La première semaine post-cadencement, je n'avais pas remarqué d'anomalie. Mais les "emmerdes" semblent avoir repris de plus belle :
http://www.lineoz.net/forum/viewtopic.p ... 5&start=50rail45 de Linéoz a écrit:Bonsoir
Le cadencement est en place depuis 10 jours et déjà on ne peut que constater les nombreux dysfonctionnements des relations Paris - Orléans - Tours reprennent de plus belle.
Depuis le 11 décembre je cumule déjà plus de deux heures de retard. Et j'ai vu sur le blog de la ligne qu'un voyageur a cumulé plus de 32 h de retard en 2011 !
Et tous les jours c'est la galère :
- trains supprimés car aucune réserve ni de matériel, ni de personnel (il y en a au moins deux ou trois tous les jours)
- correspondances entre les trains Intercités Paris - Orléans et les TER Orléans - Tours (et vice-versa) non assurées avec des voyageurs régulièrement laissés en carafe à Orléans.
- correspondances qui ne se font d'ailleurs jamais sur le même quai en gare d'Orléans, contrairement à ce qui avait été promis
- trains surchargés, notamment le 6h35 au départ d'Orléans vers Paris, le 17h08 Paris - Bourges au retour le soir, ou encore le 17h40 Orléans - Tours du soir assuré avec seulement deux rames Z-TER ou AGC, en lieu et place d'une longue rame Corail. De même, suite à la suppression du train Orléans - Paris de 10h38 (sauf le vendredi matin où il y a un train à 10h28), le train précédent, qui quitte Orléans à 9h28 est désormais quasiment complet tous les jours, malgré ses 9 voitures.
- rames qui à Orléans ne sont plus refoulées au bout du quai, une fois la locomotive dégagée puis remise en tête pour repartir vers Paris, ce qui oblige les voyageurs à remonter une bonne partie du quai
- toilettes qui restent fermées à clef les trois-quarts du trajet
- retards continuels et souvent importants
- causes des retards rarement données ou alors informations contradictoires et donc peu fiables
- disparition des navettes que le tram, peu fréquent en soirée et le dimanche avec à la clef des horaires non coordonnés, ne parvient pas à remplacer, d'autant plus qu'il faut désormais ajouter le prix du billet de tram, aucun arrangement n'ayant été trouvé entre la SNCF et le réseau des transports de l'agglomération orléanaise qui fera pourtant partie du groupe Keolis, filiale de cette même SNCF, à compter du 1er janvier prochain.
- etc, etc, etc...
Orléans - Paris est la première relation d'abonnés Grandes-Lignes de France mais c'est aussi l'une des plus mal gérées et comme je l'avais écrit dans un autre fil "Rien ne va plus sur le P.O. !
Récemment, un responsable de contrôleurs (qui semble-t-il est particulièrement détesté des contrôleurs eux-mêmes) a même été jusqu'à dire à des voyageurs mécontents qu'ils ne devaient pas se plaindre et ne pas l'embêter car à partir du mois de janvier prochain la région Centre prendra en charge une partie de l'abonnement Forfait, en plus de ce que nous rembourse notre employeur (c'est vrai). Et à ce prix là il ne faut pas être trop exigeant, on doit se taire, le laisser tranquille et que si jamais on s'avise à lui faire encore la moindre remarque sur la mauvaise qualité du service rendu, il n'hésitera pas à faire appeler la police à l'arrivée à Paris.
Résultat, le blog de la ligne, où le responsable de la communication de la SNCF a pour particularité de ne surtout pas communiquer, s'est transformé en un bureau des plaintes de voyageurs exaspérés par les dysfonctionnements continuels de la ligne, lesquels commencent à pratiquer de plus en plus régulièrement la grève de la présentation de leurs billets (surtout en heures de pointe).
Je n'ai rien contre le cadencement, bien au contraire, surtout s'il est bien fait, mais là ce n'est pas le cas, d'autant que des trains ont été supprimés, avec passage d'une fréquence quasi-horaire en journée (sauf en début d'après-midi) à un cadencement aux deux heures entre 9h30 et 15h30, et cela dans les deux sens, sans oublier la desserte désormais quasiment squelettique en soirée avec aucun train au départ de Paris en semaine entre 20h27 et 23h08.
Je ne sais pas où va la SNCF mais à mon avis elle se dirige droit dans le mur.
Et si je n'avais pas des contraintes familiales qui m'obligent à résider à Orléans je crois que je n'hésiterais pas à déménager pour me rapprocher de Paris, malgré les prix des logements qui y sont particulièrement prohibitifs.
A bientôt
Pierre