[ TGV ] Aménagement du territoire

Aménagements, constructions, projets, ferroutage, ...

Messagepar lmdlgers » Mar 07 Avr 2009 04:48

Ceci dit, je me souviens, lorsque que j'habitais Colmar (ah! Colmar, :pleure: ) il y a pas si longtemps que cela, le premier train pour Bâle partait à  4.23 - un Bruxelles/ Milan- et le dernier rentrait après minuit. J'ai souvent pris ces deux trains, car mes horaires de travail me l'imposaient
Je peux vous dire que ces trains étaient fréquentés par de nombreux voyageurs. Et pas seulement par ceux qui veulent dîner devant le Rathaus de Bâle et rentrer chez eux ensuite...
Actuellement, je commence aussi tôt le matin, mais en Aquitaine ou Midi-Pyrénées faut pas rêver ! Seule la voiture fait l'affaire...
Le premier train d'Agen vers Toulouse n'arrive pas à  Toulouse avant 8h ! Et si je veux voir un spectacle au Capitole, il faut qu'il finisse à  21h, le temps d'applaudir le chef et entendre trois notes. Pour le Grand Théâtre, je pourrais entendre les deux premiers mouvements de la symphonie... ;) (22h dernier départ).

Je suis convaincu, comme Jacques, que les passagers seraient là  pour ces trains tardifs (et pas seulement les TGV) y compris des travailleurs et des travailleuses qui ont besoins de tels horaires ! (Il y a en a plus qu'on le croit).

A bientôt, lmdlgers
Avatar de l’utilisateur
lmdlgers
Route Nationale
Route Nationale
 
Messages: 374
Enregistré le: Mar 28 Aoû 2007 07:54
Localisation: Gers

Messagepar G.E. » Mar 07 Avr 2009 07:00

marsupilud a écrit:En attendant, on dort mieux dans un car de voyage brésilien que dans un Corail !


Je ne suis pas d'accord : dormir dans un Corail, j'ai pratiqué. Dans un TGV, c'est vraiment difficile !

A terme, il est très probable que la SNCF supprime tous ses trains de nuit (le matériel est déjà  bien vieux, même si on l'a retapé tant bien que mal), sauf pour quelques niches comme Paris - Nice / Briançon.

Quant aux liaisons tardives, force est de constater que tout est orienté sur Paris. A Montpellier (700 km de Paris), on le voit bien puisque le dernier train vers Nîmes est à  seulement 21h00 tous les jours alors que dans l'autre sens le dernier train circule vers 23h00, voire plus tard les week-ends.
Avatar de l’utilisateur
G.E.
Patrouilleur
Patrouilleur
 
Messages: 24009
Enregistré le: Ven 29 Avr 2005 19:22
Localisation: Alpes

Messagepar Marcheur 2418 » Mar 07 Avr 2009 08:49

Des TGV de nuit pourraient un jour être crée pour relier des capitales européenne éloignées.
Londres/Paris/Madrid/Lisbonne
Londres/Paris/Rome
Madrid/Rome....
Marcheur 2418
Route Nationale
Route Nationale
 
Messages: 380
Enregistré le: Mer 19 Déc 2007 15:54
Localisation: Bourges

Messagepar Disturbman » Mar 07 Avr 2009 09:26

Encore faut-il que les prix soient raisonnables. Parce que, pour le moment un trajet en train de nuit normal (même assis) en international ça vaut bien plus cher que le même trajet en avion.

Exemple il y a un mois j'ai voulu réservé un train de nuit Paris-Berlin pour cette semaine. Prix d'appel affiché : 80€ aller, 120€ retour. Déjà , rien que là  c'est deux fois plus cher qu'un billet de base chez Air France et 3 à  4 fois une low cost (en temps normal). J'ai quand même continué pour voir et au final le prix demandé était de plus de 300€ pour une nuit passé assis dans un tortillard.

Au final j'ai pris un billet chez Air France pour 92€. Petite anecdote amusante du yeld management. Le même billet chez les low cost concurrentes m'aurait coûté 140€. :lol:

Bref, si un TGV nuit augmente les tarifs je ne vois pas l'intérêt d'une telle liaison.
Disturbman
Périphérique
Périphérique
 
Messages: 529
Enregistré le: Jeu 11 Oct 2007 09:51

Messagepar Marcheur 2418 » Mar 07 Avr 2009 09:34

A long terme le train devrait être moins cher que l'avion et moins polluant... :?
Marcheur 2418
Route Nationale
Route Nationale
 
Messages: 380
Enregistré le: Mer 19 Déc 2007 15:54
Localisation: Bourges

Messagepar Disturbman » Mar 07 Avr 2009 09:49

Oui mais c'est juste une histoire de rattrapage des prix je suppose que je resterais sédentaire ou que je trouverais un moyen alternatif pour me déplacer (vélo? :lol: ).

