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Publié le 02/09/2009 04:41 - Modifié le 02/09/2009 à 08:21 | J.-P.L.
SNCF. Rodez-Toulouse : encore six semaines de patience
Chemins de fer. Le remplacement des traverses bois par d'autres, en béton, s'achève le 16 octobre.
Des traverses en béton supportant de longs rails soudés réducteurs des nuisances sonores vont être posées. Photo V. LaporteVictimes du long conflit opposant les conducteurs de train à la direction régionale, conflit les privant de wagons les lundis et qui a enfin été soldé en juillet, les usagers de la SNCF ont un autre souci. De gros travaux sont en cours sur la ligne Tessonnières-Rodez.
Sur cette ligne, au titre du plan rail Midi-Pyrénées, la voie, qui accuse un demi-siècle, est entièrement renouvelée depuis le 15 juin. Les chiffres parlent :
96 000 tonnes de ballast, 75 000 tonnes de traverses béton,
104 000 ml de rail. Le viaduc du Viaur repeint, un tablier métallique remplacé à Calmont, quatre ouvrages d'art étanchéifiés et quatre tranchées rocheuses confortées sont les autres travaux.
La direction régionale de la SNCF assure que lesdits travaux se déroulent selon le planning prévu et la ligne, qui relie la capitale du Rouergue à Toulouse, devrait être rendue à la circulation des trains le 16 octobre. Alors, rouleront à nouveau les dix-sept trains quotidiens entre Rodez et Tessonnières, qui représentent une moyenne journalière de 1 700 voyageurs. Empêché lui aussi durant quatre mois, le trafic fret a représenté sur cet axe, en 2007, près de
4 300 tonnes à Luc-Primaube et plus de 15 000 tonnes à Rodez. La nécessaire modernisation a des incidences pour les voyageurs mais aussi pour les entreprises.
Au titre de ce même plan rail 2008-2013, des travaux, dits de renouvellement, seront effectués, en 2010 : de mai à juillet sur la ligne Capdenac-Rodez, d'août à novembre sur celle reliant Capdenac à Brive, de mars à juillet entre Capdenac et Tessonières.
La fin du tatactatoum
« Plus gros chantier de France dédié aux lignes desservies par des TER », le plan rail régional doit, en cinq ans, permettre de rénover 500 km de voies ferrées, d'en doubler d'autres, de moderniser des installations techniques, de mettre en place une nouvelle gestion du trafic. Il représente un investissement de 820 M€ dont 500 apportés par le conseil régional.
L'amélioration du confort par la pose de longs rails soudés qui vont réduire le bruit des trains en supprimant le fameux « tatactatoum » (réduction des nuisances sonores qui bénéficiera aussi aux riverains des lignes), réduction des secousses, amélioration de la régularité et de la fiabilité des dessertes grâce à des installations rénovées, suppression des limitations de vitesse imposées par la vétusté des dites installations... sont les bénéfices attendus. Et le conseil régional entend, sur ces bases, doubler à nouveau le trafic voyageur d'ici à 2020, avec un cadencement accru des dessertes.
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