Vers une liaison Nantes-Lyon via Nevers ?
Posté: Dim 18 Fév 2007 22:47
Nantes-Lyon plus vite en passant par Nevers
voila un article qu'un ami m'a passé.Personnellement je trouve que c'est une bonne idée d'avoir un liaison rapide Nantes-Lyon car le corail de nuit c'est un peu...long
Article:
A l'initiative de Jean-Michel Bodin qui en est vice-président délégué, la Région Centre va proposer à l'État, dans le cadre du prochain contrat de projet, le cofinancement d'une étude sur une liaison rapide Nantes-Lyon via Nevers et Monceau-les-Mines, afin de rejoindre l'axe Paris-Dijon-Lyon. L'élu communiste y voit plein d'avantages. Il reste à convaincre l'État.
Pour aller de Nantes à Lyon par le train, le plus rapide (et le plus cher) est aujourd'hui le TGV via Paris-Massy. Ce faisant, la ligne « historique » via Tours et Bourges ne fait plus l'objet de toute l'attention de l'État, même si les Régions se battent pour conserver à cette ligne son rôle essentiel d'irrigation de leurs territoires.
L'électrification de Tours-Vierzon (début des travaux en septembre) et l'étude pour l'électrification de Bourges-Saincaize (étude imminente) vont en ce sens. Pour autant, quid après Saincaize ? Tout le monde sait que le tronçon Moulins-Roanne nécessite une sérieuse et onéreuse modernisation...
« Compte tenu de l'intérêt de cette transversale, explique Jean-Michel Bodin (le » Monsieur Rail « du conseil régional), il convient d'examiner, en complément de l'itinéraire historique, un itinéraire plus au nord, via Nevers (Nièvre), Le Creusot et Chagny (Saône-et-Loire). »
C'est cette étude que l'élu a proposée à Michel Sapin, président du conseil régional, d'inscrire dans les propositions du futur contrat de projet Etat-Région.
Un intérêt très partagé
L'étude permettra de déterminer l'aspect technique du projet, ainsi que son coût, mais Jean-Michel Bodin sait déjà s'en faire le promoteur : « Il s'agit d'électrifier Nevers-Chagny, 135 km, ce qui permet un raccordement aux axes Paris-Dijon-Lyon (TGV), Paris-Marseille (TGV), mais aussi Mâcon-Chambéry-Turin. » Bref, ces 135 km électrifiés ouvriraient des horizons totalement nouveaux aux voyageurs comme au fret. Selon Jean-Michel Bodin, ce barreau mettrait Bourges à 2 heures de Lyon (au lieu de trois heures quarante), à trois heures quarante de Marseille (au lieu de cinq heures vingt), Châteauroux à trois heures de Lyon (au lieu de cinq heures), et Orléans à trois heures de Lyon (au lieu de quatre heures trente). L'élu précise que « le kilométrage étant moins grand, le prix du billet Bourges-Lyon, par exemple, serait réduit d'autant. »
La proposition détaille les avantages pour les voyageurs, pour le fret (le port de Saint-Nazaire verrait s'ouvrir, lui aussi, de nouveaux horizons), mais aussi pour Réseau ferré de France. « La région Bourgogne semble prête à inscrire cette même proposition dans son contrat avec l'État, et je pense que les Pays de la Loire y seront favorables, ce qui constitue un acte politique fort. » L'élu souligne : « Ce projet permet l'accès au TGV, mais ne règle pas les problèmes du bassin de Roanne, d'où l'intérêt de ne pas faiblir sur la modernisation du tronçon historique. »
Le débat est ouvert.
Bruno BESSON (La Nouvelle République du Centre-Ouest )
voila un article qu'un ami m'a passé.Personnellement je trouve que c'est une bonne idée d'avoir un liaison rapide Nantes-Lyon car le corail de nuit c'est un peu...long
Article:
A l'initiative de Jean-Michel Bodin qui en est vice-président délégué, la Région Centre va proposer à l'État, dans le cadre du prochain contrat de projet, le cofinancement d'une étude sur une liaison rapide Nantes-Lyon via Nevers et Monceau-les-Mines, afin de rejoindre l'axe Paris-Dijon-Lyon. L'élu communiste y voit plein d'avantages. Il reste à convaincre l'État.
Pour aller de Nantes à Lyon par le train, le plus rapide (et le plus cher) est aujourd'hui le TGV via Paris-Massy. Ce faisant, la ligne « historique » via Tours et Bourges ne fait plus l'objet de toute l'attention de l'État, même si les Régions se battent pour conserver à cette ligne son rôle essentiel d'irrigation de leurs territoires.
L'électrification de Tours-Vierzon (début des travaux en septembre) et l'étude pour l'électrification de Bourges-Saincaize (étude imminente) vont en ce sens. Pour autant, quid après Saincaize ? Tout le monde sait que le tronçon Moulins-Roanne nécessite une sérieuse et onéreuse modernisation...
« Compte tenu de l'intérêt de cette transversale, explique Jean-Michel Bodin (le » Monsieur Rail « du conseil régional), il convient d'examiner, en complément de l'itinéraire historique, un itinéraire plus au nord, via Nevers (Nièvre), Le Creusot et Chagny (Saône-et-Loire). »
C'est cette étude que l'élu a proposée à Michel Sapin, président du conseil régional, d'inscrire dans les propositions du futur contrat de projet Etat-Région.
Un intérêt très partagé
L'étude permettra de déterminer l'aspect technique du projet, ainsi que son coût, mais Jean-Michel Bodin sait déjà s'en faire le promoteur : « Il s'agit d'électrifier Nevers-Chagny, 135 km, ce qui permet un raccordement aux axes Paris-Dijon-Lyon (TGV), Paris-Marseille (TGV), mais aussi Mâcon-Chambéry-Turin. » Bref, ces 135 km électrifiés ouvriraient des horizons totalement nouveaux aux voyageurs comme au fret. Selon Jean-Michel Bodin, ce barreau mettrait Bourges à 2 heures de Lyon (au lieu de trois heures quarante), à trois heures quarante de Marseille (au lieu de cinq heures vingt), Châteauroux à trois heures de Lyon (au lieu de cinq heures), et Orléans à trois heures de Lyon (au lieu de quatre heures trente). L'élu précise que « le kilométrage étant moins grand, le prix du billet Bourges-Lyon, par exemple, serait réduit d'autant. »
La proposition détaille les avantages pour les voyageurs, pour le fret (le port de Saint-Nazaire verrait s'ouvrir, lui aussi, de nouveaux horizons), mais aussi pour Réseau ferré de France. « La région Bourgogne semble prête à inscrire cette même proposition dans son contrat avec l'État, et je pense que les Pays de la Loire y seront favorables, ce qui constitue un acte politique fort. » L'élu souligne : « Ce projet permet l'accès au TGV, mais ne règle pas les problèmes du bassin de Roanne, d'où l'intérêt de ne pas faiblir sur la modernisation du tronçon historique. »
Le débat est ouvert.
Bruno BESSON (La Nouvelle République du Centre-Ouest )