super5 a écrit:djakk a écrit:Ils ne peuvent pas "passer" en TER ?
Ce serait encore pire ! Non merci ...
Faudrait voir ce que vaut en matière de confort en configuration Interville les Regiolis et autres Regio 2N... mais dans encore 2ans!
super5 a écrit:djakk a écrit:Ils ne peuvent pas "passer" en TER ?
Ce serait encore pire ! Non merci ...
djakk a écrit:pire le TER ? Pourtant la région pourra faire ce qu'elle veut … (pas de résa, nouveaux trains …)
Paris-Normandie a écrit:Paris-Caen-Cherbourg: réservation sur les trains annulée
La mobilisation des Régions porte ses fruits. Dénoncée par Laurent Beauvais et Alain Le Vern, en échos aux protestations exprimées par les usagers, la décision d’instituer la réservation obligatoire à bord des trains corails Intercités sur l’axe Paris-Evreux-Caen-Cherbourg et Lisieux- Deauville/Trouville est abandonnée par la SNCF.
La gamme de tarifs réduits proposée par les Régions Haute et Basse-Normandie aurait en effet été dénaturée et le libre accès des abonnés remis en cause. Lors de leur rencontre à Rouen mercredi 7 septembre dernier, Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie et Alain Le Vern, Président de la Région Haute-Normandie, ont tiré ensemble le signal d’alarme : ce projet de généralisation des réservations sur la ligne Paris-Evreux- Caen-Cherbourg et Lisieux-Deauville/Trouville a non seulement donné lieu à des négociations entre la SNCF et les collectivités concernées, mais a en outre été farouchement dénoncé par les associations d’usagers.
Après avoir attiré l’attention des responsables de l’Etat qui sont, autorité organisatrice des transports sur cette ligne depuis le 1er janvier 2011, les deux Présidents ont obtenu hier de Guillaume Pepy, Président de la SNCF, l’abandon de ce projet.
Pour autant, conscients des perturbations qui risquent d’apparaître sur cette ligne lorsque les travaux débuteront, ils demandent dès maintenant à l’Etat, responsable de cette liaison, de doter la SNCF des moyens qui permettront de les résoudre. « Si nous sommes déterminés sur le grand projet d’avenir que constitue la Ligne Nouvelle Paris Normandie, nous n’en sommes pas moins attentifs au quotidien des usagers du transport ferroviaire que ce soit sur les grandes lignes ou sur le réseau TER»
De son côté, la direction de la SNCF dit seulement différer ce projet pour permettre un approfondissement. "La réservation systématique permettrait d’améliorer la qualité de service en offrant un confort accru et notamment la garantie d’une place assise et une meilleure ponctualité en régulant les affluences trop fortes pour un même train. La garantie d’une place assise est plébiscitée par les clients de la relation. Une étude service réalisée par Intercités en 2010 montre que 70 % de clients attentent la garantie de la place assise. En incitant les voyageurs à mieux se répartir sur les trains les moins chargés en période de pointe la SNCF pourrait développer son offre et, par une meilleure utilisation de ses rames, créer 3 trains supplémentaires le vendredi soir, le dimanche soir et le lundi matin. Seule la réservation systématique le permet".
djakk a écrit:Sur les TGV japonais, la moitié des places sont en réservation obligatoire, l'autre est en accès libre … on pourrait faire pareil sur les lignes Paris-Normandie histoire de satisfaire tout le monde
La réservation obligatoire contre des trains supplémentaires en heure de pointe … c'est un faux argument, dans les deux cas on aurait le même nombre de voyageurs sur l'ensemble des trains, donc dans les deux cas la sncf gagne le même montant. Avec la réservation obligatoire, seule la répartition des passagers entre les trains change ; ça concerne le confort des passagers, et ils disent que ça ne les dérange pas.
djakk a écrit:Sur les TGV japonais, la moitié des places sont en réservation obligatoire, l'autre est en accès libre … on pourrait faire pareil sur les lignes Paris-Normandie histoire de satisfaire tout le monde
G.E. a écrit:La SNCF oublie simplement que l’État lui a fait cadeau en plein été d'une modulation totale de ses tarifs en échange de la suppression des périodes blanches et bleues. Elle peut donc faire varier ses tarifs en toute impunité, sans créer de réservation addtionnelle. Evidemment, cette mesure ne permettra pas de tondre un peu plus les abonnés qui ont des forfaits.
