Samib a écrit:Encore une fois là dessus on est d'accord, si c'est avancé c'est ridicule de ne pas continuer; et le problème du raccordement est sans doute en effet à prendre en compte. Mais ce ne sont pas les arguments là qui ressortaient de l'article. Ce que je critique c'est la façon de dire que c'est une honte pour le Haut-Rhin tout ça parce qu'ils n'ont pas le moindre kilomètre de LGV sur leur territoire ...
J'arrête vraiment là dessus parce qu'on tourne en rond.
max25 a écrit:J'ai vu que la sncf devait mettre un tgv bolide entre Strasbourg et Montpelier sans arrêt sur le tracé de la lgv.
Rigil a écrit:En terme de population, Dijon > Mulhouse. Dijon est d'ailleurs la principale ville française de la métropole Rhin-Rhône
Arnaud a écrit:A en croire cette liste (oui je sais, c'est Wikipédia...), l'unité urbaine de Mulhouse serait très légèrement devant celle de Dijon (je parle bien d'unité urbaine et non des ville en elles-mêmes, sinon effectivement, Dijon est devant Mulhouse).
Unité urbaine de Mulhouse : 242 353 habitants en 2010, répartis sur 21 communes
Unité urbaine de Dijon : 237 117 habitants en 2010, répartis sur 15 communes
Le Pays a écrit:Le torchon brûle entre le ministre et les élus alsaciens
« Je trouve qu’il ne faudrait pas qu’on aille jusqu’à l’indécence. En dix ans, 9 milliards ont été investis sur les deux branches de LGV vers l’Est. Ces élus exigent, alors même que l’effort de la nation leur a amené deux LGV, des investissements d’1 milliard supplémentaire » , a dénoncé, hier, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, provoquant une vive réaction en Alsace. Pourtant il avait reçu à sa demande, mardi, Philippe Richert, avec les présidents des grandes collectivités et de nombreux parlementaires alsaciens.
Philippe Richert (Région), Guy-Dominique Kennel (Bas-Rhin), Charles Buttner (Haut-Rhin) et Jean-Marie Bockel (M2A) ont rappelé hier soir que « la grande partie des 9 milliards d’euros, investis en 10 ans, auxquels l’Alsace a largement contribué en apportant 1 milliard d’euros, contrairement aux opérations précédentes financées par le niveau national, a servi à des travaux hors du territoire alsacien ». « Les travaux concernant le territoire régional sont encore en cours avec la 2e phase du TGV Est… »
Concernant le coût du tronçon Belfort-Mulhouse, « il est chiffré à 850 millions d’euros, dont 250 millions pris en charge par l’Union Européenne ». Après déduction de la part des collectivités alsaciennes, « la part résiduelle de l’État est évaluée à 300 M€ pour cette partie de travaux » , relèvent-ils. « Nous avions le sentiment d’avoir été ni écoutés ni entendus. Nous pouvons désormais après les dernières déclarations du Ministre Cuvillier nous sentir insultés » , concluent-ils. Le maire PS de Strasbourg, Roland Ries, présent mardi à Paris, ne figure pas parmi les signataires.
fandezoran a écrit:Buttner, le président du CG 68 ne lâche pas le morceau pour la deuxième phase de la LGV RR.
eomer a écrit: Je vois dans cette prise de position de Mr Buttner un message pour tous les élus locaux qui attendent leur LGV : mettez l'argent sur la table, comme les Bretons en leur temps, et votre projet aboutira.
Est Republicain du 22.05.19
L’achèvement de la LGV Rhin-Rhône sera étudié pour 2028
La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a annoncé lundi soir son accord pour étudier la possibilité de l’achèvement du tronçon reliant Petit-Croix (90) à Lutterbach (68) en 2028. Jusqu’ici, c’était la date de 2038 qui était retenue.
La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a annoncé, lundi soir à Paris, qu’elle acceptait de rouvrir les discussions au sujet de la date d’achèvement de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône. Actuellement, cette ligne relie, sur 137,5 km de voies mises en service en 2011, Villers-les-Pots, près de Dijon, à Petit-Croix, dans le Territoire de Belfort.
Un gain de temps de 25 minutes
Depuis des années, la Bourgogne, la Franche-Comté et l’Alsace militent pour que les 35 km séparant Petit-Croix de Lutterbach, près de Mulhouse, soient eux aussi équipés de nouvelles voies ferrées. Les défenseurs de ces travaux, dont l’association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée, estiment qu’ils permettront un gain de temps de 25 minutes entre Strasbourg et Lyon.
La ministre des Transports a indiqué revoir à 2028 l’objectif de réalisation de ce tronçon, au lieu de 2038 précédemment.
Cette annonce a été saluée par Marie-Guite Dufay et Jean Rottner, présidents des Régions Bourgogne Franche-Comté et Grand-Est : « Nos Régions militent ensemble depuis dix ans avec une vision commune, pour faire entendre les arguments en faveur de la réalisation de cette deuxième phase en rade depuis 2011 et qui permettra la rentabilité de la ligne », déclarent-ils.
Le conseil d’orientation des infrastructures devrait se réunir pour étudier l’intégration du projet au programme quinquennal 2023-2028.
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