Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (2) : Poitiers - Limoge
Posté: Lun 18 Avr 2016 20:20
Une décision qui fera date, et qui par sa jurisprudence d'éviter des projets de LGV plus que douteux...
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LGV Limoges-Poitiers : une réunion pour patienter
Les défenseurs du projet de la Ligne à Grande Vitesse entre Limoges et Poitiers avaient rendez-vous ce 3 mai 2016 avec Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux transports à Paris. Des élus, notamment de la Haute-Vienne, sont venus défendre la LGV. Le ministère prend acte.
Par Hélène Abalo Publié le 03 mai 2016 à 20:18, mis à jour le 04 mai 2016 à 12:02
Rien ou pas grand-chose n'est sorti de l'entrevue entre les défenseurs de la LGV Limoges Poitiers et Alain Vidalies ce mardi 3 mai 2016 à 18h00 à Paris.
Le secrétaire d'État chargé des transports s'est bien gardé de se prononcer ou de donner un avis tranché sur l'annulation de la DUP prononcée le 15 avril 2016 par le Conseil d'État.
Maire de Limoges, élus de la Haute-Vienne, représentants de l'ancienne région Limousin... Alain Vidalies a écouté les pro-LGV qui continuent de défendre le projet malgré les embûches. Tous restent sur leurs positions, convaincus du bien-fondé de la Ligne à Grande Vitesse entre Limoges et Poitiers.
Les pour, puis les contre
Les anti-LGV, ceux-là mêmes qui ont porté la demande d'annulation de la déclaration d'utilité publique, seront reçus le 2 juin à 11h par des conseillers du ministre. Si le débat reste apparemment ouvert, le projet ne semble toujours pas sur la bonne voie si ce n'est sur celle de la patience.
Les réactions de :
Emile-Roger Lombertie, maire (Les Républicains) de Limoges
Gérard Vandenbroucke, premier vice-président (PS) du Conseil Régional ALPC
Marie-Françoise Pérol-Dumont, sénatrice (PS) Haute-Vienne
Jean Gabouty, sénateur (UDI) Haute-Vienne
Frédéric Soulier, maire (Les Républicains) de Brive
Rien... ou pas grand-chose ! Voila ce que les observateurs retiendront de la réunion qui s'est tenu le 3 mai 2016 entre les défenseurs du projet de LGV Poitiers-Limoges et le ministre des transports. Alain Vidalies a écouté les élus notamment de la Haute-Vienne qui continuent de défendre le projet. Emile-Roger Lombertie, maire (Les Républicains) de Limoges Gérard Vandenbroucke, premier vice-président (PS) du Conseil Régional ALPC Marie-Françoise Pérol-Dumont, sénatrice (PS) Haute-Vienne /// Jean Gabouty, sénateur (UDI) Haute-Vienne /// Frédéric Soulier, maire (Les Républicains) de Brive
Le gouvernement laisse les pro-LGV Limoges-Poitiers dans l'attente
Par Jérôme Edant, France Bleu Creuse et France Bleu Limousin mardi 3 mai 2016 à 20:50
Le projet de LGV Poitiers-Limoges reste en stanby
Ni oui ni non. C'est ce qui ressort de la réunion LGV qui se tenait au ministère des transports mardi soir. Les principaux élus soutenant le projet, notamment ceux de Limoges et de la Haute-Vienne, étaient reçus trois semaines après l'annulation du projet par le Conseil d'Etat.
Près de trois semaines après l'annulation de la déclaration d'utilité publique de la LGV Poitiers-Limoges par le Conseil d'Etat, les principaux élus soutenant le projet étaient reçus mardi soir par le secrétaire d'Etat aux transports Alain Vidalies. Mais le gouvernement n'a donc pas encore annoncé s'il relancerait le projet ou pas.
Le ministre était, semble-t-il, embarrassé par cette décision du Conseil d'Etat. Il faut dire que, sur le fond, elle remet sérieusement en cause l'idée même d'une LGV avec "plus d'inconvénients que d'avantages" notamment sur le plan économique et social, ont dit les juges.
Le gouvernement prend le temps de la reflexion
Ce qui est donc certain, c'est que le gouvernement ne repart pas "tête baissée" dans le projet et que les écueils juridiques sont sérieux. Il consultera aussi les opposants début juin et devrait annoncer une décision avant l'été. Du coup, en sortant du ministère, le maire Les Républicains de Limoges, Emile-Roger Lombertie, s'est montré très pessimiste, alors que le socialiste Gérard Vandenbroucke, président de l'agglo et vice-pdt de la Région, annonçait une relative confiance. Entre eux, il y a tout de même un discours commun : ils veulent afficher une union et une force de conviction totale pour relancer la machine.
