© La TribuneLa Tribune a écrit:La Deutsche Bahn arrête certains trains à grande vitesse
Le grand opérateur ferroviaire allemand a du provisoirement stopper certains ICE-T pendulaires suite à des problèmes de sécurité.
C'est comme si la SNCF arrêtait plusieurs de ses TGV. Son homologue allemande, la Deutsche Bahn, a annoncé vendredi qu'elle retirait provisoirement du service certains trains à grande vitesse La Deutsche Bahn indique qu'il s'agit de la plupart de ses ICE modèle T ("tilt technology"), des trains pendulaires construits par un consortium constitué de l'allemand Siemens, du français Alstom et du canadien Bombardier. Elle en détient 71 qu'elles exploitent sur des lignes très fréquentées comme Berlin- Hambourg ou Francfort-Vienne, en Autriche.
Le patron de la Deutsche Bahn a souligné pour expliquer cette décision : "les constructeurs nous donnent des réponses peu claires et peu fiables" aux questions de sécurité après plusieurs problèmes, notamment liés aux essieus, et même à des déraillements.
Une mauvaise nouvelle pour la Deutsche Bahn, qui rêce d'entrer en Bourse avant les élections législatives allemandes, en septembre 2009, même si cette opération, initialement prévue avant fin novembre, vient d'être repoussée en raison de la chute des Bourses.
latribune.fr
© Dernières Nouvelles d'AlsaceD.N.A. a écrit:La Bahn arrête un quart de ses ICE pour révision
La Deutsche Bahn a décidé hier de mettre à l'arrêt plus d'un quart de ses ICE, train rapide concurrent du TGV français, en raison de doutes sur leur sécurité. Une mésaventure spectaculaire et malvenue pour la compagnie qui veut à toute force entrer en Bourse.
C'est un véritable chaos qui s'annonce dans les gares en Allemagne, après la décision de la compagnie de chemins de fer de procéder à de nouveaux contrôles des essieux sur « presque tous » ses 71 trains à grande vitesse ICE modèle T (tilt technology).
La responsabilité de ce cafouillage rejeté sur les constructeurs
La Bahn compte actuellement 250 ICE en circulation tous modèles confondus. Les ICE-T sont des trains pendulaires construits par un consortium constitué de l'allemand Siemens, du français Alstom et du canadien Bombardier. Ils desservent des axes très fréquentés, par exemple entre Berlin et la ville de Hambourg.
Deutsche Bahn a rejeté la responsabilité de ce cafouillage sur les constructeurs, « qui nous laissent tomber et donnent des réponses peu claires et peu fiables », a déploré le patron de la compagnie Hartmut Mehdorn. Le groupe public, qui voulait des « garanties claires » de la part du consortium sur l'usure des essieux, a donc décidé de procéder lui-même à des vérifications techniques.
« Nous sommes en relation étroite avec Deutsche Bahn et les autres membres du consortium pour poursuivre les investigations. Des experts techniques analysent les résultats des inspections » du groupe allemand, a réagi un porte-parole d'Alstom. Siemens n'était pas immédiatement en mesure de commenter.
Depuis le déraillement en juillet d'un ICE-3, en gare de Cologne , puis la découverte en octobre d'une fissure dans un essieu de ICE-T, la compagnie est contrainte par les autorités allemandes de contrôler beaucoup plus régulièrement ses engins à grande vitesse, ce qui provoque nombre de retards. « Nous ne pouvons pas encore dire quand un retour à la normale sera possible », a déploré le responsable du transport de passagers de Deutsche Bahn.
Les essieux doivent désormais être regardés à la loupe tous les 30 000 kilomètres. Ce qui implique de ramener le train à l'atelier toutes les trois semaines pour une opération durant 16 heures, alors que les constructeurs recommandaient à l'origine un contrôle tous les 480 000 kilomètres, rapporte la presse allemande.
Jeudi encore, un ICE avait déraillé en rejoignant une voie de garage à Hambourg. Bien plus dramatique, en 1998, un accident de ICE à Eschede avait fait 101 morts.
Ces mésaventures tombent au plus mauvais moment
Ces mésaventures tombent au plus mauvais moment pour Deutsche Bahn, qui veut entrer en Bourse avant les élections législatives allemandes, en septembre 2009. La privatisation partielle de la compagnie, prévue pour la fin octobre, vient d'être repoussée sine die pour cause de dégringolade des bourses mondiales.
Et les inquiétudes sur la fiabilité des ICE pourraient donner du grain à moudre aux adversaires de cette opération, qui redoutaient déjà qu'une Deutsche Bahn en partie privatisée ne néglige l'entretien des trains, au profit d'une plus grande rentabilité.
Édition du Sam 25 oct. 2008
eomer a écrit:Toutes les études réalisées ont démontré que le train pendulaire n'était pas la solution miracle et que le gain final n'était pas supérieur à 10%. Comme les trains ne peuvent pas se doubler, la mise en service d'un pendulaire sur POLT aurait surtout permis de saturer totalement la ligne entre Paris et Orléans.
Quoi qu'il en soit, on ne peut prétendre dépasser 220 km/h avec un pendulaire et il faut tout de même supprimer les passages à niveau.
dionysos a écrit:Quand à Paris - Toulouse, c'est carrément le temps de parcours que mettra le TGV après la construction de LGV SEA phase 1 et 2 (Paris - Bordeaux en LGV intégrale)... sans smileys ni commentaires...
gavatx76 a écrit:Les "talgo" pendulaires (il y en a de moins en moins), en particulier les "vieux machins qui tanguent":lol: entre Montpellier et l'Espagne, sont en traction électrique en Espagne.
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