Raminagrobis a écrit:Est-ce que ta voiture a un moteur de secours en cas de rupture de la courroie de distrib ?
juju a écrit:Ce serait étonnant que la SNCF aie à payer le gasoil au prix normal, déjà au point de vue consommation ça représenterait un investissement important (puis c'est l'Etat qui paie la consommation d'essence des trains d'une manière ou d'une autre) vu qu'un train a tendance à consommer environ entre 80 lites au 100 km (pour les autorails modernes de base, les X73000 de la fin des années 1990) à 600 litres au 100 km ou 6 litres au km (cas des "nez cassés" CC72000, locomotives gasoil particulièrement puissantes des années 1970, mais peu utilisées à cause de leur consommation). Quant au train qui roule au gaz, faut voir la consommation de gaz par rapport au gazole, et le danger supplémentaire qu'est le risque d'explosion...
nanard a écrit:Lorenzo a écrit:Bonsoir !
Attention il y a dans la dénomination de "turbine a gaz" une confusion qui est courante. Le turbotrain comme la rame d'essais TGV 001 étais des machines diesel. le vocable "a gaz" signifie que la propulsion de la turbine se fais par les gaz échappements. En fait ces turbines sont des adaptations de turbines d’hélicoptère construite par Turbomeca. Il n'y a pas a ma connaissance de train propulsé au gaz.
Je crois que dans les hélicoptères les turbines tournent au kérozène. Vous êtes certain que celles des Turbotrain étaient prévue pour tourner au Gasoil ?
hh35 a écrit:Je suis persuadé qu'une turbine d'hélico ou d'avion peut tourner au gasoil moyennant de modestes adaptations. Si on utilise le jet-fuel en aviation c'est que le point de fusion est plus bas : à haute altitude il fait froid et le gasoil fige !
franceinfo a écrit:Alstom livre les 14 premiers trains à hydrogène en Allemagne : "Une alternative au diesel qui va décarboniser le transport"
Une petite révolution dans le monde des transports : Alstom fabrique et vend les 14 premiers trains à hydrogène au Land de Basse-Saxe, en Allemagne. Aucun gaz carbonique.
C’est une première mondiale. Alstom Transport a mis au point les premiers trains à hydrogène. Zéro émission de gaz carbonique dans l'atmosphère. Le premier contrat a été signé jeudi 9 novembre pour 200 millions d’euros. Pas moins de 14 exemplaires ont ainsi été vendus au Land de Basse-Saxe en Allemagne. Ils pourront transporter des voyageurs à partir de début 2021 selon le constructeur ferroviaire. Ces trains à hydrogène sont fabriqués en grande partie sur le site allemand de Salzgitter, où s’est rendu franceinfo.
De couleur bleue et frappé de l’écusson de la Basse-Saxe, ce train régional ressemble à ses grands frères. La différence est qu’il est beaucoup plus silencieux car il ne roule pas au diesel mais à l’hydrogène et rejette de la vapeur d’eau.
Un transport plus propre
"Ce train est alimenté avec une pile à combustible, c’est-à-dire qu’il a un stockage d’hydrogène, que l’on mélange avec de l’oxygène. Il y a une réaction de sous-contrôle pour produire de l’électricité", explique Cécile Texier, directrice du développement durable chez Alstom. Cette électricité permet d’alimenter un moteur électrique. "Et on a une batterie en parallèle qui permet de récupérer l’énergie de freinage, et d’optimiser globalement la consommation de l’hydrogène", poursuit Cécile Texier.
Avec son autonomie de 1 000 km, sa capacité de 300 passagers, ce train est idéal pour remplacer les locomotives diesel qui circulent sur le réseau régional. Et il y en a beaucoup.
"Aujourd’hui, en Europe, on a environ 25% de la consommation d’énergie des systèmes ferroviaires qui est réalisée avec du diesel", affirme la directrice du développement durable chez Alstom. Mais seule une ligne sur deux est électrifiée. D'où la solution de l'hydrogène. "On a près de 50% des lignes qui ne sont pas encore électrifiées", ajoute Cécile Texier. "Ce train est donc une alternative au diesel qui va permettre de contribuer à décarboniser le transport".
Un marché porteur
Alstom est pionnier de ce marché balbutiant mais porteur, transition écologique oblige. C’est la conviction du vice-président Europe d’Alstom Gianlucca Erbacci : "Les investissements qui vont être faits sur les trains hydrogènes sont dans plusieurs pays d’Europe et en Amérique du Nord", explique-t-il. Aujourd'hui, "c’est l’émission de CO2 qui prime, et donc il y a des lignes diesel", constate-t-il. Mais le réchauffement climatique pousse à modifier les pratiques.
"On a zéro émission avec de nouvelles technologies. On considère que cette technologie va encore avancer avec les améliorations des équipements".
Une technologie encore en devenir. Pour preuve, aucune information chiffrée ne filtre, ni sur le montant des investissements, ni sur le stock d’hydrogène nécessaire pour faire rouler ce train.
Edité par Mariam El Kurdi et Isabelle Raymond
Mis à jour le 11/11/2017 | 14:36
publié le 11/11/2017 | 13:09
franceinfo a écrit:Une technologie encore en devenir. Pour preuve, aucune information chiffrée ne filtre, ni sur le montant des investissements, ni sur le stock d’hydrogène nécessaire pour faire rouler ce train.
FDH a écrit:franceinfo a écrit:Une technologie encore en devenir. Pour preuve, aucune information chiffrée ne filtre, ni sur le montant des investissements, ni sur le stock d’hydrogène nécessaire pour faire rouler ce train.
Surtout, aucune information ne filtre quant à la méthode de fabrication de l'hydrogène : on le fabrique avec de l'électricité produite par une centrale à charbon ?
hh35 a écrit:La question maintenant est de savoir s'il est plus écologique d'utiliser du gaz pour produire de l'hydrogène ou d'utiliser ce même gaz dans un moteur (ou une turbine) à combustion ?
dark_green67 a écrit:hh35 a écrit:La question maintenant est de savoir s'il est plus écologique d'utiliser du gaz pour produire de l'hydrogène ou d'utiliser ce même gaz dans un moteur (ou une turbine) à combustion ?
Dans le premier cas, il est plus facile (ou moins difficile) de capturer le CO2.
Routard a écrit:Je me permets d'ajouter un avis de profane à cet intéressant échange: les batteries c'est bien beau mais elles ne sont pas une solution à long terme, car au bout de leur durée de vie... il y a le problème du recyclage et les batteries ne sont pas ce qu'on pourrait nommer ce qu'il y a de plus écologique. Puis je n'évoquerai pas non-plus les problèmes d'approvisionnement en terres rares et de son implication géopolitique (exemple de l'Afghanistan).
Les biocarburants c'est pareil sauf quand on en vient à de la déforestation ou à l'excès de phytosanitaires/engrais pour les produire et à perdre de la terre pour la production alimentaire.
Reste l'hydrogène... l'un d'entre vous parlait des centrales au charbon. Il y a moyen de faire mieux en rendement spécifique grâce au nucléaire (vous imaginez le reste de la phrase?)
Rien n'est simple.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité