lemoniteur.fr a écrit:Le Premier ministre, qui inaugurait lundi 1er septembre le viaduc de Dordogne a annoncé l’ouverture de l’enquête public pour les tronçons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax du 14 octobre au 8 décembre 2014.
Maastricht a écrit:lemoniteur.fr a écrit:Le Premier ministre, qui inaugurait lundi 1er septembre le viaduc de Dordogne a annoncé l’ouverture de l’enquête public pour les tronçons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax du 14 octobre au 8 décembre 2014.
La dépêche a écrit:LGV Bordeaux-Toulouse : la procédure légale est en marche
Publié le 15/09/2014 à 07:48
Demain, est publié dans la presse l'avis d'enquête publique pour les futures LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un projet contenu dans un dossier de 10 000 pages accessibles à tout le monde !
Demain mardi, sera annoncée sur une pleine page dans la presse le lancement des enquêtes publiques pour GPSO (Grand projet du Sud-ouest). Trois enquêtes vont être organisées simultanément du 14 octobre au 8 décembre pour les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax (327 km), pour les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (12 km), et au nord de Toulouse (19 km).
Pas moins de 111 communes réparties dans cinq départements sont concernées par cette consultation qui représente quelque 130 dossiers d'enquête de 10 000 pages chacun, soit 60 kg de papier… Une prouesse en termes d'édition, qui a nécessité de trouver un imprimeur (toulousain) capable de répondre à un tel appel d'offres ! Il faudra ensuite acheminer les tonnes de papier dans l'ensemble des mairies, sous-préfectures et préfectures. Réseau Ferré de France eût sans doute préféré qu'un vrai choc de simplification administrative vienne faciliter sa mission. Heureusement, il y a internet et le site http://www.gironde.gouv.fr qui volera au secours des usagers. «Tout le monde peut participer à ces enquêtes, dire ce qu'il pense du projet à travers ses avantages et inconvénients, mais en prenant toujours en compte l'intérêt général…», explique l'avis.
L'avis publié demain entre dans la procédure légale, et sera suivi d'une autre publication avant le 14 octobre. Sachant qu'il y a déjà eu une longue phase de concertation avec des débats publics en 2005 et 2006, des centaines de réunions avec les acteurs locaux entre 2009 et 2013, pour, au final, arrêter un tracé profondément modifié.
À l'issue des enquêtes, les commissaires-enquêteurs auront trente jours pour rédiger leurs conclusions. Puis interviendra la déclaration d'utilité publique (DUP) dans un délai de 18 mois sur décision du Conseil d'État. Cette DUP permettra de poursuivre le projet à travers le lancement des études détaillées concernant la protection de l'environnement
Puis interviendront le choix de la maîtrise d'ouvrage (lire ci-dessous), les discussions liées au financement du projet lancé «aux alentours de 2017-2018.» Rappelons que les objectifs de mise en service sont fixés : c'est 2024 pour Bordeaux-Toulouse, et 2027 pour Bordeaux-Dax.
Après la DUP, la question du financement : toutes les pistes possibles
Pour l'heure, se poursuivent actuellement en France quatre chantiers de ligne à grande vitesse (LGV), dont trois obéissent à des contrats différents passés entre les différents acteurs, publics ou privés.
Pour la LGV Est qui, en mars 2016, reliera Paris à Strasbourg sur 406 km, le financement des travaux associe les collectivités territoriales à l'État et Réseau Ferré de France. Le parfait exemple d'un projet où la maîtrise d'ouvrage est entièrement publique.
Pour la LGV Bretagne-Pays de Loire (BPL), a été mis en place un contrat de partenariat public-privé (PPP) d'une durée de 25 ans, signé en 2011 entre RFF et Eiffage Rail Express (ERE), filiale d'Eiffage créée à cette occasion. Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la LGV existante, met Rennes à moins d'1 h 30 de Paris. Mise en service en 2017, comme Tours-Bordeaux. Les contournements de Nîmes et Montpellier obéissent également à un PPP.
Pour la LGV Tours-Bordeaux (Lisea), c'est encore autre chose. Il s'agit de la première construction d'une ligne à grande vitesse sur le modèle concessionnaire en France. En 2007, c'est le groupe Vinci qui a été choisi dans le cadre d'un appel public à candidatures. Vinci finance à hauteur de 3,8 milliards, pour un chantier de 7,8 milliards dont 3 milliards pour les collectivités locales, et 1 milliard couvert par RFF. La concession couvre une durée de cinquante ans. Le concessionnaire Lisea porte le risque trafic et sera rémunéré par les péages liés au trafic. RFF estime que 4 millions de voyageurs supplémentaires circuleront sur cette ligne chaque année.
Quel choix pour Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Dax ?