Il pourrait être intéressant de commencer à  baisser certains prix maintenant pour faire jeu égale avec les concurrents plus que direct.

Mais au final, cette aventure me fait m'interroger sur la pertinence du voyage ferré à  longue distance dans les conditions qu'on le pratique actuellement. Parce que je ne suis même pas sûr qu'il soit possible d'améliorer considérablement les prix.

les limites ici c'est quoi ? Utilisation du matériel, des infrastrucutres et des ressources humaines sur des distances et des plages horaires longues (8h) sans turn-over de clients.
Disturbman
Périphérique
Périphérique
 
Messages: 529
Enregistré le: Jeu 11 Oct 2007 09:51

Messagepar super5 » Mar 07 Avr 2009 11:49

Marcheur 2418 a écrit:A long terme le train devrait être moins cher que l'avion et moins polluant... :?

Mais sûrement pas à  la SNCF !
Avatar de l’utilisateur
super5
Autoroute à grande vitesse
Autoroute à grande vitesse
 
Messages: 6109
Enregistré le: Ven 19 Sep 2008 11:29
Localisation: Environs de Paris

Messagepar lmdlgers » Mer 08 Avr 2009 07:28

Bonjour,

La SNCF ne va peut-être (sûrement) pas baisser ses tarifs, mais c'est l'avion qui risque de les faire monter. Alors que pour faire Paris-Berlin l'avion émet 260 Kg de Co2 par personne, le train en émet quatre fois moins.
Il est certain que dans le contexte de climatique que l'on connaît il faudra bientôt "internaliser" le coût carbone dans le prix du billet d'avion. Ca me semble inévitable.
"Moins vite, moins loin, moins souvent et plus cher" vous avez surement déjà  entendu ce slogan pour l'avenir des transports...

A bientôt, lmdlgers
Avatar de l’utilisateur
lmdlgers
Route Nationale
Route Nationale
 
Messages: 374
Enregistré le: Mar 28 Aoû 2007 07:54
Localisation: Gers

Effet TGV à  Reims

Messagepar Auriom » Mer 08 Avr 2009 09:04

Pour le coup, c'est sans ambiguïté de l'aménagement du territoire : enquête sur l'effet TGV à  Reims.

Le Monde a écrit:La "ville des sacres" rattrape le temps perdu

Avec l'arrivée du TGV, Reims est entrée, en juin 2007, dans le club des villes à  moins d'une heure de Paris. Sur la ligne à  grande vitesse qui, depuis Paris, se poursuit jusqu'à  Francfort et Munich, la ville qui fut jadis le théâtre des sacres royaux est à  45 minutes de la gare de l'Est et à  une demi-heure de l'aéroport de Roissy. Cette évolution l'a installée dans l'aire d'attraction de l'Ile-de-France. La sous-préfecture de la Marne est désormais mieux reliée à  la capitale que de nombreuses villes des départements franciliens.

L'agglomération rémoise est la plus peuplée des "agglos" du quart nord-est de l'Hexagone. Elle est forte d'un bassin d'emploi de 750 000 habitants et s'étend sur deux régions - la Picardie et Champagne-Ardenne - et trois départements - l'Aisne, les Ardennes et la Marne. Aux yeux des élus rémois, l'arrivée du TGV a encore renforcé son attractivité. Une cinquantaine d'entreprises et près de 3 000 emplois y ont été créés grâce à  la ligne TGV, selon les responsables d'Invest in Reims, l'agence de développement économique créée il y a six ans par la ville et la chambre de commerce.

Depuis 2003, l'agglomération a, certes, perdu environ 1 300 emplois industriels, mais l'effet TGV a joué un rôle déclencheur pour l'implantation d'entreprises nouvelles, essentiellement tertiaires. Le mouvement s'est toutefois "brutalement ralenti" à  partir de septembre 2007, soit un an avant le début de la crise financière, selon Jean-Yves Heyer, directeur général d'Invest in Reims. L'objectif annuel de 500 créations d'emplois que s'était fixé l'agence et qui a été dépassé chaque année risque de ne pas être atteint en 2009. Une embellie s'annonce toutefois avec l'ouverture, prévue en juin 2011, d'un magasin Ikea de 40 000 m2 sur la commune de Thillois, à  la frontière de l'agglomération.

