eomer a écrit:Ce qui est important, ce n'est pas la vitesse de pointe mais la vitesse moyenne. Pour améliorer cette dernière, l'augmentation de la vitesse de pointe est moins efficace que celle de la vitesse basse (et oui, les mathématiques sont particulièement cruelles...). Il faudrait donc investir davantage sur la suppression des points singuliers, l'amélioration des entrées et sorties de gare, les raccordements, l'espacement entre les trains, leur insertion sur les ligne classiques...avant de parler de 360 km/h. Sur Paris-Lyon, on peut déja gagner du temps en circulant à 300 km/h (au lieu de 270 km/h) dans le Morvan et à 320 km/h (au lieu de 300 km/h) partout ailleurs.
Merci pour ses remarques fort interessantes.
Quelqu'un connait il les capacités d'acceleration des TGV ? En gros, combien de temps met un TGV pour passer de 0 à 300 ? A quelle moment les TGV au départ de Paris (sur les LGV sud-est, atlantique, nord et est) atteignent-il leur vitesse maximale ?
Sur un cas concret comme le Paris-Lille, le trajet fait 250 km, et est réalisé en 1h, soit du 250 km/h de moyenne malgré une vitesse maximale de 300 km/h. Je présume donc que sans améliorer la vitesse maximale, on pourrait imaginer des moyens pour améliorer le temps de parcours, non ?
De façon annexe, quelle est la conséquence de cette remarque sur la LGV Paris - Lyon via Orléans :
Une telle vitesse est justifiée sur les parcours longs , explique un cadre de la SNCF. Elle n'a aucun intérêt sur un Paris-Lille.
Si passer de 300 à 360km n'apporte rien sur Paris - Lille, alors passer de 200 à 300 n'apporte rien sur Paris - Orléans, non ?