hh35 a écrit:Les Paris-Longueau-Amiens et Paris-Compiègne-St Quentin-Maubeuge ne seraient pas rentables puisque non citées dans l'article ?
Etonnant quand on voit le nombre de rotations à la gare du Nord.
Enver a écrit:Dans l'histoire, la SNCF doit trouver 83% des sous de la subvention apportée par l'Etat !
usagers de la ligne SNCF PARIS - ARGENTAN - GRANVILLE a écrit:Bonjour à tous.
Je suis conducteur SNCF (je poste de temps en temps sur ce blog). J'étais en voyageur dans le train n°3413 Paris-Granville le 6 novembre. Je me permets de vous faire part "des grands moments" que nous avons vécus.
Le train était assuré en un seul élément. Comme le train était bondé, j'ai pris place dans la cabine de conduite. Les problèmes ont commencé après le départ du train. De Paris jusqu'à Dreux, la rame patinait mais on arrivait malgré cela à prendre de la vitesse.
A partir de Dreux, la situation est devenue critique.
Sur la quasi totalité du parcours, les conditions d'adhérence entre la roue et le rail étaient catastrophiques.
Pour ceux qui désirent comprendre le phénomène de patinage et d'enrayage, je les invite à lire mon message que j'ai publié il y quelques semaines.
Par endroit, il nous était impossible de prendre de la vitesse (la vitesse de 30 Km/h était difficile à atteindre).
Dans une rampe à proximité de Nonancourt [qui se situe à quinzaine de kilomètres de Dreux], nous nous sommes retrouvés bloqués en pleine voie. Impossible de repartir. Les roues tournaient dans le vide. Cette situation est comparable à une voiture tentant de repartir dans une côte verglacée.
Une demande de secours n'aurait que peu d'intérêt dans ce cas, puisque la rame de secours (s'il y en avait une de disponible) patinerait elle aussi.
Par chance, plusieurs contrôleurs et agents SNCF étaient présents dans le train. Nous sommes descendus du train, nous avons pris du sable qui se trouvait le long de la voie. Nous en avons déposé sur une centaine de mètres devant le train sur les 2 rails. C'est comme cela que nous avons pu repartir, malgré la vitesse très réduite.
Il est à noter que les sablières de la machine étaient quasiment vides... le sable coûte trop cher ? ou pas assez de personnel pour effectuer les réapprovisionnements ?
Nous sommes arrivés en gare d'Argentan avec un retard avoisinant les 2 heures.
Cette situation est inadmissible. Comment se fait-il qu'aucun train Karcher n'ait circulé le matin afin de laver le rail ? La direction est pourtant informée des conditions climatiques.[...]
La Voix du Nord a écrit:« Corail aïe aïe aïe ! » : les liaisons directes en train pour Paris menacées ?
Élus, syndiqués et association «À fond de train» étaient mobilisés hier matin. Élus, syndiqués et association «À fond de train» étaient mobilisés hier matin.
Mieux vaut prévenir que guérir, la formule vaut aussi pour le militantisme, notamment celui acquis à la défense du train qui a appris à être méfiant et vigilant. Quand le train des suppressions de lignes est passé, difficile de lui faire faire machine arrière, c'est sans doute la leçon que les habitants de Sambre-Avesnois ont tiré depuis l'arrêt de la navette vers Mons, proclamée depuis capitale européenne de la culture...
PAR FLORENCE DELSINNE
Bravant le froid et la neige, une petite équipe a, hier entre 6 h 30 et 7 h 30, procédé à une distribution « préventive » de tracts en gare d'Aulnoye-Aymeries. Des membres de l'associationA Fond de train et leur président Gérard Dupagny, des cheminots syndiqués et des élus se sont postés aux entrées de gare, interpellant l'usager en route pour la capitale. Le groupe veut sensibiliser l'opinion aux menaces qui pèsent sur les liaisons directes vers Paris. L'État se serait engagé à maintenir le Corail après 2011, mais en Sambre-Avesnois, on ne se croit pas à l'abri d'une volte-face justifiée par la logique budgétaire et la politique SNCF du « tout TGV ». Hier matin certes, il n'y avait pas grand monde qui embarquait à Aulnoye à bord du train de 7 heures. « Il se remplit surtout à Saint-Quentin et à Compiègne. Il y a des comptages réguliers de passagers par les contrôleurs », indique Jean-Luc Pérat, usager habituel de la ligne.
Trains remplis ou non, les militants de Sambre-Avesnois mettent en avant le maintien du service public et le Grenelle de l'environnement, des arguments qui ne peuvent que faire mouche dans une ville qualifiée de « future Toulouse du rail », lors du lancement du projet de centre d'essais ferroviaires de Bachant...
