G.E. a écrit:Tu veux dire que la LGV s'arrête à Sablé et non à Nantes parce qu'on avait promis l'aéroport à Nantes ?
JMB a écrit:Et Mme Borne ce matin sur France Info qui explique la LGV BPL avait diminué considérablement le temps de parcours... 8 minutes sur Nantes
FDH a écrit:G.E. a écrit:Tu veux dire que la LGV s'arrête à Sablé et non à Nantes parce qu'on avait promis l'aéroport à Nantes ?
Le fait que la ligne classique était déjà performante (V220) a certainement pesé aussi.
Une LGV aurait aussi le désavantage de laisser Angers pour compte
Alexandre a écrit:Par contre, le renforcement de la desserte du Grand Ouest va confirmer les améliorations ferroviaires en Bretagne, vers Brest et Quimper depuis Rennes.
Lambig a écrit:Alexandre a écrit:Par contre, le renforcement de la desserte du Grand Ouest va confirmer les améliorations ferroviaires en Bretagne, vers Brest et Quimper depuis Rennes.
On améliore la desserte du Grand Ouest vd'un point de vue purement parisien, mais on ne fait toujours rien pour améliorer la desserte entre les villes du Grand Ouest. Il y a là une nuance importante. Par exemple, je n'ai toujours pas entendu parler de LNOBPL depuis l'abandon de NDDL.
TGV : plus de 30 millions d'euros contre les nuisances sonores «insupportables»
Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 02/05/2019 à 18:58 Publié le 02/05/2019 à 18:19
Plus de 30 millions d'euros doivent être engagés par l’État et les collectivités locales pour permettre de réduire les nuisances sonores des lignes de train à grande vitesse Bretagne-Pays-de-la-Loire et Sud-Europe-Atlantique, a annoncé le ministère des Transports ce jeudi. Un rapport du conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), missionné depuis 2018 après des plaintes de riverains, a conclu que «si le bruit est limité en moyenne, la situation reste insupportable pour les riverains en raison de ces pics» de bruit «élevés lors du passage des trains».
En conséquence, «des travaux seront menés pour traiter ces situations, selon les cas par une adaptation de l'infrastructure ou une isolation des habitations», indique le ministère des Transports dans un communiqué aujourd'hui. «Avec les mesures que nous allons prendre, les riverains impactés vont bénéficier des travaux de protection phonique nécessaires», a déclaré la ministre Elisabeth Borne, citée dans le communiqué. «Chacun peut par ailleurs compter sur ma totale détermination à faire évoluer le cadre à l'avenir pour mieux prendre en compte ces pics de bruit».
Le coût total de ces travaux est estimé à 11 millions d'euros sur la ligne Bretagne-Pays-de-la-Loire et 22 millions sur la ligne Sud-Europe-Atlantique, indique encore le communiqué, selon lequel le rapport du CGEDD suggère que la prise en charge soit répartie à 50% pour l'Etat et 50% pour les régions concernées, à savoir Bretagne, Pays-de-Loire et Nouvelle-Aquitaine. «La Ministre a chargé les Préfets de région concernés de poursuivre les discussions sur cette base, en vue de conventions de financement qui devront être signées à l'été», indique encore le ministère.
LGV Paris-Rennes: les travaux contre nuisances sonores jugés «insuffisants»
Par Le Figaro avec AFP Publié le 03/05/2019 à 15:28
Les travaux annoncés par la ministre des Transports sont «insuffisants» pour réduire les nuisances sonores de la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Rennes, a estimé jeudi une association de riverains, qui prépare des recours en justice. «Ils proposent 2 km de protection sonore sur 180 km de tracé, c'est insuffisant et aléatoire», estime Laure Artru, présidente du CRI 72 (collectif de représentation des intérêts de riverains), qui revendique 700 adhérents dans la Sarthe.
La ministre des Transports Élisabeth Borne a annoncé jeudi pour 33 millions d'euros de travaux contre les nuisances sonores dont 11 millions d'euros pour la ligne Paris-Rennes, financés à 50 % par l'État et 50% par les collectivités locales.
Sarthe: la LGV passe près de son château, il obtient plus de 700.000 euros
Par Le Figaro avec AFP Publié le 18/04/2019 à 23:12
Le tribunal administratif de Nantes a condamné Eiffage Rail Express, maître d'ouvrage de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, à verser plus de 700.000 euros au propriétaire d'un château situé à Coulans-sur-Gée, près du Mans, et impacté par le trafic ferroviaire, a-t-on appris jeudi auprès de cette juridiction.
Le préjudice «revêt, par son importance, un caractère anormal et spécial de nature à ouvrir droit à réparation» sachant que «la responsabilité des dommages permanents engendrés par la présence et le fonctionnement d'un ouvrage public ne peut être recherchée qu'auprès du maître de l'ouvrage», a estimé le tribunal administratif, dans un jugement daté du 9 avril et consulté par l'AFP.
Dark Nark a écrit:Je n'y connais rien mais 11 millions pour 2km d'écrans acoustiques !!! C'est énorme.
