Mais finalement nanar si on pousse le raisonnement à bout, puisque Nantes et Tours se foutent de Paris-Bourges et que Paris se fout de Tours-Bourges, pourquoi on ne commencerait pas par réaliser une LGV Bourges (ou Saincaize) - Lyon ! On peut ajouter ultérieurement une LGV de raccord entre l'interconnexion et d'une part la ligne Moret-Nevers- Lyon, d'autre part la ligne Paris-Orléans (ainsi qu'une LGV contournant Bourges et Vierzon et comportant un raccord vers le POLT à Issoudun) !
Cela dit, pour l'instant, ça fait joli sur la carte —quelle qu'elle soit— et on en reste là jusqu'à nouvel ordre, m'a-t-on dit il y a quelques mois. Pas sûr que la situation ait sauvagement évolué depuis.
En clair on met ça pour dire aux "tranversalistes qu'on les écoute mais en fait on ne fait aucune étude dessus ... ce projet est mort né !
Ce qui est dingue c'est à quel point RFF pousse l'histoire de la banane (
http://www.debatpublic-lgv-pocl.org/par ... umero.html) :
Question 88 a écrit:Complémentarité du projet Est-Ouest transEuropéen avec le POCL?
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Le Maître d'ouvrage, le 19/10/2011,
La situation de référence d’un projet est la situation la plus probable telle qu’elle serait à la veille de la mise en service du projet. Dans le cadre du projet de ligne à grande vitesse (LGV) Paris - Orléans –Clermont-Ferrand – Lyon (POCL), il s’agit de la situation probable en 2025, sans la mise en service du projet. Par rapport à la situation actuelle, la situation de référence prend en compte les autres projets qui sont susceptibles de se réaliser d’ici 2025. La comparaison de la situation de référence et de projet permet de mesurer les effets du projet ainsi que son intérêt socio-économique.
Dans le cadre des études préalables au débat public du projet de LGV POCL, la situation de référence intègre :
- les investissements prévus par les contrats de projets Etat-Région
- la mise en service d’un nouveau système de signalisation ferroviaire, l’ERTMS sur la LGV Paris-Lyon existante
- la réalisation de l’ensemble des projets de lignes nouvelles du Grenelle de l’environnement. Il s’agit des projets de LGV Sud-Europe-Atlantique (Tours – Bordeaux, Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne), de la suite du projet Rhin-Rhône – branche Est, de ses branches Sud et Ouest, de la suite de la LGV Est, du Contournement de Nîmes et Montpellier, de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, du Lyon-Turin, des LGV Provence-Alpes-Côte-D’azur, Poitiers-Limoges, Bretagne Pays-de-la-Loire, de l’Interconnexion Sud des LGV en Ile-de-France et du contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise. D’autres projets, situés à l’étranger (Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne) ont également été retenus dans la situation de référence
Certains projets inscrits au Grenelle de l’environnement n’ont pas été pris en compte dans les études parce qu’ils sont inscrits au programme supplémentaire du Grenelle, et doivent être lancés après 2020. Ils s’inscrivent en effet dans un planning de réalisation ultérieur : la plupart n’ont pas encore fait l’objet d’un débat public, ni même d’études. C’est le cas du barreau Est-Ouest, dont ni les fonctionnalités ni les caractéristiques ne sont connues à ce jour. Seul élément connu du barreau Est-Ouest : la très large bande présentée dans la carte de l'avant-projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT), exposée ci-dessous :
http://www.debatpublic-lgv-pocl.org/imgs/carte-snit.jpgEn clair, la bande est si large et le projet si incertain que l'on ne peut pas en tenir compte dans le projet !