Quelques précisions :
La vitesse limite est effectivement de 160 km/h entre Tarascon et Narbonne et de 150 km/h entre Narbonne et Perpignan mais la longue traversée du triage de Nîmes se fait à 120 km/h, le passage à Nîmes (long viaduc), Montpellier (souterrain), Sète (pont levant) et Narbonne (triage) se fait à 60 km/h. Autant de points durs très pénalisants pour l'essor des circulations.
L'urbanisation aidant, la ligne languedocienne traverse un continuum de zones urbanisées, sauf que la ligne était là avant les pavillons et que les gens ont acheté et construit en connaissance de cause.
Le CNM est désormais prévu pour fin 2012 voire au-delà , l'Etat n'assumant pas ses obligations. Le shunt de Nîmes car c'est de celà dont il s'agit, aucune gare nouvelle n'étant construite, fera gagner à peine 10 minutes à une poignée de trains car le raccordement avec la ligne classique se fera à St-Brès, soit loin de Montpellier et il sera à niveau... Bref, c'est minable !
Un Débat Public pour Montpellier-Perpignan-Toulouse est prévu. Il permettra de confirmer l'itinéraire de 1993 (!) et de phaser (hélas) les travaux. Quelle perte de temps mais au moins on avance. Il est vrai que G. Frêche a conditionné le financement du CNM par la région à la poursuite du projet plus au Sud...