Dark Nark a écrit:Je n'y connais rien mais 11 millions pour 2km d'écrans acoustiques !!! C'est énorme.
eomer a écrit:Dark Nark a écrit:Je n'y connais rien mais 11 millions pour 2km d'écrans acoustiques !!! C'est énorme.
Franchement, avec ces 11 Millions d'Euro, on pourrait racheter combien de maisons concernées et les reconstruire quelques centaines de mètres plus loin ?
LGV : « Des propositions indigentes » pour les riverains
La ligne à grande vitesse LGV entre Rennes et Le Mans
Ouest-France
Publié le 06/05/2019 à 19h18
Le collectif des riverains impactés note « avec satisfaction » que leurs doléances ont été rapportées mais constate « le décalage colossal entre les nuisances supportées et l’indigence des propositions du gouvernement ».
À la suite du rapport du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) évoquant les nuisances sonores de la LGV (Ligne à grande vitesse) Paris-Rennes, le CRI 72, Collectif des riverains impactés, note "« avec satisfaction »" que toutes les doléances de riverains ont été rapportées mais constate "« le décalage colossal qui existe entre les nuisances supportées et l’indigence des propositions du gouvernement »."
Une aide pour trop peu de maisons
L’association estime notamment que trop peu de maisons bénéficieront d’aides, que l’objectif de réduction du bruit est trop faible et que le financement, proposé en partage avec les collectivités locales, est aléatoire et non dimensionné.
2,45 km de murs antibruit seulement
"« Le budget ne permet de construire que 2 450 m de murs antibruit, sur près de 400 km de voies, pour 9 millions d’euros. Restent deux millions d’euros pour les autres riverains qui ne bénéficieront, dans le meilleur des cas, que de doubles vitrages » " , déplore le CRI 72, qui annonce que des recours indemnitaires vont être engagés. 220 dossiers ont été ouverts en un mois dans la Sarthe
colvert a écrit:Dark Nark a écrit:Je n'y connais rien mais 11 millions pour 2km d'écrans acoustiques !!! C'est énorme.
Pas tant que cela:
11000000 € / (2000 L x 4 H) = 1375 €/m2
C'est environ le prix du m2 d’écran antibruit.
Nuisances de la LGV Bretagne-Pays de la Loire : 47 habitations devraient bénéficier d’aménagements en Sarthe
Dévoilé le 2 mai, le rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a été détaillé en préfecture de la Sarthe ce lundi 17 juin 2019.
Publié le 19 Juin 19 à 18:32
Les différents protagonistes du dossier des nuisances de la LGV (Ligne à Grande Vitesse) Bretagne-Pays de la Loire étaient invité en préfecture de la Sarthe, au Mans, ce lundi 17 juin 2019 pour une réunion destinée à présenter le rapport de médiation.
Les médias n’étaient pas conviés. C’est un tweet du député Damien Pichereau qui a mis la puce à l’oreille.
Rien de bien neuf après la publication du rapport le 2 mai 2019 immédiatement suivie des annonces de la ministre des Transports.
Une enveloppe de 11 M€ jugée insuffisante
A la sortie de la réunion, plusieurs maires de communes sarthoises ne cachaient pas leur déception face à une enveloppe de 11 millions d’euros pour l’ensemble de la ligne jugée « notoirement insuffisante » pour reprendre le terme utilisé par Régis Cerbelle, maire de Chantenay-Villedieu.
Les élus sarthois ont également du mal à digérer le fait que ni la SNCF, ni le constructeur de la ligne ERE (filiale de Eiffage) participent financièrement. Ce sont l’État et les collectivités locales qui vont devoir mettre la main au porte-monnaie !
Vidéo: https://youtu.be/51mRyk3DHKA
Le préfet s’engage
Également représentés lors de la réunion, les riverains réunis sous la bannière de l’association CRI 72 ont réussi à obtenir une information : le nombre d’habitations identifiées dans le seuil de 80 dB.
Pour nous c’est très nettement insuffisant mais pour ces 47 maisons il y aura quelque chose de fait. Le préfet s’y est engagé. On va avoir la liste prochainement »
Pas plus d’informations donc dans l’immédiat notamment en ce qui concerne les communes concernées mais le CRI 72 sera associé aux groupes de travail qui vont se mettre en place sous l’égide de la DREAL des Pays de la Loire.
Le seuil de 80 dB dans le collimateur
Un point positif : la prise en compte des pics sonores (et pas seulement une moyenne).
Le CRI 72 réclame toujours une baisse de la vitesse des TGV qui permettrait de « gagner 3 dB tout de suite » précise Anne-Marie Guitton, secrétaire du CRI 72 mais pour la ministre des Transports Elisabeth Borne il n’en est pas question.
Elle l’a indiqué lors d’une visite en Sarthe le 11 avril dernier.
Le seuil de 80 dB est également dans le collimateur des riverains :
c’est plutôt un seuil de 72 dB qu’il faudrait prendre en compte ».
Il semble qu’il y ai donc encore de la friture sur la ligne entre victimes des nuisances et décideurs.
Pour l’heure, le CRI 72 va poursuivre ses actions en justice. Un nouveau rendez-vous avec leur avocate Corinne Lepage est d’ores et déjà fixé le 26 juin.
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