fantransport a écrit:Par contre une liaison IC Dijon - Tours (- Nantes) par Le Creusot, c'est un plus pertinent.
Il existe déjà 2 AR TER directs Tours - Dijon par jour. Un est assuré en B81500 Bourgogne (couplé avec une rame Clermont-Ferrand via Paray et Moulins de Montchanin à Dijon) et, l'autre en X72500 Centre.
Par contre, cette électrification pourrait apporter un gain de temps pour les TGV Rhin-Rhône et Lorraine-Méditerranée qui emprunterait la LGV de Lyon au Creusot puis VFCEA pour revenir sur la PLM à Chagny. Quid des arrêts à Mâcon-Ville et à Chalon-sur-Saône?
Mais pour les TGV Nantes/Rennes - Tours - Lyon - Marseille/Montpellier, aucun bénéfice à cette aménagement, si ce n'est un itinéraire de contournement en cas d'incident entre Tours et Le Creusot via Massy TGV.
Il serait plus intéressant d'aménager l'artère PLM pour que les TGV puissent circuler à 220 km/h de Dijon à Chagny, et de construire un nouveau raccordement avec la LN1 vers Lyon au sud de Mâcon (se connectant à la LGV en aval du raccordement vers Bourg).
Le raccordement actuel entre le PLM côté Dijon et la LN1 côté Lyon est mauvais car tracé en forte courbe, obligeant les TGV à s'insérer à seulement 80 km/h. De plus, il est situé en amont du raccordement vers Bourg (moins de capacités : s'il était en aval, on pourrait récupérer le sillon d'un TGV qui va vers Bourg, inutilisé au sud dudit raccordement) et côté PLM, il impose un cisaillement de la voie Lyon -> Dijon par les TGV qui sortent de la LGV vers le Nord.
Toutes ces mauvaises caractéristiques font que ce raccordement de Mâcon Sud n'est quasiment pas utilisé, et les TGV Rhin-Rhône sont tracés par la ligne classique entre Lyon et Mâcon (via Saint-Germain-au-Mont-d'Or et Villefranche-sur-Saône) en situation normale. En cas de retard au départ de Lyon, ils sont par contre fréquemment redirigés sur la LGV pour éviter les conflits de circulation avec les TER et pour rattraper quelques minutes.