Deux ans après la mise en service de la ligne, les projets de restructuration urbaine liés au TGV se poursuivent. En centre-ville, à  proximité de la gare, le quartier d'affaires de Clairmarais sort de terre sur d'anciens terrains de la SNCF : 100 000 m2 de bureaux y seront disponibles en 2012. Rémi Demeron, dont la société possède aussi des bureaux à  Paris et dans l'Essonne, y a installé, il y a deux mois, son agence de conseil et de recrutement. "La présence du TGV a été un élément de choix important", reconnaît-il. Eros Donadello, directeur financier du voyagiste Kuoni, qui a ouvert son centre d'appels à  Reims, en 2007, avec une vingtaine d'emplois à  la clé, fournit un argument supplémentaire : "Le personnel local est plus stable, il y a moins de turnover que dans les sociétés parisiennes."

"Nous avons prospecté dans une vingtaine de villes autour de Paris ; seules Orléans et Reims restaient en lice", se rappelle Stéphane Rapicault, responsable des ventes à  Inmac Wstore, une entreprise de distribution de produits informatiques, dont le siège social est à  Roissy. Si la société a finalement choisi Reims, c'est notamment pour la présence d'écoles d'ingénieurs et de commerce de qualité "et parce qu'il y a ici un marché à  conquérir dans le secteur de l'informatique". Stéphane Rapicault fait partie de ces nouveaux Rémois qui ont quitté l'Ile-de-France et mettent en avant la qualité de la vie "du 21e arrondissement de Paris". Avec, tous les jours, un millier de voyageurs qui font l'aller-retour entre Reims et Paris (dont 620 abonnés), cette ligne est, après celle de Lille, la plus fréquentée des liaisons TGV avec la capitale.

Adeline Hazan, maire (PS) de Reims, élue en mars 2008, poursuit les chantiers ouverts par son prédécesseur (UMP), Jean-Louis Schneiter. A commencer par celui du tramway. Ce dossier sensible a divisé la droite rémoise pendant près de vingt ans. Après avoir lancé le projet, l'ancien maire (RPR) Jean Falala l'avait subitement arrêté en janvier 1991. Son successeur, Jean-Louis Schneiter, l'avait remis en selle en 1999. Lors de la campagne pour les municipales de mars 2008, les deux ministres UMP, tous deux candidats, Renaud Dutreil et Catherine Vautrin, se sont eux aussi divisés sur le sujet.

La question est désormais réglée, et la nouvelle équipe municipale préfère mettre l'accent sur le grand projet urbain, baptisé "Reims 2020" sur lequel travaillent trois cabinets d'architectes urbanistes - Christian Devillers, Bruno Fortier et Philippe Panerai. Leur mission : repenser l'ensemble des liaisons entre les différents quartiers, l'utilisation des friches urbaines et militaires situées aux limites de l'agglomération, ou encore la requalification en "boulevard urbain" de l'autoroute qui traverse la cité et qui va être déclassée.

Cette politique de grands travaux dont rêvent Mme Hazan et ses adjoints risque toutefois de se heurter aux limites financières de la collectivité. "Cette ville est pauvre, en dépit de sa réputation liée au champagne et à  la cathédrale", admet Serge Pugeault, adjoint de Mme Hazan chargé du développement économique. Epargne, investissements, dette : tous les indicateurs sont en rouge. "Sans effort de maîtrise particulier sur le fonctionnement, une réduction significative des investissements apparaît incontournable", conclut un récent audit sur les finances locales.

Autre contrainte : Reims est l'une des villes les plus denses de France, ce qui rend le foncier rare et cher en centre-ville, plus accessible dans les communes périphériques, hors de prix dans les zones où, sous la pression des producteurs de champagne, le prix de l'hectare peut atteindre 1 million d'euros. Tout espace libre devient ici un gros enjeu politique. En 2012, à  10 kilomètres au nord du centre-ville, les 512 hectares de la base aérienne seront libérés. En attendant, les regards se tournent vers Bezannes, au sud. Sur la plus petite commune de Reims-Métropole (1 350 habitants) où se trouve le site de la deuxième gare TGV, une ZAC de 172 hectares a été créée.