Gilles V a écrit:djakk a écrit:Sur les TGV japonais, la moitié des places sont en réservation obligatoire, l'autre est en accès libre … on pourrait faire pareil sur les lignes Paris-Normandie histoire de satisfaire tout le monde
La reservation mixte est déjà en place sur les IC Paris-Normandie (avec toutes les incompréhensions que cela engendre coté passager, faute de communication... ). Peut-etre pas dans la proportion 50/50, mais c'est l'idée.
Samib a écrit:Moi je ne comprend pas trop votre histoire de réservation "mixte". Le fait est que pas mal de trains grandes lignes accueillent des réservations, mais elles ne sont pas obligatoires.
Du coup des gens sans réservations n'y prêtent pas attention, prennent des places réservées, ou ne savent pas où monter ...
Il faudrait simplement une meilleure communication là dessus en mettant les réservations à des emplacements logiques et en l'affichant à l'entrée des voitures par ex. Mais ce n'est pas une histoire de système à reprendre complètement, c'est juste améliorer l'existant.
D'ailleurs gavatx es-tu sûr que ce n'est pas tout simplement ce qui t'es arrivé, tu avais bien une réservation donc tu étais en droit de faire déplacer les gens, qui simplement n'ont pas fait gaffe que cette place était réservée (dans les anciens corail Paris Clermont que j'avais emprunté, c'était juste un bout de papier glissé dans l'emplacement prévu, avec le trajet réservé, mais c'était à peine visible et des gens pouvaient tout à fait le virer , ou même peut être le faire tomber involontairement.
djakk a écrit:Sur les TGV japonais, la moitié des places sont en réservation obligatoire, l'autre est en accès libre … on pourrait faire pareil sur les lignes Paris-Normandie histoire de satisfaire tout le monde
Challenges a écrit:La privatisation de certaines lignes de la SNCF se précise
EXCLUSIF Le Centre d’analyse stratégique et la direction du Trésor préconisent une accélération de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire. Des grandes lignes de la SNCF seraient concernées dès 2014.
Après la remise, au mois de mai, d’un rapport du sénateur Francis Coulon, le Centre d’analyse stratégique, qui dépend directement de Matignon, s’est saisi du dossier de l’ouverture à la concurrence de la SNCF. Dans une note de synthèse d’une dizaine de page, rédigé avec la direction général du Trésor, cet organisme en appelle à un "signal" des pouvoirs publics afin de mettre un terme à "l’ambiguïté" qui consiste à énoncer le principe de l’ouverture à la concurrence des chemins de fer, comme le veut Bruxelles, sans en prévoir les modalités.
Les mots de "privatisation" et de "libéralisation" ne sont jamais écrits, mais la note prévoit tout de même la publication d’ici quelques mois d’un calendrier précis afin d’ouvrir le marché intérieur à la concurrence, alors que jusqu’à présent seul le fret et les liaisons internationales le sont.
Les lignes déficitaires privatisées en 2014 ?
Pour le Centre d’analyse stratégique il convient d’engager le mouvement de manière progressive. Le document prévoit ainsi, pour 2014, une possible privatisation de lignes structurellement déficitaires, les "trains d’équilibre du territoire". Il y en a une quarantaine comme par exemple Paris-Rouen-Le Havre ou Quimper-Bordeaux-Toulouse. Il y a aussi les TER pour lesquels les régions pourraient percevoir une aide de l’Etat afin d’organiser des appels d’offres auprès de plusieurs opérateurs ferroviaires.
Enfin, le Centre d’analyse stratégique explique que l’ouverture à la concurrence des lignes à grandes vitesse est "moins prioritaire". Mais une porte est laissée ouverte puisque la note évoque clairement l’arrivée possible sur le marché du TGV d’opérateurs low cost issus du privé.
La Gazette des Communes a écrit:Transport ferroviaire : mettre en concurrence le Paris-Cherbourg ?
Le président de la chambre de commerce et d’industrie de Caen Normandie, Michel Collin, propose la mise en concurrence immédiate de la ligne ferroviaire Paris-Cherbourg. L’idée n’est pas du goût de tout le monde.
