Marcheur 2418 a écrit:Si j'ai bien compris ici on s'intéresse principalement à la désserte d'Aurillac et de Rodez.
Au préalable, avant d'engager des travaux il faudrait être sur par quelle métropole le territoire est désservi ?
Laquelle de ces villes est la principale et efficiante porte d'entrée : Clermont,Limoges,Toulouse ou Montpellier?
(Nb: et pas forcément pour allé sur Paris)
Marcheur 2418 a écrit:Oui ok mais vers quelles villes ce territoire à ses principales habitudes?
Aurillac sur Clermont et Rodez sur Toulouse ?
eomer a écrit:C'est un sujet très interessant qui a toute sa place ici.
Mais lorsque l'on évoque le parcours Aurillac-Figeac-Toulouse, on ne peut plus vraiment le qualifier de sillon "Auvergnat".
dionysos a écrit:Disons que la région Auvergne s'arrête à 3 kilomètres de Bagnac (46), là où Martin Malvy a inauguré son Plan-Rail ...et puis je crois que l'on peut dire que le massif central se finit dans sa partie sud au nord d'une ligne Gaillac-Millau...et Toulouse, c'est l'extrémité terminale sud-ouest du secteur intéressé...
lorp a écrit:Non, la limite méridionale du Massif Central, c'est La Montagne Noire, 50km à l'est de Toulouse.
Je serais médisant, je dirais que le fait que Martin Malvy fut maire de Figeac n'est peut-être pas étranger à cette inauguration du Plan Rail. Mais comme je ne mange pas de ce pain-là , et que sa politique est plutôt volontariste dans ce domaine, et ce sur l'ensemble de la région, je m'abstiendrai.
dionysos a écrit: Pour ce qui est du commencement du chantier Plan-Rail par Figeac-Bagnac, c'est de bonne guerre, vu que la carrière de Bagnac alimentera par voie ferrée tout les chantiers ferroviaires de la région... Ainsi, il faut le savoir, le chantier de la LGV Perpignan-Figueras...NLDR...
gavatx76 a écrit:dionysos a écrit: Pour ce qui est du commencement du chantier Plan-Rail par Figeac-Bagnac, c'est de bonne guerre, vu que la carrière de Bagnac alimentera par voie ferrée tout les chantiers ferroviaires de la région... Ainsi, il faut le savoir, le chantier de la LGV Perpignan-Figueras...NLDR...
(Alors que le chantier de la LGV Perpignan-Figueres est fini (ou presque)? )
dionysos a écrit: Autant pour moi pour la Montagne Noire, avec l'évocation d'une ligne Gaillac-Millau, je mettais des limites "psychologiques" au sujet
eomer a écrit:Oui, tu as raison: disons que l'on évoque la desserte d'un territoire qui correpond au sud du Masif Central. En gros il forme un rectangle dont les angles sont Figeac, Mende, Le Vigan et Albi. Rodez en constitue le centre.
D'ailleurs, le fameux site LGV2030 l'évoque brièvement
(OK: Cahors n'est que sur les contreforts du Massif Central mais cette carte évoque un "MAssif Central Elargi")
ladepeche.fr a écrit:Ligne Toulouse-Rodez : le doublement sur les rails
Transports. Le chantier débutera en 2010 entre Toulouse et Saint-Sulpice. L'Aveyron sera concerné à partir de 2013 entre Naucelle et Baraqueville.
