor ... mtransport

c'est également ce qu'on retrouve dans ce document (à la page 11 -> BPL :320 km/h - SEA : 300 km/h):
http://www.sncf.com/ressources/grandevi ... es_uic.pdf

qu'en est-il vraiment ?
merci


Bonjour à Tous,

La Vmax sur SEA est bien de 320km/h sauf en TGV Atlantique Vmax 300km/h. Je l'ai prise la semaine dernière en Duplex série 700.

Cordialement Charly

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Ven 25 Aoû 2017 19:33
par eomer
Carlosmen a écrit:La Vmax sur SEA est bien de 320km/h sauf en TGV Atlantique Vmax 300km/h. Je l'ai prise la semaine dernière en Duplex série 700.

De mémoire, la LGV BPL est aux normes V350 (exploitée à V320) et la LGV SEA à V350+ (c'est à dire apte au 400 KM/h) mais exploitée à V320 pour le moment.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Mar 29 Aoû 2017 08:39
par CG
eomer a écrit:
Carlosmen a écrit:La Vmax sur SEA est bien de 320km/h sauf en TGV Atlantique Vmax 300km/h. Je l'ai prise la semaine dernière en Duplex série 700.

De mémoire, la LGV BPL est aux normes V350 (exploitée à V320) et la LGV SEA à V350+ (c'est à dire apte au 400 KM/h) mais exploitée à V320 pour le moment.


C'est les riverains de la nouvelle LGV, en Charente notamment, qui seront ravi de l'apprendre... :tourne:

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Mar 29 Aoû 2017 18:34
par eomer
CG a écrit:C'est les riverains de la nouvelle LGV, en Charente notamment, qui seront ravi de l'apprendre... :tourne:

Ravis d'apprendre quoi ? Ceci etait dans le dossier de DUP.
Si augmentation de vitesse il y a dans l'avenir (on parle de V360), ce ne devrait concerner que des AGV moins bruyants que les Duplex qui ne devraient de toutes façons jamais depasser le V320.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Sam 23 Sep 2017 14:30
par jacques43
75% de trafic en plus sur Paris-Bordeaux par rapport à l'an dernier :D :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/lancement-lgv-paris-bordeaux-hausse-trafic-spectaculaire-1333477.html

Au vu de la campagne de pub qu'a lancé Hop! pour reconquérir les clients, je pense que l'avion est le premier à pâtir de ces succès, c'est une bonne nouvelle sur ce plan là. :o

Le trafic TER a augmenté de 12% en Nouvelle-Aquitaine cet été ce qui est aussi une bonne nouvelle, malgré quelques limites observées notamment sur Bordeaux-Arcachon : les Regio2N étaient plein à craquer malgré l'exploitation en UM2... notamment le manque de place pour les vélos (camionnette routière nécessaire) et pour les bagages... :|

Ce succès cache un peu "quelques" inégalités puisqu'il faudrait 600M€ d'urgence pour maintenir les performances actuelles du réseau aquitain : http://rue89bordeaux.com/2017/09/12-milliard-deuros-necessaires-sauver-reseau-ferre-nouvelle-aquitaine/ ;
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/rail-sarlat-bergerac-libourne-bordeaux-menace-1286729.html

Dommage aussi que les habitants de certaines villes de moyenne importance doivent faire des correspondances pour rattraper ensuite la LGV, comme Mont-de-Marsan ou Périgueux : on pourrait imaginer une électrification de Morcenx-Mont-de-Marsan pour desservir la ville avec le TGV, ou prolonger les trains Intercités Paris-Limoges jusqu'à Périgueux comme avant... Eventuellement augmenter le nombre de directs Paris-Arcachon pour soulager les TER. Sans parler des relations transversales Bordeaux-Lyon, Bordeaux-Nantes, ... qui mériteraient d'être récrées ou améliorées.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Sam 23 Sep 2017 16:19
par Hanternoz
A ce sujet, je suis surpris qu'on ne nous propose pas des Nantes-Tours-Bordeaux plus rapides que la ligne directe.

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Sam 23 Sep 2017 16:56
par jacques43
C'est proposé sur VSC par Nantes ou Montparnasse, mais les prix sont plus chers (au moins 50€ contre 27 pour l'IC), les temps de parcours pas forcément plus attractifs et cela se fait au prix d'une correspondance. Pour peu qu'on ait des bagages... je pense que n'importe qui préfère voyager sans correspondance.
Le matériel Corail est en train d'être remplacé par des Coradia Liner neufs et performants, il ne manque plus qu'une rénovation de l'infra et un peu de publicité pour attirer l'usager :idea: mais le nombre de voyageurs a augmenté de 4% cette année :o .

Re: [ LN9 ] LGV Sud-Europe-Atlantique (1) : Tours - Bordeaux

MessagePosté: Dim 24 Sep 2017 01:10
par Rayan
jacques43 a écrit:C'est proposé sur VSC par Nantes ou Montparnasse, mais les prix sont plus chers (au moins 50€ contre 27 pour l'IC), les temps de parcours pas forcément plus attractifs et cela se fait au prix d'une correspondance. Pour peu qu'on ait des bagages... je pense que n'importe qui préfère voyager sans correspondance.
Le matériel Corail est en train d'être remplacé par des Coradia Liner neufs et performants, il ne manque plus qu'une rénovation de l'infra et un peu de publicité pour attirer l'usager :idea: mais le nombre de voyageurs a augmenté de 4% cette année :o .


Mais justement le problème c'est que le gain de temps permis par les Coradia est "annulé" par les ralentissements dus au mauvaise état de la voie.

Et pour reparler de l'ancienne liaison Paris-Périgueux, il faut savoir que certains trains était prolongés jusqu’à Agen et ce jusqu’à la fin des années 90