Enver a écrit:L'AFP a écrit:LGV Bordeaux-Espagne: lancement du débat en France au plus tard en septembre
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"Les décisions sur Bordeaux-Toulouse ne changeront rien au débat Bordeaux-Espagne même si ce sera un aspect du débat", a estimé le président de la CPDP sur la LGV Bordeaux-Espagne.
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M. MANSILLON donne connaissance des informations communiquées par M. CHAUSSADE sur les activités de la commission particulière du débat public : contacts avec la Commission Européenne et les autorités espagnoles ; très nombreux contacts avec les acteurs de la région réunis le 31 Mai à Dax pour une concertation sur l'organisation et le contenu du débat public.
Le dossier rédigé par Réseau Ferré de France n'est pas terminé à ce jour mais devrait pouvoir être présenté à la CNDP du 5 Juillet ; ce décalage d'un mois ne permettra pas de commencer le débat avant les vacances d'été et reporte son lancement à la fin d'Août 2006.
Enver a écrit:L'AFP a écrit:Les zones qu'emprunterait la nouvelle voie n'ont pas été détaillées.
G.E. a écrit:C'est sûr que même avec un tronc commun l'option Est reste légèrement plus chère. Mais c'est la seule qui offre des relations avec Toulouse intéressantes. Midi Pyrénées ne participera sans doute qu'à cette condition.
Sud Ouest du 12/12/06 a écrit:Quatre voies, bonjour les dégâts
Une motion votée en Conseil marque l'hostilité des élus au doublement de la voie ferrée
Plus de 600 personnes l'autre jour au débat de la Commission nationale, puis une motion votée au dernier Conseil municipal... La Ville de Pessac se mobilise fortement contre les scénarios 1 et 2 du projet ferroviaire Bordeaux-Espagne. Ceux-ci envisagent la mise à quatre voies de la ligne Bordeaux-Facture. Or, elle passe par des secteurs très urbanisés à Bordeaux, Talence et Pessac. « Impensable ! », selon le maire, Pierre Auger. « Si on double les voies, on éventre Pessac. Elle coupe déjà la commune en deux et le trafic va de toute façon augmenter jusqu'à saturation d'ici quelques années. »
Partager les nuisances. L'élu ne nie pas les avantages du train qui associé au tram, va faire bénéficier son centre-ville d'un pôle intermodal : « C'est vrai que Bordeaux est à 6 minutes. Mais il y a aussi beaucoup d'inconvénients, en particulier le bruit. Nous ne sommes pas contre la Ligne à grande vitesse (LGV), à condition de partager. »
Contre la LGV, certainement pas ! Car il y a encore au Conseil municipal un certain premier adjoint, président de région. Alain Rousset estime que la grande vitesse est en quelque sorte incontournable pour l'avenir de l'Aquitaine. Il a d'ailleurs vivement réagi à l'intervention d'un des membres de sa propre majorité, le Vert Frédéric Danjon. Sur la base d'une expertise indépendante suisse, celui-ci a avancé que la ligne existante avait capacité à absorber le trafic à l'horizon 2020.
Alain Rousset s'est dit « atterré » par une telle argumentation de la part d'écologistes : « Votre étude ne prend en compte ni les TER, déjà à saturation, ni la grande vitesse. L'Aquitaine serait la seule région de France à rester à l'écart. Voulez-vous la mettre sous cloche ? » Et un brin provocateur : « Comme ça, on pourra toujours y venir en diligence... chasser la palombe. »
Contournement bis. En revanche, Verts et Socialistes sont bien d'accord sur la nécessité d'un report du transport sur le rail, notamment pour des raisons écologiques. Non seulement il s'agit de limiter les trains de camions sur les autoroutes en mettant les camions sur les trains, ou simplement leur fret, mais aussi d'offrir un moyen de locomotion rapide qui inciterait des automobilistes à laisser leur voiture.
La motion votée en Conseil municipal plaide donc en faveur d'une LGV, mais pas par Pessac. Ce n'est pas être mauvais camarade que de la voir chez le voisin : « Il suffit de regarder une vue aérienne. Il n'y a pas photo », estime Alain Rousset. « Les dégâts seraient infiniment moindres par Bègles, où il y a pratiquement déjà l'emprise. »
Le Conseil a aussi souligné comme objectif prioritaire, la protection phonique. Enfin, la motion estime qu'il est « urgent de décider » la réalisation d'un contournement ferroviaire pour le fret international (la moitié des trains) « qui n'a plus sa place en zone urbaine ». Un contournement peut en cacher un autre...
