pandre01 a écrit:Je ne suis pas d'accord pour dire que "tant pis si le trajet global dépasse les deux heures entre L et P"; et les différence de temps de trajet pour Orléans, Bourges et Vierzon entre les différentes options sont anecdotiques elles aussi. (
viewtopic.php?f=11&t=4856&start=1740#p193444)
Ce lien ne montre des calculs de (gain de) temps QUE dans la direction de Paris, pas vers le Sud-est.
Evidemment, vu qu'aujourd'hui la sncf fait passer les gens du Sud est par Massy (voire le boulevard de Port Royal dans Paris) quand ils veulent aller à Orléans, il y aura gain de temps (enfin on peut l'espérer)
Ce sont ces trajets "parasites" qui poussent la SNCF à promouvoir une deuxième ligne la plus rapide possible entre paris et Lyon, sur laquelle elle espère faire son beurre, mais ce sera presque certainement en arrêtant les trains le moins possible dans les gares intermédiaires, et en sacrifiant la desserte des villes intallées aux bouts de branchettes détachées du tracé direct.
Du point de vue de l'aménagement du territoire (qui n'est pas le point de vue de la sncf) il importerait de faire les infrastructures de vitesse pour shunter les secteurs très lents que sont la traversée des mont du Lyonnais (Lyon-Roanne) et de la montagne bourbonnaise (Roanne - St Germain des Fossés), et les 75 km au sud de Paris sur la ligne aboutissant à Austerlitz.
Par contre de ce même point de vue d'aménagement du territoire, passer à 30 km des villes moyennes, et/ou envisager des gares topinambourgs à peu près aussi éloignées est plutôt mauvais.
La ligne pourrait frôler Roanne, Moulins-Yzeure et Nevers-sud de Loire de façon que les TC urbains de ces villes puissent desservir les haltes TGV.
Elle peut traverser Bourges, Vierzon et Orléans, avec des aménagements anti bruits du type de ceux que les Allemands ont utilisés dans les villes de la vallée du Rhin traversées par leurs lignes rapides. 95 % des habitants de ces villes ont tout à y gagner.
Entre Vierzon et Orléans, et au nord d'Orléans, la ligne actuelle permet le 200 (peut être 220 ou davantage avec des aménagements limités)
Environ 10 km au nord d'Orléans un débranchement (en partie sur emprise RFF existante) vers Courtalain permettrait de relier Sud-est et Ouest (sans supprimer pour autant la desserte classique Vierzon-Tours-Nantes). 40 km plus au nord un 2ème raccord vers la LGV Atlantique est concevable en direction de Massy.