road66 a écrit:jml13 a écrit:Dans ce pays, il y a vraiment encore une culture du "tout est gratuit"...
Ben voyons, ça ne coûte pas cher de maintenir une gare et un agent (en passant, un agent ne peut pas tenir une gare à lui seul, il en faut au moins 3, ou alors il travaille 60 h par semaine et n'a pas de congés...), mais surtout il y a des milliers de gares comme ça en France. Je préfère que cet argent et ces agents aillent dans des services bien plus utiles : nouveaux trains, renouvellement des voies, nouveaux trains du quotidien, etc.
Au final, c'est l'usager et/ou le contribuable qui paie pour un service qu'il n'utilisera probablement jamais, car il est à 90 % dans les grandes villes et leur pourtour.
Et c'est pareil pour les routes, les hôpitaux, les gendarmeries, les écoles, les casernes, etc. Il ne faudrait jamais adapter la densité de services publics à la population, à en écouter certains, sauf que la population de certaines régions a été divisée par 2 ou 3 pendant que celle des métropoles était multipliée d'autant.
Cher ami c est cela la notion même de service public ' un service qui par essence ne peut pas forcement reposer sur la rentabilite à tout prix ! Mais c'est est vrai que pour beaucoup cela paraît incongru avec la marchandisation à outrance de tout y compris de l humain , voir l exemple des facteurs rendant visite aux anciens contre rémunération ! Moi je refuse cette societe du fric à tout prix !!!
Très cher ami, ce n'est pas en caricaturant, voire déformant, mon propos que tu vas me convaincre ou convaincre d'autres...
Je sais très bien ce qu'est un service public, et c'est bien pour le défendre que je pense qu'il faut l'adapter, et non le dévoyer... Si aucun service public ne doit ni ne peut rechercher la rentabilité (ai-je dit cela ?), son coût est néanmoins une donnée incontournable, et dès lors que l'on décide de mettre tant de milliards d'argent public (ton argent, mon argent, donc...) dans ce service, on se doit justement de les dépenser de la manière la plus juste, et même s'il ne faut pas oublier les zones rurales, il serait idiot de leur garantir un niveau de service identique à celui des zones denses, car cela reviendrait à diminuer le service (public) dans ces zones où réside la majorité de la population ! Bref, l'inverse de la notion même de service public. Maintenant, si l'on pense que l'argent mis dans le service public est un puits sans fond infini, c'est alors différent, mais on assume ses propos et on accepte de travailler 60 ou 70 % de son temps pour la collectivité. Ce n'est pas mon cas et je le revendique.
Quant à la "marchandisation à outrance y compris de l'humain", je ne vois pas ce que ce procès d'intention vient faire là. Je donne pas mal de mon temps bénévolement pour diverses actions, et je refuse que l'on me mette dans une case "société du fric à tout prix" absolument sans savoir. C'est comme si je disais que tu voudrais vivre aux crochets des autres sans rien faire parce que tu défends le service public... Un peu de mesure, et lis mes propos sans les interpréter ou, pire, les transformer ou en inventer d'autres...