G.E. a écrit:RFF cherche le jumelage à tout prix. Ca se retrouve sur la CFAL et sur la LGV RR Sud. C'est un parti pris qui justifie un détour inconsidéré, surtout pour la partie Nord du CFAL au niveau de Niévroz. .
Je pense comprendre ce que tu veux dire. Cependant la courbe au nord et ouest de Nievroz mesure presque 2000 m de rayon, tout en restant relativement loin des urbanisations. En passant plutôt au sud est de Nievroz on gagnerait en rayon mais en passant sur une zone marécageuse, ancien bras (une "lône") du Rhône, et ensuite sur le camp militaire de la Valbonne (encore en fonction) puis beaucoup plus près d'habitats.
Cette partie de ligne écoulera un trafic à grande vitesse certain, ce qui semble être oublié
J'ai lu (ne me demande pas où, je ne me souviens pas) il y a moins d'un ou deux mois que le raccord de la LGVRR se ferait sur la LGVPSE dans la Bresse. Ca a encore été modifié ?
Sur LGV, il existe des protections phoniques. Pas besoin d'enterrer systématiquement toutes les lignes nouvelles, déjà qu'on a du mal à les financer...
Surtout si on peut gagner un éloignement de quelques centaines de métres supplémentaires.
Quant au trafic fret, il sera certes intéressant, mais vus les niveaux actuels, il ne faut pas non plus fantasmer : l'actuelle ligne de la rive droite du Rhône et Lyon - Ambérieu - Dijon sont loin d'être saturées.
J'avoue que je me laisse aller à fantasmer que d'autres compagnies pourraient échapper à la chute en vrille où est engagé le fret SNCF
La rocade (au sud ouest) serait passée probablement en surface, tandis que les trains de fret, à cause du dénivelé pour descendre vers le Rhône, emprunteront des km de tunnel
Tu connais mieux que moi le terrain, vu que je n'emprunte qu'occasionnellement la LGV Sud-Est et les axes de la région lyonnaise. Ceci dit, le fuseau évite pas mal le relief, sauf près du Rhône, non ?
Tout à fait. Près du Rhône (vers Sibelin) on a 50 mètres de differentiel, au sud de l'aéroport les raccordements vont pas mal entailler la butte de Grenay, et au nord on a 15 à 20 mètres de montée entre le Rhône et la voie ferrée vers Ambérieu (c'est d'un coup, un talus, qu'il faudra entailler, mais rien de très méchant). Comme je disais plus haut, les zones marécageuses (au pied du talus d'Ambérieu) et la préservation de la nappe phréatique sont deux composantes à intégrer.
A+