Dans une lettre adressée le 15 novembre à Nicolas Sarkozy, Michel Collin, président de la chambre de commerce et d’industrie de Caen-Normandie, propose « la mise en concurrence immédiate, à titre expérimental, de l’exploitation de cette ligne par le biais d’une délégation de service public ».
La ligne ferroviaire visée est celle qui relie Paris à Cherbourg en passant par Caen notamment ; une ligne incluse par la SNCF dans les « douze lignes malades ». Une formule apparue en janvier 2011.
Depuis, la ponctualité s’est améliorée quasiment partout, sauf sur la ligne D du RER et la Paris-Cherbourg… La situation s’y est même dégradée. Un échec qui confirmerait la démonstration selon laquelle la SNCF est incapable d’en assurer le fonctionnement.
Pour Michel Collin, « cette situation est extrêmement pénalisante pour l’économie de notre territoire. Les chefs d’entreprise et cadres de notre région ne peuvent plus rejoindre Paris dans des conditions acceptables. Certains, parmi les plus dynamiques, ont déjà choisi de quitter la Basse-Normandie ».
« Une escroquerie intellectuelle » - Le président de la CCI de Caen-Normandie veut faire de la ligne Paris-Cherbourg un test d’ouverture à la concurrence dès l’expiration de la convention entre l’Etat et la SNCF en 2013, sans attendre la ligne à grande vitesse, prévue pour 2020.
Mais sa proposition n’en est pas une pour de nombreux élus normands, en particulier ceux des partis de gauche. Pour Laurent Beauvais, président (PS) du conseil régional de Basse-Normandie, « vouloir faire croire qu’en privatisant l’exploitation des lignes, c’est-à-dire en expulsant la SNCF de sa mission de service public, on règlera par un coup de baguette magique les difficultés quotidiennes, est une escroquerie intellectuelle. »
Même défense du service public pour Bernard Cazeneuve, député-maire (PS) de Cherbourg-Octeville. Il voit dans la proposition de Michel Collin une fragilisation, voire une remise en cause « de l’existence d’un service public du transport en France. » Il ajoute : « Quelle garantie de desserte auront les gares peu fréquentées, les petites villes enclavées, lorsqu’un opérateur privé aura fait le constat qu’il perd de l’argent en y envoyant un train ? Aucune, bien évidemment. Je laisse à chacun le soin d’imaginer les conséquences qu’aurait une approche strictement financière du transport ferroviaire, sur nos vies quotidiennes. »
Laurent Beauvais rappelle enfin que les difficultés les plus fréquentes et les plus graves sur le Paris-Cherbourg sont dues à des infrastructures saturées : « Il n’y a pas eu d’efforts de fait par l’Etat sur ce point depuis 15 ans. » Pour autant, le président de région précise qu’il ne défend pas la SNCF et avertit même : « La SNCF doit se réformer vite si elle ne veut pas périr dans cette situation de crise générale ! »
La Gazette des Communes a écrit:Même défense du service public pour Bernard Cazeneuve, député-maire (PS) de Cherbourg-Octeville. Il voit dans la proposition de Michel Collin une fragilisation, voire une remise en cause « de l’existence d’un service public du transport en France. » Il ajoute : « Quelle garantie de desserte auront les gares peu fréquentées, les petites villes enclavées, lorsqu’un opérateur privé aura fait le constat qu’il perd de l’argent en y envoyant un train ? Aucune, bien évidemment. Je laisse à chacun le soin d’imaginer les conséquences qu’aurait une approche strictement financière du transport ferroviaire, sur nos vies quotidiennes. »
Gilles V a écrit:La Gazette des Communes a écrit:Même défense du service public pour Bernard Cazeneuve, député-maire (PS) de Cherbourg-Octeville. Il voit dans la proposition de Michel Collin une fragilisation, voire une remise en cause « de l’existence d’un service public du transport en France. » Il ajoute : « Quelle garantie de desserte auront les gares peu fréquentées, les petites villes enclavées, lorsqu’un opérateur privé aura fait le constat qu’il perd de l’argent en y envoyant un train ? Aucune, bien évidemment. Je laisse à chacun le soin d’imaginer les conséquences qu’aurait une approche strictement financière du transport ferroviaire, sur nos vies quotidiennes. »
"Tu sais, gars, DSP, ca veut dire Delegation de Service Public... c'est pas tout à fait pareil qu'une privatisation. Mais tu le sais très bien, pas vrai?"
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