Les Echos a écrit:Polémique autour du futur anneau à grande vitesse
270 millions d'euros.
L'actuel Centre d'Essais Ferroviaire (CEF) de Petite-Forêt, une boucle de 3 kilomètres, teste des matériels urbains et suburbains venant de toute l'Europe, mais ne roulant que jusqu'à 100 km/h (freinage, bruit, endurance, vitesse...). Pour pouvoir tester et homologuer des matériels roulant à plus grande vitesse - au minimum 200 km/h -, notamment dans le cadre des trains Intercity, le projet d'un nouvel anneau, une boucle qui serait cinq fois plus longue, fait polémique notamment auprès de riverains "potentiels" réunis dans une association, les Boute-en-train, de plus de 800 adhérents. Pour eux, l'affaire, qui semble déjà bien avancée, se situerait sur un territoire englobant 18 communes. La région, qui porte ce projet d'un montant d'environ 270 millions d'euros d'investissement financé sous forme d'un syndicat mixte regroupant les collectivités concernées, mais aussi les deux constructeurs ferroviaires les plus proches que sont Alstom et Bombardier, étudie trois sites potentiels.
Le conseil régional a mis récemment en place un comité de pilotage incluant des élus, des personnes qualifiées et les Boute-en-train, au rôle consultatif, pour assurer la concertation sur le sujet ainsi que sur le projet de voie TER-GV entre Lille et le pays de Sambre-Avesnois, autre cheval de bataille de l'association contestataire. La première réunion a eu lieu la semaine dernière et le comité doit bientôt faire des recommandations précises quant à sa localisation. Pour Jean-Marie Vanzemberg, directeur général du CEF, il faut que "cet équipement soit opérationnel au plus tard dans quatre ans" et qu'il "se situe dans un rayon maximum de 50 kilomètres autour des constructeurs actuels avec un embranchement ferré".
La Voix Eco a écrit:mercredi 10.10.2007, 08:49 - Le projet de boucle ferroviaire se transforme en ligne droite
Le dossier de la boucle d'essais ferroviaires négocie un virage inattendu. Daniel Percheron a indiqué hier que ce projet controversé pourrait prendre l'allure d'une ligne droite. Deux axes sont envisagés : entre Valenciennes et Mons (Belgique) ou entre Valenciennes et Aulnoye-Aymeries.
Où implanter une boucle d'essais ferroviaires pour tester les trains du futur ? Voilà plus d'un an que les « décideurs » économiques et politiques de la région sont confrontés à ce casse-tête. Ce site d'essais, d'abord décrit comme un anneau de 25 kilomètres, est réclamé par les industriels du ferroviaire. Regroupés dans le Valenciennois, ils ont obtenu le label de pôle de compétitivité à vocation mondiale. Dans leurs projets élaborés avec les chercheurs et l'université de Valenciennes figure un centre d'essais pour tester le matériel.
« Projet Ferrari »
L'idée est séduisante mais le plus dur reste à faire : trouver dans une région aussi urbanisée que le Nord - Pas-de-Calais un lieu où installer la fameuse boucle, sachant que les essais d'endurance pour des prototypes lancés à plus de 200 km/h doivent pouvoir se dérouler de jour comme de nuit.
Un cabinet spécialisé planche sur la question. Il recense soixante-dix-huit sites potentiels pouvant accueillir un anneau de 13 km de long sur 5 km de large. Dans un deuxième temps, huit sites font l'objet d'un examen plus approfondi.
Mais le projet de boucle ne tourne pas rond dans l'opinion publique. Dans le Quercitain, entre Valenciennes et la forêt de Mormal, mais aussi dans la Flandre intérieure, une piste pourtant peu crédible, des réunions publiques rassemblent des centaines de riverains potentiels effrayés par un tel « locodrome ». Une structure de concertation pilotée par Paul Raoult multiplie les réunions sans qu'un début de consensus ne se dégage. Le climat électoral (législatives au printemps dernier, municipales dans quelques mois) n'arrange rien.
Partisan d'un soutien financier de la Région à ce dossier sur lequel pèse l'avenir de plusieurs milliers d'emplois, Daniel Percheron tire les leçons de l'imbroglio actuel. Hier, après avoir ironisé sur « cette boucle qui fait si peur à ceux qui ne la verront jamais », le président du conseil régional a confirmé que le projet a évolué dans l'esprit de ses promoteurs. « Ils nous ont présenté un "projet Ferrari" qui suscitait de sérieuses réticences parmi les citoyens et les élus et qui n'avait pas de patron », résume Daniel Percheron.
Coup double
Sans prendre la tangente, la boucle ferroviaire pourrait donc bien gagner en modestie et se transformer en ligne droite. Deux hypothèses sont envisagées : soit le long de la ligne actuelle Valenciennes - Mons, une liaison franco-belge qui n'est plus utilisée que par des trains de marchandises soit entre Valenciennes et Aulnoye-Aymeries. Sur cet axe, la construction d'une troisième voie à côté des deux existantes permettrait de faire d'une pierre deux coups : implanter la ligne droite d'essais, et en profiter pour faire circuler des trains rapides entre Lille et le sud du Nord. L'objectif est de mettre la Sambre-Avesnois à trois quarts d'heure par le rail de la capitale régionale. -
DOMINIQUE SERRA
Enver a écrit:super5 a écrit:pour y faire circuler d'éventuels trains Paris-Bruxelles concurrents du Thalys
... puisqu'on a construit une LGV ...