A terme, environ 9 000 salariés occuperont les 320 000 mètres carrés de bureaux prévus sur la zone. Mais pour l'instant, un seul immeuble est en cours de construction. Motifs de ce lent démarrage : la crise économique mais aussi la résistance des élus et des habitants. Ces derniers rejettent l'idée d'un développement de type Euralille, le quartier d'affaires construit autour des gares TGV de la grande métropole du Nord.

Jean-Pierre Belfie, maire (div. droite) de Bezannes depuis 1995 et vice-président de Reims-Métropole, défend bec et ongles le principe d'un équilibre entre lieux de vie et d'activité. Il a fait voter par le conseil municipal une "charte pour un urbanisme durable" ; il est soutenu par une association de défense du patrimoine qui réunit, depuis plus de quinze ans, 80 % des habitants de la commune.

M. Belfie ne remet pas en question le développement de la zone, mais il est parvenu à  faire avaliser un projet de golf sur la ZAC, et rêve d'y installer l'hippodrome de Reims. La résistance de Bezannes à  l'urbanisation à  marche forcée pourrait faire des émules parmi les 140 communes rurales qui encerclent l'agglomération rémoise.

Dominique Buffier et Christine Garin
Article paru dans l'édition du 08.04.09.


(Voir aussi un article sur la requalification de l'A4, que je place dans le sujet ad hoc.)
Avatar de l’utilisateur
Auriom
Patrouilleur
Patrouilleur
 
Messages: 2034
Enregistré le: Lun 28 Mar 2005 14:44
Localisation: Lyon - Berlin

Messagepar Tomtom » Mer 08 Avr 2009 10:29

Exemple il y a un mois j'ai voulu réservé un train de nuit Paris-Berlin pour cette semaine. Prix d'appel affiché : 80€ aller, 120€ retour.


Quand on s'y prend un peu à  l'avance on peut trouver du 30€ voire moins (26€ je crois) pour un Paris-Berlin en train de nuit. Et j'ai déjà  voyagé de nuit, couchette et en première, pour environ 50€ sur le même trajet. Autre chose, c'est la DB qui assure cette liaison, on est donc très loin au dessus des Corails niveau confort, c'est tout sauf un tortillard.

Et l'arrivée à  Berlin est vraiment pratique, le train dessert 4 gares (Spandau, Zoo, Hauptbahnhof, et Ostbahnhof), on est sûr de pouvoir descendre dans un gare où il est pratique de rejoindre sa destination finale.
Tomtom
Route Départementale
Route Départementale
 
Messages: 226
Enregistré le: Jeu 03 Nov 2005 02:45

Messagepar Maastricht » Mer 08 Avr 2009 12:55

Minimum 29€ ... mais il faut vraiment se lever de bonne heure pour les avoir : mise à  dispo trois mois avant départ, et système de réservation de la DB très aléatoire (je ne parle évidemment pas de celui de la SNCF). J'avais pu faire un aller-retour pour 68€, dans des conditions de confort raisonnables (par contre dans les deux cas nous avons shunté Zoo...). A peine moins cher que l'avion donc, mais c'est un trajet de centre à  centre, et ça a son charme ...
Maastricht
Patrouilleur
Patrouilleur
 
Messages: 6359
Enregistré le: Jeu 12 Fév 2004 19:05
Localisation: 75013

Messagepar marsupilud » Mer 08 Avr 2009 15:23

G.E. a écrit:
marsupilud a écrit:En attendant, on dort mieux dans un car de voyage brésilien que dans un Corail !


Je ne suis pas d'accord : dormir dans un Corail, j'ai pratiqué. Dans un TGV, c'est vraiment difficile !

Je ne parlais pas du TGV :wink: ....enfin si, mais ceux de l'Amazonie
Avatar de l’utilisateur
marsupilud
Patrouilleur
Patrouilleur
 
Messages: 5347
Enregistré le: Lun 11 Oct 2004 13:09
Localisation: Sud Europe Atlantique

Messagepar Autocar » Mer 08 Avr 2009 22:40

lmdlgers a écrit:Bonjour,

La SNCF ne va peut-être (sûrement) pas baisser ses tarifs, mais c'est l'avion qui risque de les faire monter. Alors que pour faire Paris-Berlin l'avion émet 260 Kg de Co2 par personne, le train en émet quatre fois moins.
Il est certain que dans le contexte de climatique que l'on connaît il faudra bientôt "internaliser" le coût carbone dans le prix du billet d'avion. Ca me semble inévitable.
"Moins vite, moins loin, moins souvent et plus cher" vous avez surement déjà  entendu ce slogan pour l'avenir des transports...