L'arrêt du direct Paris-Maubeuge, dix-sept trajets actuels, serait une catastrophe pour l'usager. Celui-ci perdrait d'abord son temps, jusqu'à 45 mn, puisqu'obligé de cheminer en omnibus TER jusqu'à Saint-Quentin pour attraper le train pour Paris ou jusqu'à Valenciennes pour sauter dans un TGV. Notre voyageur y laisserait aussi des plumes. « Un aller-retour Aulnoye-Paris coûte 60 E. D'Aulnoye à Paris via Valenciennes, cela revient presque au double, soit 111 E », indique G. Dupagny.
Ces mêmes arguments ont été développés il y peu par les élus de Cambrai qui ont remué le ban et l'arrière ban jusqu'au ministère pour sauver leur unique liaison pour Paris ! « Nous avons obtenu un sursis de trois ans », indique Y. Coupé, conseiller régional et vice-président de l'Agglo de Cambrai, solidaire hier matin des Avesnois. Une situation fragile qui incite les Cambrésiens à enfoncer le clou. Ils prévoient eux aussi une opération préventive en gare de Cambrai, mardi 7 décembre. Bien sûr, avec le renfort d'une partie des Avesnois. •
super5 a écrit:Carte du réseau :
http://www.developpement-durable.gouv.f ... _infos.jpg
Samib a écrit:J'ai pas lu la convention mais à ce que j'en entend et que j'avais lu là, il y a un truc que je trouve quand même un peu con, c'est qu'une question de comm en fait puisque l'Etat signe cette convention avec la SNCF soi disant pour financer des lignes en déficit, mais en pratique c'est la SNCF qui en finance la grande majorité. Comme quoi l'Etat a beau garder le capital de la SNCF, celle-ci ne fait plus du service public, il faut lui imposer par une convention de faire une péréquation entre les lignes pour continuer à desservir correctement tout le territoire.
En somme, je dirais que l'Etat veut le beurre, l'argent du beurre, et le cul de la crémière SNCF (comme il le fait avec ces autres entreprises publics, notamment EDF).
Mobilicités a écrit:Un seul nom : les "Intercités"
Premières réflexions évoquées par le patron de la SNCF, les multiples noms commerciaux de ces trains qui crée la confusion pourraient disparaître au profit d’un terme générique : "Avec trois marques, on ne comprend rien. Dans l’Europe entière ces trains s’appellent Intercity. On va en discuter mais les baptiser 'Intercités' me paraît une bonne solution".
Reste maintenant à savoir si la relance commerciale de ces futurs "Intercités" sera couronnée de plus de succès que celle déjà tentée en 2006.
G.E. a écrit:Sur la Transversale Sud, les Téoz présentent également l'énorme défaut de zapper 1 fois sur 2 des villes importantes (Narbonne, Béziers, Nîmes) que tous les TGV desservent ! Le gain de temps est quasi-nul pour la SNCF compte-tenu des marges de régularité mais elle s'offre le luxe de faire circuler des trains aux 3/4 vides désormais financés par le contribuable. L'aménagement du territoire ne correspond sans doute pas à ces trains fantômes qui sont de surcroît très souvent en retard.
Peut-être que le Téoz a été un succès sur Paris - Clermont mais il est une réelle calamité (une de plus !) dans le sud.
La Voix du Nord a écrit:Moins de liaisons Maubeuge - Paris en 2012 : élus et usagers mécontents
samedi 18.12.2010, 05:17 - B. FR.
| SNCF |
Ils avaient manifesté, préventivement, jeudi 30 novembre au petit matin en gare d'Aulnoye-Aymeries. L'information confirmée hier sur l'antenne de France Bleu Nord n'a donc surpris ni les usagers d'À fond de train ni les élus : en 2012, deux allers-retours Corail quotidiens - sur les sept existant entre Maubeuge et Paris pour 2011 - pourraient bel et bien être supprimés. ...
C'est en tout cas ce qu'a écrit la semaine dernière la SNCF à la Région, dont les élus ont « noté l'information et se battront car cela ne convient pas du tout ». Le maire de Maubeuge Rémi Pauvros nous confiait hier pour sa part être « étonné de la méthode alors que jusqu'ici nous avions toujours été sollicités pour avis ». L'élu, en parfaite harmonie avec ses homologues du conseil régional, dit attendre « de la part de la SNCF une rencontre pour en débattre ».
Du côté de la direction régionale de la SNCF, précisément, le service communication évoque la convention « trains d'équilibre du territoire » signée début novembre avec l'État, à l'annexe de laquelle figure « un certain nombre d'adaptations d'offres pour les 40 liaisons ferroviaires concernées ». « On y parle d'une légère réduction d'offre sur la ligne Paris - Saint-Quentin Maubeuge - Cambrai », ajoute encore la SNCF, évoquant les critères de choix arbitrés en fonction des besoins des clients, de la fréquentation des trains, etc. S'ils ne contestent pas, de fait, que certains trains soient parfois aux trois quarts vides, les usagers continuent de plaider contre la rentabilité « le gain de temps et d'argent des liaisons directes ». Le débat est loin d'être clos. •
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