Comme vous pouvez le voir sur la carte, la ligne d'Alès à Nîmes est orientée vers Beaucaire ( cause de la vocation première de la ligne : livrer du charbon au port de Beaucaire), de sorte que tous les trains doivent rebrousser au triage de Courbessac et çà prend du temps...
carte.
Un solution, réaliser un shunt mais...
Midi libre du jour a écrit:Le viaduc de Courbessac, petit ouvrage, grands effets
Il y a péril en la demeure. Le projet de pont ferroviaire destiné à supprimer le rebroussement des trains en provenance d'Alès à Nîmes-Courbessac risque de capoter une nouvelle fois s'il n'est pas lancé avant août prochain, date limite de validité de sa déclaration d'utilité publique.
Ce « viaduc de Courbessac » nécessite l'acquisition d'une dizaine de maisons à Nîmes, dont sept à l'amiable. Apparemment, une broutille. Pourtant, l'opposition de la Ville de Nîmes fait traîner ce projet, lancé en 1995 et avalisé par la Région.
Pour RFF, gestionnaire du réseau ferré, ce viaduc est un élément capital pour l'avenir de l'ensemble du réseau languedocien. D'abord, il permet de gagner huit minutes sur chaque train entre Alès et Nîmes. C'est considérable puisque cela équivaut à 20 % d'un temps de parcours moyen actuel de 40 mn. Entre Nîmes et Alès, le nombre d'allers-retours pourrait passer de 15 à 19, explique RFF.
Mais ce viaduc serait aussi utile pour les autres services TER (trains express régionaux). Il permettrait de libérer quinze "sillons" sur la voie "paire" Nîmes-Paris et augmenterait notablement la capacité de l'axe littoral Avignon-Montpellier dans son ensemble. A un moment où l'autorité régionale cherche désespérément des créneaux pour faire passer ses TER, c'est important.
« C'est actuellement le meilleur investissement en terme d'infrastructure ferroviaire dans la région Languedoc-Roussillon, hors contournement de Nîmes et Montpellier », explique Christian Dubost, directeur régional de RFF à Montpellier.
Ce dernier note que le coût, 25 M€, bien que réévalué, n'entame pas la pertinence du projet.
Si la mairie de Nîmes y est opposée, le vice-président délégué aux transports de la Région, Jean-Claude Gayssot, y est favorable, de même, bien sûr, que le maire d'Alès, Max Roustan, et de nombreux élus nîmois.
Un projet qui réunit communistes et umpistes, c'est plutôt rare !
Seul problème : le maire de Nîmes veut financer une gare TGV sur le futur contournement de Nîmes alors que RFF n'en veut pas... D'ailleurs, pourquoi faire une gare dans les choux à Manduel où passeraient 2 TGV par jour ? En plus, ses emprises sont préservées, donc rien ne presse !