Lorsque la cours des compte indique la nécessite de fermer près de 7000 km de lignes ce n'est pas de la philosophie mais bien une réflexion basée sur des constats clairs que dans certain secteur le mode ferroviaire n'est plus adapté. Des exemples ont été donnés dans ce fils de lignes ferroviaires qui traversent des déserts humains. Les finances publiques ont elle aujourd'hui vocation de continuer à subventionner et entretenir des lignes inutiles, parfois au détriment de besoins réels dans d'autre secteur, juste pour "au cas où" ou bien faire plaisir aux ferrovipathes ? Les économies dégagées pouvant d'ailleurs rejoindre une partie de ton raisonnement de rouvrir certaine ligne ferroviaire située dans des secteurs denses. Mais pas simplement pour voir tourner un train sur une ligne fermée à cause d'un manque de potentiel à transporter.
Tu comprends bien que tu ne m'as pas convaincu par tes explications visant à décrédibiliser l'intérêt de mettre en place des services de transports collectifs adaptés. Lorsque je te demande des chiffres justifiant tes affirmations (par exemple selon laquelle il y aurait moins de monde après la mise en oeuvre de 6 AR par autocars Vs 1 A/R par train) tu as l'honnêteté de répondre que tu ne sais pas.
gvf a écrit:Les études sont toujours longues, mais pas faites pour rien !
Et bien tu te trompes encore, bon nombre d’études très coûteuses, faites pour faire plaisir, ne débouchent pas souvent sur des réouvertures. Il n’y a qu’à comparer le nombre étude au nombre de réouverture de ligne…
gvf a écrit:Alors une réouverture est bien rentable dans ce genre de cas.
Personne n'a remis en cause le cas que tu cite, nous somme dans un secteur avec une forte population et bien sur un trafic dense aux entrées de Nantes qui rend le ferroviaires attractif. Cependant, on peut se poser la question sur l'utilité d'un tram train (et donc son coût), une desserte ferroviaire classique aurait été tout aussi bien... Bien que cela soit un autre débat, il faut aussi l'intégrer et que nos décideurs réfléchissent à une utilisation raisonnée de nos impôts.
Pour la vitesse, ce qui est vrai dans ton exemple ne l'est pas partout. Maastricht parlait de l'Aubrac, je t'engage à regarder ses performances et les comparer à la vitesse autoroutière. Là encore, les décideurs ne peuvent pas tout avoir, c'est soit l'autoroute, soit le train... Ils ont choisi la construction de l'autoroute et l'infrastructure de l'Aubrac et son tracé rendent la ligne ferrovaire complètement désuète.