adr a écrit:Et justement pour résoudre encore plus le problème de Rouen,
RFF propose de faire deux solutions :
- rouvrir Serquigny - Gisors qui concerne les trains de fret allant en île de France.
florentr a écrit:Le reste (la gare de La Défense, le Y d'Evreux, la nouvelle gare de Rouen etc.) risque de passer à la trappe. Ou d'être remis à beaucoup, beaucoup plus tard. Mais reviendra. Les études et débat n'ont pas été inutiles.
florentr a écrit:Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ta conclusion.
Ca a été dit, l'Etat a une dette envers la Normandie dans le ferroviaire. Vu l'état des finances, il ne faut sûrement pas s'attendre à un projet complet. Il faudra s'intéresser à la traversée de Rouen par exemple. Et hors de Normandie (mais qui la concerne indirectement) il semble assez indispensable de faire une ligne nouvelle (et pas trop tard...) entre l'entrée de Mantes et AU MOINS Nanterre/Colombes.
Le reste (la gare de La Défense, le Y d'Evreux, la nouvelle gare de Rouen etc.) risque de passer à la trappe. Ou d'être remis à beaucoup, beaucoup plus tard. Mais reviendra. Les études et débat n'ont pas été inutiles.
Paris Normandie a écrit:Normandie : La LGV toujours sur les rails ?
Deux visions de la LNPN s'affrontent
Le gouvernement pourrait renoncer à de nouvelles liaisons ferroviaires à grande vitesse, pour restaurer l'équilibre des finances publiques, a déclaré le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac. Le projet de ligne à grande vitesse reliant Paris à la Normandie (LNPN) serait-il menacé ?
La Cour des comptes a récemment pointé du doigt les projets d'infrastructures de transport du quinquennat de Nicolas Sarkozy, dont le coût cumulé est de 260 milliards d'euros, dont un tiers à la charge de l'Etat et plus d'un autre tiers pour les collectivités locales. La Cour vise les 14 lignes nouvelles à grande vitesse promises d'ici à 2020, la LGV normande représentant un budget évalué entre 10 et 15 milliards d'euros.
En février dans une interview accordée à Paris-Normandie, le futur chef de l'Etat, François Hollande, déclarait : « Il y a un consensus général pour que les travaux de modernisation de la ligne ferroviaire soient enfin engagés. » Une quasi-promesse déjà faite devant les élus réunis au Zénith de Caen.
Alain Le Vern : « rassuré »
Le président socialiste de la Région, Alain Le Vern, qui a provisionné vingt millions d'euros par an depuis trois ans pour faire aboutir ce projet, se dit « rassuré car on nous dit enfin la vérité. J'ai répété que c'était de la démagogie quand Nicolas Sarkozy promettait des kilomètres partout. Ce projet demeure mon objectif : il y a eu le débat public, il est partagé par la SNCF et RFF avec nos deux chantiers prioritaires qui sont les 25 kilomètres d'entonnoir du Mantois et la nouvelle gare de Rouen, les deux représentants un gain de temps de 25 minutes. Mon travail maintenant va consister à convaincre que ce projet est prioritaire, j'ai rendez-vous au ministère des Transports le 4 septembre, et deux ministres de poids du gouvernement avec moi », juge-t-il.
De son côté, le député PS et président du conseil général de l'Eure, Jean-Louis Destans, estime que face à une situation budgétaire compliquée, « la priorité reste le Mantois qui sert à tout le monde en Haute et Basse-Normandie. Je vois mal le gouvernement abandonner la LNPN, mais je ne sais selon quel calendrier. On connaît le problème que rencontrent les finances publiques. On va donc voir ce que décidera la commission d'arbitrage sur les différents projets. J'ai toujours dit que le financement de la LNPN serait difficile. »
Au Havre, le maire UMP, Edouard Philippe, évoque à demi-mot son désaccord de fond avec Alain Le Vern qui le lui rend bien sur le thème des aéroports normands. Pas question de se contenter du Mantois pour Edouard Philippe qui défend bec et ongles une vision « globale », celle qui « consiste à créer une ligne nouvelle à grande vitesse entre Paris et Le Havre, pour libérer des sillons anciens pour le fret, qui sont essentiels pour le développement portuaire. »
« La LNPN est prioritaire »
Antoine Rufenacht, commissaire du développement de l'Axe Seine, poursuit sur cette voie. « La LNPN est prioritaire parce que la Normandie est mal desservie avec, sur la carte de France, un trou entre Rennes et Lille, mais aussi pour le développement des moyens de transport en faveur du grand port maritime. Une solution tronquée n'aurait pas de sens, sur le plan économique et aussi du développement durable. »
super5 a écrit:Fabius ira-t-il à la rescousse de ce projet ?
Minuellou a écrit:Un article dans le paris Normandie d'aujourd'hui : http://www.paris-normandie.fr/article/s ... -les-rails
Les élus de gauche défendent la ligne Nouvelle jusqu'à Mantes et A. Le Vern la gare nouvelle de Rouen. Par contre les élus de droite réclament la LNPN dans sa globalité ; peuvent toujours réclamer , y ' a pas de sous ; devraient savoir quand même !
G.E. a écrit:Du côté de Rouen, il y a des priorités représentant des investissements déjà conséquents : nouvelle gare, grand contournement...
A voir si la LGV est abandonnée (dur à faire passer politiquement) ou bien reportée sine die.
dark_green67 a écrit:Mais pourquoi cette sinistrose soudaine depuis qu'on a un nouveau Président ? Y'a pas de sous, certes, mais aujourd'hui seulement ! N'oublions quand même pas que d'ici 3 ou 4 ans les comptes publics seront à l'équilibre et la croissance sera revenue...
nanar a écrit:Mon frangin a une autre façon d'exprimer ça :
"Quand on n'a plus de munitions, continuer à tirer pour que l'ennemi ne s'en rende pas compte"
Plus sérieusement : Il n'y a que les 1000 premiers kilomètres de LGV qui ont été à peu près rentables.
Si les suivants ne le sont pas, les construire contribue(ra) à endetter encore davantage le pays.
Ce dont on a peut être plus besoin maintenant, ce sont des investissements de décoinçage des nœuds et des goulots d'étranglement.
Ils ne sont pas aux mêmes endroits que les LGV (les LGV sont en rase campagne, les nœuds sont "en ville")
Les nœuds et les goulots - rapportés au kilomètre construit - seront plus chers que les LGV de rase campagne.
Mais ils sont peut être plus nécessaires, même si moins porteurs, moins smarts.
fandezoran a écrit:En dehors des gains de temps, l'avantage le plus regrettable du projet LNPN, s'il était retardé voire abandonné, serait quand même le rapprochement entre la Haute et la Basse Normandie par la liaison ferroviaire Caen-Rouen qui apporterait un plus au dynamisme régional.
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