Voie unique la plus chargée de France, Toulouse-Saint-Sulpice va perdre ce record dont les usagers se passeraient bien. Le doublement de la section est en route, ou plutôt sur les rails. Les travaux seront entrepris entre septembre 2010 et décembre 2013. Ce n'est pas pour tout de suite, mais Réseau ferré de France (RFF) lance une concertation dès aujourd'hui, avec expositions et réunions publiques, dans le Tarn et la Haute-Garonne. RFF prend les devants, car durant les étés 2011, 2012 et 2013, la ligne de chemin de fer sera temporairement fermée. Les trains seront remplacés par des bus. Pour une fois, Jacques Vaisson ne s'en plaindra pas. Le président de l'association Toulouse-Albi-Rodez-Séverac-le-Château-Lyon (Tarsly-Fnaut), affiliée à la Fédération nationale des usagers des transports, espère simplement que « tout sera mis en œuvre pour réduire les inconvénients ». Pour le chef de file des amis du rail, le doublement de Toulouse-Saint-Sulpice, c'est un rêve qui se réalise. « Nous n'en sommes plus aux déclarations d'intention. C'est du concret. Je suis très satisfait. Cela fait huit ans que nous le réclamions. Au départ, nous passions pour des farfelus et des utopistes... Je salue ce qui va être fait », dit Jacques Vaisson. Il adresse une lettre de félicitations à Martin Malvy, président du conseil régional, distingué il y a 10 jours lors du congrès national de la Fnaut au Mans par un « ticket vert » pour son plan Rail. D'ici 2013, 820 millions d'euros seront investis pour moderniser les voies ferrées, dont 260 soit le tiers pour le Nord-Est de Midi-Pyrénées, dont fait partie Toulouse-Rodez. « La région est la première en France qui lance un plan de cette ampleur. C'est historique. C'est un choix très important », abonde Marianne Minard, responsable de la communication de RFF.
Ces compliments n'empêchent pas Jacques Vaisson de fustiger « les désengagements scandaleux de RFF et de l'État », qui n'apportent que 179 et 93 m€ sur 820...
Quoi qu'il en soit, Jacques Vaisson espère qu'en 2013, « il n'y aura plus de retards entre Toulouse et Saint-Sulpice ». « Aux heures de pointe, la ligne est à son maximum de capacité », constate Marianne Minard, de RFF.
Content que « la Région ait accéléré ce doublement indispensable - à une époque, on parlait de 2020, c'était beaucoup trop loin », Jacques Vaisson ne s'en contente pas. « Je souhaite que les tunnels de Seilhan à Roqueserière et de Campmas à Gragnague soient doublés aussi, ce qui n'est pas prévu. Cela permettrait d'augmenter la capacité, la régularité et d'accroître la vitesse sur la ligne. Il faut poursuivre ensuite le doublement vers Albi, sinon, le trafic des trains restera tendu jusqu'à Rodez. Rennes-Saint-Malo, ligne comparable à Toulouse-Albi est déjà doublée et électrifiée. Elle reçoit même certains TGV. »
D'autres améliorations
Le plan Rail comprend l'automatisation du système d'espacement des trains entre Tessonnières et Carmaux. Pour Marianne Minard, de RFF, ce progrès permettra « un vrai cadencement, avec des trains à heures régulières ».
Le programme inclut aussi l'aménagement de postes d'aiguillage. Un bâtiment ou une structure préfabriquée, de surface inférieure à 100 m2, pourra être nécessaire dans les gares de Marssac-sur-Tarn, Albi-Ville, Albi-Madeleine et Carmaux, pour recevoir les appareillages de signalisation et d'énergie.
Entre Naucelle et Baraqueville, certaines portions seront doublées, mais après 2013. « Faute de point de croisements suffisants à l'heure actuelle, des trains en provenance de Rodez sont souvent en retard à Albi », explique Jacques Vaisson. Le président de Tarsly-Fnaut demande lui aussi ces croisements supplémentaires « aux endroits les plus judicieux ».
Publié le 04/11/2008 11:20 | Alain-Marc Delbouys
joe57in67 a écrit:Puisqu'on peut comparer Toulouse - Albi à Rennes - Saint-Malo, dommage qu'ils n'en profitent pas pour électrifier la ligne aussi. Avec le gain de temps entre Paris et Toulouse avec les MES des LGV SEA et BT, on aurait pu avoir quelques TGV allant jusqu'à Albi, comme quelques TGV poussent jusqu'à Saint-Malo.
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