JMB a écrit:Je maintiens mon propos, si la ligne PCPG avait été conservé, une bande de 10 Km d'urbanisation aurait existé autour de cette voie ferrée alors qu'aujourd'hui après les Ulis, c'est la campagne, il suffit de se promener vers les Molieres, Bulion, Roussigny et Janvry pour s'en convaincre. Je connais moins bien la partie terminale du RER A donc je tempère la réussite à la lumière des propos de Basco Landais. Cependant, je note que vu d'avion mon propos a tout son sens, il suffit de décoller d'Orly pour voir une très nette coupure urbaine. La zone urbanisée est autour de la ligne Paris Lyon mais après c'est plus bois et champs que succession de communes à touche touche.
Enver a écrit:Bon... On met tout ce truc informe dans la taverne ?
djakk a écrit:C'est possible que dans ces coins là les communes bloquent toute urbanisation/densification. C'est pas bizarre de voir des villages avec que des vieilles maisons ?
frantz58 a écrit:Petite question d'ordre historique, sur la ligne de Paris à Chartres via Massy, Limours et Gallardon, pratiquement aucun passage à niveau n'était prévu sauf au niveau de Rochefort-en-Yvelines à l'intersection avec la RD27. Chose étonnante on dirait que deux maisons de garde-barrière ont été réalisées pour ce passage à niveau de part et d'autres de la ligne et de la route ( première maison / seconde maison ).
Est-ce que quelqu'un aurait une réponse à cette étrangeté et y a-t-il eu d'autres cas comme celui-ci ailleurs en France ?
JMB a écrit:Dans la pratique, elle était presque conçue comme une LGV, il y avait moins de 10 passages à niveau sur la ligne entre Paris et Chartres. Le n°5 est le terminus du vélo rail de pont sur Gallardon, c'est dire.
JMB a écrit:La configuration des 2 maisons de Rochefort en Yveline est en effet curieuse. Comme l'ancienne gare est à proximité, l'une des maisons (la première avait peut être une vocation attachée à la gare?)
Rails & Drailles a écrit:Il s'agit en fait de maisons de poseurs. La ligne en a compté plusieurs dizaines. (Source : l'histoire de la ligne nouvelle Paris - Chartres, Patrick Riéder, Editions de la Tour Gile, 275 pages, 2003)
Les poseurs ou cantonniers, agents du service VB "Voies et Bâtiments", surveillaient et entretenaient au quotidien quelques kilomètres de ligne en exploitation, après sa construction. C'est pourquoi, à l'époque, les trains arrivaient à l'heure...
Les cantonniers étaient la plupart du temps les époux des gardes barrières, et disposaient donc de leur propre maisonnette "conjugale". Dans les centres d'une certaine importance, ils pouvaient aussi disposer d'un logement en cités, parfois nommées "casernes", au moins dans les premiers temps.
Le cas extrême des maisonnettes de la ligne de Gallardon semble unique, même si des maisons de poseurs ont pu s'intercaler entre des maisonnettes de PN sur des lignes particulières comme celle des Cévennes.
Un autre cas particulier est celui des Chemins de Fer du Centre (Intérêt Local), dans l'Allier et la Loire, où les maisons de poseurs, à l'architecture recherchée, sont nombreuses et parfois très isolées dans la Montagne Bourbonnaise.
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