Le Parisien a écrit:Yvelines : le tracé de la future ligne Paris-Normandie retenu par la SNCF ne passe pas
Les présidents (LR) du conseil départemental et de la communauté urbaine Grand-Paris Seine & Oise s’inquiètent pour l’intégrité des espaces agricoles.
Le tracé retenu par la SNCF pour la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) fait des remous. Alors que fin octobre, un comité de pilotage a choisi différentes zones en s’orientant pour le passage de la liaison au sud de Mantes-la-Jolie et de Poissy, Pierre Bédier, le président LR du conseil départemental et Philippe Tautou, le président LR de la communauté urbaine Grand-Paris Seine & Oise s’opposent à ce choix. Ils se disent « extrêmement préoccupés par les effets potentiellement déstructurant d’une solution de passage au Sud qui remettrait en cause l’intégrité des espaces agricoles ».
« Les secteurs d’Orgeval, de Morainvilliers, de Chapet pourraient être impactés mais c’est surtout dans la zone de Bonnières-sur-Seine où les terres sont les meilleures que la SNCF a retenu des emprises », insiste Philippe Tautou. Lui et Pierre Bédier rappellent dans un communiqué que lors d’une consultation qui remonte à novembre 2016, ils avaient déjà exprimé leur opposition. « La SNCF veut imposer son tracé », ajoute le président de la communauté urbaine.
La LNPN pourrait voir le jour à l’horizon 2030. « Le choix du comité de pilotage n’est pas acceptable pour le département des Yvelines et plus particulièrement pour la vallée de Seine », écrivent-ils. Par ailleurs à la lecture des zones de passage, la gare d’Achères Chêne Feuillu qui figurait dans les projections a disparu du projet. « Il y avait un surcoût énorme et on peut comprendre que ce n’est pas tenable », reconnaît Philippe Tautou.
Déterminés à se faire entendre, les deux présidents demandent une nouvelle étude du tracé « qui prenne en compte les intérêts des populations yvelinoises et des agriculteurs locaux en privilégiant des zones de passage évitant les expropriations de terres agricoles, qui sont la richesse et à la spécificité du territoire ». Ils réaffirment également que la priorité du département est la réalisation d’Eole, le projet de prolongement du RER E, « dont le tracé reprend celui de la ligne actuelle et, de fait, renforce les dessertes internes au département sans générer ni nuisance nouvelle ni expropriation de terres agricoles ».
Un pont ferroviaire à Saint-Lazare pour gagner en fluidité
Outre le projet Eole, prolongement de la ligne de RER E à l’ouest que le conseil estime « prioritaire », il suggère de réaliser deux autres projets à la gare Saint-Lazare. En premier lieu, la création d’un pont pour faire passer des trains au-dessus d’autres. Ce « saut de mouton » à 450M€, situé à proximité de la gare Saint-Lazare, à prévoir pour 2023-2027, évitera les croisements entre lignes. De quoi augmenter les fréquences de la ligne J du Transilien et des trains normands. A plus long terme, le COI préconise aussi le maintien de « la section de ligne nouvelle Paris-Mantes » à 2,7Mds d’€. Une voie supplémentaire afin de rendre des trains normands indépendants, cette fois, du RER E.
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile ... 536018.php
fandezoran a écrit:Si on fait la gare de Rouen à Saint-Sever sans en même temps la section nouvelle vers Barentin-Yvetot, on aura une gare en cul de sac souterraine, ce qui peut aller pour les relations terminus Rouen mais pas terrible pour les relations passantes Le Havre Rouen Paris qui nécessiterait un rebroussement dans cette gare (ou alors seulement un arrêt dans l'actuelle gare de Rouen Rive Droite mais on perd l'intérêt de la gare nouvelle qui ne verrait plus ces trains).
Mode "akafaukon" ON : la traversée sous fluviale de la Seine parait nécessaire pour l'exploitation. Reste à voir le point d'accroche sur la ligne classique : Maromme? ou sur le plateau avant Barentin? Yvetot? Au dernier COPIL, ça penchait plus pour un raccord sur le plateau Nord (car moins de problème d'insertion dans un contexte urbain, possibilité de développer l'offre périurbaine par la ligne classique) bien que la consultation du public de 2017 ait favorisé par Maromme (moins de consommation de terres agricoles, pas de nouvelles coupures d'infrastructures linéaires sur le plateau).
Le site Ligne nouvelle Paris-Normandie a écrit:À l’occasion du colloque « Vallée de la Seine » organisé par l’État le 7 février 2019, le Premier ministre a confirmé la section Paris-Mantes du projet LNPN (Ligne nouvelle Paris-Normandie) et le traitement du nœud de Rouen : « Dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités, qui sera examinée dès mars au Parlement, nous avons opté pour une réalisation par phases afin de traiter en priorité les sections saturées. L’engagement des travaux entre Paris-La Défense et Mantes aura lieu à la fin de la période 2023-2027, et le traitement du nœud de Rouen sera lancé dans la période quinquennale suivante ».
fandezoran a écrit:Un TGV circule déjà sur les voies normandes, il assure un AR Le Havre - Marseille par Versailles. Par ailleurs, les nouveaux TGV annoncés sont des Atlantiques, donc impossibles à faire circuler en UM par la longueur limitée des quais de Saint-Lazare et de Rouen RD, on aura que 400 places environ sur ces circulations pour une US, avec des temps d'accès à bord du train pas très optimisés (une seule porte par caisse). A voir, en espérant que les Omneo arrivent rapidement quand même.
Papyrus a écrit:D'autre part, et bien que cela se soit produit exceptionnellement, les rames Atlantique ne peuvent pas circuler sur la ligne Paris-Lyon, conçue avec de très nombreuses rampes à forte pente.
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