Dix-huit mois vont s'écouler entre la fin des enquêtes publiques et la déclaration d'utilité publique prononcée par le Conseil d'État. Un laps de temps mis à profit pour étudier les modalités de financement. Alors, maîtrise d'ouvrage entièrement publique, PPP ou concession ? On a eu un début de réponse le 1er septembre lors de l'inauguration du viaduc de Dordogne sur lequel passera la future LGV SEA Tours-Bordeaux. Présent à cette ocacsion, le Premier ministre Manuel Valls a précisé sa volonté de relancer les PPP, notamment dans les contrats de plan Etat-Région. «L'Etat est pleinement engagé auprès des collectivités locales et des opérateurs pour développer le réseau ferroviaire français, dont la ligne SEA sera un maillon essentiel», avait-il indiqué alors qu'étaient à ses côtés le président de Vinci, Xavier Huillard, Guillaume Pépy pour la SNCF, et Jacques Rapoport pour RFF. Le partenariat public privé a donc un ardent défenseur à Matignon, même si, en juillet dernier, un rapport du Sénat avait dénoncé le coût de ces partenariats pour les collectivités territoriales. Mais, quel que soit le mode de financement arrêté, les collectivités devront forcément verser au pot elles aussi.
Quel choix pour Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Dax ?
Dix-huit mois vont s'écouler entre la fin des enquêtes publiques et la déclaration d'utilité publique prononcée par le Conseil d'État. Un laps de temps mis à profit pour étudier les modalités de financement. Alors, maîtrise d'ouvrage entièrement publique, PPP ou concession ? On a eu un début de réponse le 1er septembre lors de l'inauguration du viaduc de Dordogne sur lequel passera la future LGV SEA Tours-Bordeaux. Présent à cette ocacsion, le Premier ministre Manuel Valls a précisé sa volonté de relancer les PPP, notamment dans les contrats de plan Etat-Région. «L'Etat est pleinement engagé auprès des collectivités locales et des opérateurs pour développer le réseau ferroviaire français, dont la ligne SEA sera un maillon essentiel», avait-il indiqué alors qu'étaient à ses côtés le président de Vinci, Xavier Huillard, Guillaume Pépy pour la SNCF, et Jacques Rapoport pour RFF. Le partenariat public privé a donc un ardent défenseur à Matignon, même si, en juillet dernier, un rapport du Sénat avait dénoncé le coût de ces partenariats pour les collectivités territoriales. Mais, quel que soit le mode de financement arrêté, les collectivités devront forcément verser au pot elles aussi.
greg59 a écrit:A propos de l'Europe, ce projet peut bénéficier du plan de relance européen, mais je ne sais pas si ce projet peut faire parti de ce programme ? Et a quel pourcentage ? Un pourcentage plus élevé par rapport à Bordeaux - Toulouse de part son caractère européen (liaison vers l'Espagne)
GPSO est un projet à dimension nationale et européenne.
Le GPSO est le dernier projet non réalisé permettant de relier à Paris une agglomération millionnaire en trois heures environ, les autres projets étant à cet égard moins structurants pour le réseau de villes principales reliées par la grande vitesse.
C’est en outre un aménagement international, européen attendus par les usagers et les acteurs économiques des territoires qui participe à la constitution du corridor européen ferroviaire Atlantique et supprime l’effet frontière.
C’est pourquoi le GPSO fait partie d’un accord binational avec le royaume d’Espagne en 2008 et est inscrit dans le RTE-T depuis le début ; il est régulièrement cité dans les sommets franco-espagnols ainsi que dans les échanges avec la Commission européenne.
Ce projet ferroviaire est identifié parmi les 30 projets prioritaires depuis le sommet d’Essen en décembre 1994, ce qui ouvre la voie à un financement européen potentiel de 1 Md €.
MISE EN DANGER D’UNE BRUME MATINALE
Enver a écrit:Tiens, on ne l'avait pas vu venir, celle-là ...
http://www.liberation.fr/societe/2014/1 ... se_1156827
(ça concerne tout autant Bordeaux-Toulouse, visiblement...)
basco - landais a écrit: Il y a une forte opposition des viticulteurs surtout sur le tronc commun entre Bordeaux et Landiras
djakk a écrit:MISE EN DANGER D’UNE BRUME MATINALE
^^
jml13 a écrit:En tous cas, ces gens sont organisés, ils ont obtenu un reportage au 13 h de TF1 parlant quasiment entièrement de leurs craintes, sans aucune contradiction !
djakk a écrit:Le réchauffement climatique est une moyenne ! Durant une journée on passera toujours de +5°C à +15°C ...
..... Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique, qui mettrait Bordeaux à 01h40 de la ville espagnole de Saint-Sébastien, cristallise de vives oppositions au Pays Basque, des deux côtés des Pyrénées, notamment de la part des défenseurs de l'environnement. .....
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