On rase gratis dans le Béarn avec un barreau Tarbes - Pau à construire en même temps que le GPSO...
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 223912.php« Nous sommes réunis autour d'un enjeu vital », a indiqué la députée-maire de Pau et présidente du comité d'agglomération, Martine Lignières-Cassou. S'agissant du coût de la desserte, l'élue a considéré que « la France et l'Europe ne peuvent rester sans bouger face au financement du réseau ferré à grande vitesse ».
Félicitant l'élue paloise « pour sa pugnacité », Michel Pélieu, président du conseil général des Hautes-Pyrénées, a dit sa détermination « à jouer groupé avec le Béarn, pour revendiquer la réalisation d'un vrai barreau, et non du tarabiscotage ». Allusion transparente à la position des voisins landais qui préconisaient lundi dernier entre Pau et Tarbes une amélioration de l'existant. Et d'enfoncer le clou : « Nous nous engageons à participer au financement qu'à cette condition ».
Solidarité contre solidarité, son homologue béarnais, le sénateur Georges Labazée, a précisé pour sa part que la décision politique départementale, en avril 2011, sur le financement de la Tours-Bordeaux avait fait l'objet d'un protocole avec le ministère de l'Ecologie, impliquant clairement en contrepartie « la mise en oeuvre d'un débat public sur la liaison Béarn-Bigorre ». « C'est la bataille qu'il nous faut gagner», a-t-il poursuivi, en assurant que le conseil général des Landes est sur la même longueur d'onde pour intégrer le projet dans le tracé Bordeaux-Espagne.
Maire de Tarbes, Gérard Trémège a fait valoir qu'il ne fallait pas renouveler l'erreur de ne pas avoir créé par le passé un aéroport commun. « Notre avenir doit s'écrire ensemble », a-t-il dit en lançant une mise en garde à l'État : « Sans engagement, nous ne donnerons rien » !
A son tour, la sénatrice Frédérique Espagnac a observé « qu'il n'est plus temps de tergiverser ». En appelant « la population à se battre au côté des élus et des entreprises ». Jean-Pierre Artiganave, maire de Lourdes, second site religieux au monde après Rome, quant à lui, voit dans ce front commun « l'occasion de renforcer nos liens face à la pression de Toulouse et de la Côte Atlantique ».
Bien sûr, la ligne classique passant par Lourdes peut bien crever, on aura donc tout le loisir d'y poser un cierge, ce que ne semble pas franchement piger son maire, émoustillé par tant de bonnes volontés politiques.