Le problème est qu'en l'état actuel du projet, ce Quimper/Brest <> Paris ne peut se faire en 3h que sans arrêt. Autant dire que ce ne sera qu'un temps d'appel commercial bien peu commun. On ne passera sous les 3h avec arrêts intermédiaires qu'avec quelques shunts.
Pour faire des choix encore faut-il le pouvoir. Et il faut pour cela que la route et le rail dépendent du même budget, pour permettre les arbitrages, projet à projet.
Lorsqu'on aura cessé de transformer le moindre bout de bitume en voie express, peut-être pourra-t-on arbitrer, faute de combattants. L'aire urbaine rennaise est une des plus vastes de France, toutes agglomérations confondues, du fait de la densité exceptionnelle du département en voies expresses. Pas moins de neuf 4 voies se connectent aux rocades.