Biglower a écrit:Et puis ça aurait pu être une amorce de grande LGV européenne : Londres/Lille/Strasbourg/Munich/Vienne voire plus loin jusqu'à Budapest.
On peut toujours rêver.
© La Voix du NordLa Voix du Nord a écrit:Fourmies-Lille en 50 mn par le train, ce sera possible en 2015... ou 2017
vendredi 18.06.2010, 05:03 - LIONEL MARÉCHAL
Ça devient bon... Hier, le président de l'association de défense des usagers du rail « A fond de train », Gérard Dupagny ; la vice-présidente du conseil régional, Christine Batteaux ; et le maire, Alain Berteaux, ont tenu une conférence de presse en gare. Fourmies-Lille en 50 mn ce sera possible, au mieux en 2015, au pire en 2017.
Bon, il y a une bonne nouvelle et une moins bonne. La bonne, c'est que suite à la réunion qui a eu lieu vendredi dernier au conseil régional du Nord - Pas-de-Calais, avec l'exécutif (le vice-président chargé des transports Alain Wacheux), les techniciens, les élus et des usagers... les sous sont (enfin) là ! C'est ce qu'ont affirmé, hier, Gérard Dupagny, président de l'association « A fond de train » Christine Batteux, conseillère régionale de l'Avesnois et Alain Berteaux, maire de Fourmies, lors d'une conférence de presse en gare : « Tout est financé. La Région va mettre 200 ME sur la table, Réseau Ferré de France (RFF) 70. Et Fourmies sera bientôt à 50 mn de Lille ».
Comité de pilotage ?
La moins bonne, c'est quand ? Là, les avis divergent. Pour les élus, « si tout va bien » (c'est-à-dire sans contestation), c'est pour 2015 pour le président de « A fond train », ce serait plutôt pour 2017.
Car le calendrier est arrêté mais ce ne sera pas si simple. Pour relier Fourmies à Lille par le rail en 50 mn (Avesnes-sur-Helpe à 45), avec des pointes à 220 km/h, il va falloir entreprendre de nombreux travaux : supprimer 22 passages à niveau (ça coûte entre 2 et 4 ME « pièce »), rectifier une courbe dans la forêt de Mormal, éviter le rebroussement en gare d'Aulnoye-Aymeries... et délester cette ligne qui est la plus chargée de la région avec, quotidiennement, 250 trains de voyageurs et de fret. Des travaux seront donc aussi nécessaires dans le Cambrésis afin de détourner une partie de l'activité fret par ce territoire. Eh oui, c'est là que le bât blesse : outre le joli pactole d'argent pour les chantiers à venir, c'est bien le cadencement qui pose problème... puisque quatre trains (deux le matin, deux le soir) relient déjà Fourmies à Lille en une heure et cinq minutes. Bref, la ligne est surchargée... et il faudra trouver des solutions pour créer de nouveaux créneaux. Sachant bien sûr également que, s'il y aura bien une montée en charge des trains en 50 mm (on peut en espérer une douzaine aux horaires-clés de la journée : début de matinée, midi et fin d'après-midi), même en 2017... d'autres parcourront Fourmies-Lille toujours en près de 2 heures (trop de trains à 220 km/h pourraient enrhumer les vaches... merci pour elles).
Et si les études sont engagées (elles seront achevées en 2011) et que le Train Express Régional à Grande Vitesse (TER-GV) fera le reste, le président de « A fond de train » insiste sur le fait qu'il « va falloir faire preuve d'une très grande patience et d'une très grande vigilance » : « Il serait souhaitable de fonder un comité de pilotage avec tous les acteurs concernés pour vérifier, tous les six mois, l'état d'avancement des travaux ». •
© L'Observateur de l'AvesnoisL'Observateur de l'Avesnois a écrit:Ligne TER grande vitesse Fourmies-Lille
La Région donne son feu vert. Elle sera opérationnelle en 2017.
La ligne TER grande vitesse reliant Fourmies à Lille va finalement bel et bien être mise en place. Et ce pour 2017, dernier délai, expliquait ce jeudi matin Gérard Depagny, de l'association A fond de train. Cette ligne devrait permettre aux habitants de Fourmies de se rendre à Lille en 55 minutes et à ceux de Maubeuge d'aller à Lille en 50 minutes.
Le président de région, Daniel Percheron, a donné son feu vert. La nouvelle a été annoncée la semaine dernière, aux élus et aux responsables de l'association A fond de train.
270 millions d'euros vont être investis. 200 millions par la Région et 70 millions par RFF.
Pour cela, 24 passages à niveau vont être supprimés et une courbe rectifiée à Berlaimont.
Un dossier qui aura mis du temps à se concrétiser puisque c'est il y a quatre ans exactement que Daniel Percheron l'avait annoncé lors d'une réunion à Le Quesnoy.
et à ceux de Maubeuge d'aller à Lille en 50 minutes.
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