Willy Dallay
Sud Ouest du 14/12/06 a écrit:800 opposants à Captieux
LGV BORDEAUX-ESPAGNE. La dernière réunion de débat public, hier soir à Captieux, a permis de réaffirmer l'hostilité d'une population au projet ferroviaire.
Quatre mois de débat public n'y ont rien changé. C'est avec la même détermination que près de 800 personnes ont affirmé hier soir à Captieux, leur refus de voir passer un train à grande vitesse sur leur territoire.
Les habitants du Sud-Gironde ont entrecoupé les propos des techniciens de Réseau ferré de France, au son des sifflets, de cornes de brume et même de clochettes de troupeaux. Viviane Durantau, maire de Captieux, s'étonna du fait que « ce canton si souvent oublié pouvait être à ce point convoité ».
Un élu en colère. Jean-Luc Gleyze, le conseiller général PS, a joué à l'élu candide pour démonter un à un les arguments d'Alain Prat, directeur régional de RFF et de son chef de projet, Christian Maudet, voulant faire de Captieux un noeud ferroviaire reliant Toulouse, Agen, Bayonne et l'Espagne : « Pour vous, nous ne sommes que des chiffres, des statistiques, des fuseaux et des cartes, mais vous oubliez qu'il y a des hommes et des femmes qui vivent dans ce pays (...). Vous êtes des intrus. Plutôt que de nous considérer comme une réserve d'Indiens, nous serons des Gaulois qui ne veulent pas que les Romains annexent notre canton. »
Les techniciens de RFF, impuissants à contrer l'ire populaire, assistèrent à un défilé de chasseurs brandissant des pancartes : « LGV comme Le Grand Verrouillage, La Grande Vadrouille, Le Grand Vacarme ». Henri Sabarot, président de la Fédération départementale de la chasse, devait se rallier à la cause commune : « Pour les technocrates que vous êtes, nos palombes ne ressemblent pas aux pigeons du jardin du Luxembourg. » Un représentant des Verts renverra à une lettre ouverte du maire de Pessac, cette autre réplique cinglante : « Si vous ne voulez pas d'un fuseau dans votre ville, ce n'est pas une raison pour le repousser chez les autres. »
Anziani chahuté. Jusqu'à mettre en cause l'équité d'un débat qui ne permet pas d'accéder à tous les documents de synthèse, François Deluga, conseiller régional et Marie-Hélène des Esgaulx, députée, ont demandé une fois de plus à Pierre Chaussade, président de la commission particulière du débat public, un report d'un à deux mois de la clôture du débat public. Bernard Bouic, président de l'ACCA de Captieux pouvait bien chanter la complainte du « pauvre plouc », sur un air de gasconnade.
L'épilogue de l'assemblée vint certainement au moment où Alain Anziani, vice-président du Conseil régional, réclama la parole. Laissant entendre que l'on pouvait sans doute émettre un avis différent, la salle ne lui en laissa guère l'occasion. Captieux ne veut pas voir passer des trains qui ne s'arrêtent jamais. Les vaches finiraient par lui tourner le dos.
Pierre Lascourrèges
G.E. a écrit:C'est le problème des Débats Publics qui sous-tendent dès le début une seule solution... Visiblement, la communication est ratée. Le nymbisme a de beaux jours devant lui dans la région !
JMB a écrit:Il faut voir s'il est possible aussi de jumeler sur une partie du parcours (Captieux - MDM) la LGV et l'A65 pour limiter la constestation à un seul fuseau.
JMB a écrit:Il est vrai qu'à Captieux, ils ont également un champ de tir où les chasseurs (aérien) de la base aéreinne Mont de Marsan viennent s'entrainer. C'est aussi une belle nuisance. Ils doivent aussi encaisser le passage de l'A65 Langon Pau à proximité. la LGV en plus cela fait peut-être un peu "too much".
G.E. a écrit:JMB a écrit:Il faut voir s'il est possible aussi de jumeler sur une partie du parcours (Captieux - MDM) la LGV et l'A65 pour limiter la constestation à un seul fuseau.
Apparemment, ça n'a pas été étudié de près jusqu'à présent...
JMB a écrit:Dans le cas de l'A65, il est peut être encore temps de réviser la copie car rectifier le tracé dans les landes me parait moins difficile qu'ailleurs. C'est globalement plat et c'est pas très peuplé!
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