La Haute-Vienne « une réserve d'Indiens » sans la LGV Limoges-Poitiers ?
La réunion de vendredi, dans les locaux du conseil départemental de la Haute-Vienne a notamment permis à Pierre Massy, le président des Travaux Publics en Limousin, d’en remettre une couche sur le dossier LGV.
Pour Pierre Massy, le refus du conseil d’État, à propos du projet de la LGV Poitiers-Limoges est « une erreur gravissime, avance Pierre Massy. Le refus de la LGV est une bétise car l’on se prive d’un projet qui nous permettrait d’être connectés à l’Europe et au monde entier.
En le refusant, on supprime de l’emploi local. Les personnes qui s’opposent à ce projet veulent juste faire de la Haute-Vienne, une réserve. Et une réserve d’Indiens, ça n’a jamais fait vivre personne ».
Cette sortie du patron des travaux publics a également fait réagir le président du conseil départemental, qui réclame tout simplement, « l’ouverture d’une nouvelle enquête publique car l’annulation du projet est un très mauvais signal envoyé à la Haute-Vienne ». Affaire à suivre.
dionysos a écrit:On a au moins appris un truc, c'est que les 2,5 milliards nécessaires à la construction de la ligne ne sont pas des élucubrations des anti-LGVs. Y'a la double voie à ce prix?
FDH a écrit:Bibliothèque François-Mitterrand
La région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a adopté son premier budget
[...]
Dans l’ex-Limousin
Dans le budget primitif de la grande région, certaines lignes concernent l’ex-Limousin. En matière ferroviaire, est prévue la « régénération » de la ligne Tulle-Ussel (1,80 M€), celle de la ligne Nexon-Brive (227.000 €) et de la ligne Brive-Turenne (666.000 €). La région a inscrit 850.000 euros pour les études du projet de barreau LGV Poitiers-Limoges.
[...]
POITIERS-LIMOGES LGV : décision définitive attendue avant l'été
Il y a un mois, le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, avait reçu une délégation d'élus favorables à la LGV-Poitiers-Limoges. Jeudi, un de ses conseillers a reçu des représentants des élus et des collectifs opposés au projet dans le cadre de la consultation engagée après l'annulation de la déclaration d'utilité publique par le Conseil d'État. Parmi eux, entre autres: le vice-président de la communauté de communes des Vallées du Clain, Francis Gargouil, et la maire d'Iteuil, Françoise Micault, mais aussi le président du collectif « Non à la LGV Poitiers-Limoges », Nicolas Bourmeyster. L'entretien a duré près de deux heures.
« Nous avons réaffirmé la nécessité de réfléchir aux alternatives que sont la ligne POLT (Paris - Orléans - Limoges - Toulouse) et le TER entre Poitiers et Limoges », explique Nicolas Bourmeyster qui reconnaît que le situation est inédite pour les services de l'État. « Le conseiller de M. Vidalies nous a dit qu'une décision serait prise avant l'été. Il y a trois options : la relance de l'enquête d'utilité publique, le passage en force législatif ou l'abandon. » Dans tous les cas, la décision doit être définitive.
« Il est possible que, d'ici la fin de l'année, l'État décide de relancer ce projet, auquel cas le collège des financeurs initiaux doit être prêt à engager des financements », explique la Région en précisant que « la revoyure » du contrat de plan ne débutera qu'en juin sous l'autorité de l'État. Pour le moment, 10 M€ sont prévus pour la procédure prévisible jusqu'au début des travaux : fin des études, acquisitions foncières, provisions, etc. Les 850.000 euros inscrits au budget 2016 ne seront utilisés pour ces études que « dans le cas d'une relance du projet », ajoute la Région.
JMB a écrit:Réveillez moi, je fais un cauchemard.... Vivement que les élections soit passées pour éviter toute cette démagogie électoraliste...
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2016/10/09/Francois-Hollande-remet-la-LGV-Poitiers-Limoges-sur-les-rails-2865239
« Nous devons essayer de tenir compte des arguments du Conseil d’Etat. Le poids financier paraissait exorbitant par rapport à la rentabilité. Si on fait une infrastructure, ce n’est pas toujours pour qu’elle soit rentable financièrement. C’est aussi parce qu’elle obéit à une logique d’aménagement du territoire » , a estimé François Hollande, qui préconise de « mieux armer le dossier sur le plan financier et faire en sorte de nous prémunir d’une nouvelle annulation ».
"Nous allons faire en sorte de pouvoir nous prémunir contre une nouvelle annulation s'il doit y avoir une nouvelle déclaration d'utilité publique... Il faut aussi que nous ne perdions pas l'idée de la LGV"