Ne pas s'emballer non plus en étant trop catégorique. La réalité est plus complexe que cela, et ton raccourci est hatif.
Il y a bien eu des campagnes de renouvellement. D'autres sont en cours, d'autres programmées, et seront faites si... Pareil pour les machines. Chute de timbre = pratiquement une reconstruction ! Donc faire le calcul et additionner les chiffres donne vite le vertige.
Le problème est lié à la multiplicité d'intervenants pleins de bonne volonté mais aux attentes, aux intérêts et aux approches parfois contradictoires.
Le problème essentiel tient quand même,
et il faut le dire haut et fort, relève exclusivement de
l'approche financière imposée aux touristiques par le biais des péages* instaurés par RFF, et qui conduisent à l'affectation à ce poste de sommes
qui sont indispensables ailleurs (entretien du matériel, de la voie, des bâtiments, etc...). Le CFV en est l'illustration la plus criante, avec la dernière section à trois files de rails de France en service commercial qui relève en soi du classement au titre des Monuments Historiques. (Ce n'est pas sur ce forum que j'expliquerai l'importance de ce principe de juxtaposition d'écartements par souci économique !)
Je ne pense pas une seconde que le total des péages versés par les touristiques représente la marge de survie de RFF ; sinon, il y a lieu de s'inquiéter, et rapidement....
Ce péage pourrait logiquement ne pas être demandé aux associations qui a leur manière amènent des clients à réfléchir, penser, mettre en oeuvre "rail / fer" et non pas seulement "routier" ; c'est une simple question de bon sens commercial et d'image. Et éviterait de mettre inutilement en péril des éléments constituant le fondement de notre histoire.
Il est urgent de peser à tous les niveaux pour changer certaines habitudes liées à une époque ou le Chemin de Fer jouissait d'un certain prestige...
* A ce sujet, le péage de la section Tournon / St Jean de Muzols commune avec la ligne 800 est de 75 000.00 € ... par an ...