A bientôt, lmdlgers


Il est clair que l'argument "prenez le train car cela pollue moins que l'avion" s'annule quand on voit le prix des billets... C'est bien beau de vouloir nous servir de l'écologie à  toute les sauces mais encore faut il en avoir les moyens... financiers.

Enfin, il faut se méfier avec ces arguments car quand on voit combien consomme une 73500 ou un XGC. Quant a la traction électrique... Comment est produit l'électricité déjà  ? Pour partie par des centrales thermiques et pour une autre par des centrales nucléaires. J'ai cru comprendre que ce dernier point faisait débat sur le stockage des déchets et le démentiellement des vielles centrales non ?
Autocar
Route Départementale
Route Départementale
 
Messages: 197
Enregistré le: Dim 01 Fév 2009 10:28

Messagepar super5 » Jeu 09 Avr 2009 12:02

Autocar a écrit:Enfin, il faut se méfier avec ces arguments car quand on voit combien consomme une 73500 ou un XGC. Quant a la traction électrique... Comment est produit l'électricité déjà  ? Pour partie par des centrales thermiques et pour une autre par des centrales nucléaires. J'ai cru comprendre que ce dernier point faisait débat sur le stockage des déchets et le démentiellement des vielles centrales non ?

Et aussi quel est le coût économique et écologique de l'alimentation électrique (caténaires+potences) ?
Avatar de l’utilisateur
super5
Autoroute à grande vitesse
Autoroute à grande vitesse
 
Messages: 6109
Enregistré le: Ven 19 Sep 2008 11:29
Localisation: Environs de Paris

Messagepar gavatx76 » Jeu 09 Avr 2009 15:03

...le démentiellement des vieilles centrales non ?


Joli! :wink:
gavatx76
Autoroute à grande vitesse
Autoroute à grande vitesse
 
Messages: 4394
Enregistré le: Jeu 01 Nov 2007 01:50
Localisation: 41º20'N 02º02'E

Messagepar Tomtom » Jeu 09 Avr 2009 17:01

Pour partie par des centrales thermiques et pour une autre par des centrales nucléaires.


Très largement par des centrales nucléaires pour ce qui concerne la France tout de même. Le bilan carbone est donc très bon. Il est fortement improbable que le renouvelable puisse fournir une part majoritaire de l'énergie électrique dans un avenir même lointain, d'autant plus si l'on fait l'hypothèse que certains types de consommation vont se reporter sur l'électrique à  moyen terme (mobilité par exemple), directement ou indirectement (l'hydrogène consomme de l'électricité pour être produit). Le renouvelable est nécéssaire, et la production localisée et atomisée aussi, parce que cela permet de soulager fortement le réseau, et donc de baisser les coûts de distribution, mais l'on aura encore besoin de moyens de production de masse. Quelle autre solution transitoire (  l'échelle de 60 à  100ans) est acceptable que la fission nucléaire en attendant le développement d'autres moyens comme la fusion?
Tomtom
Route Départementale
Route Départementale
 
Messages: 226
Enregistré le: Jeu 03 Nov 2005 02:45

Messagepar Benjism89 » Mar 12 Mai 2009 17:00

Nono a écrit:C'est problématique aussi pour attraper un avion en début de matinée.

Pour un avion qui décolle vers 8h00 de Roissy-CDG, pour un habitant de Lille, il faut prendre le TGV la veille et dormir à  l'hôtel (coût supplémentaire).

Un TGV au départ de Lille vers 4h30-5h00 serait intéressant pour les voyageurs prenant ensuite l'avion à  Roissy ou se rendant dans le sud (par exemple, arrivée en milieu de matinée à  Marseille).


D'autant plus que certaines liaisons très matinales existent sur certaines lignes, pourtant plus modestes ... un TER part par exemple les lundis matin à  4h44 de Granville pour être à  8h11 à  Vaugirard ... pourquoi Lille-Europe ne pourrait-elle pas être aussi matinale que la gare de Granville ?
Benjism89
Route Communale
Route Communale
 
Messages: 52
Enregistré le: Jeu 07 Mai 2009 12:22
Localisation: Encerclé par la Petite Ceinture

Précédente

Retourner vers Chemins de fer

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité