dark_green67 a écrit:Ce qui est drôle, c'est d'utiliser le terme "autoroute" pour désigner une liaison qui va être empruntée par 80 camions par jour...
Et en plus, faut-il en rire (?), mais comme la LGV Figueras-Perpignan n'est pas rentable, ces trains de marchandises utilisent la ligne LGV qui n'a pas nécessairement été conçue pour cela. Et je m'interroge sur la vitesse de service en mélangeant TGV et trains de marchandises.
https://www.la-clau.net/info/12280/ferr ... luxembourgFerroutage: nouvelle ligne Barcelone-Perpignan-Luxembourg
22.090 camions de moins sur les autoroutes
Mercredi 20 février 2019. 10:20h
Le marché International Saint-Charles de Perpignan est l’une des étapes de la nouvelle ligne de trains de marchandises reliant le port de Barcelone à Perpignan, jusqu’à Bettembourg, au Luxembourg.
Une nouvelle ligne de transport de marchandises empruntant le Roussillon, a été lancée mardi 19 février. Sur le principe du ferroutage, cette autoroute ferroviaire permet aux conteneurs de marchandises parvenus au port de Barcelone et stockés à proximité, sur le site logistique intermodal de Can Tunis, d’être chargés sur des convois. Empruntant la Ligne à Grande Vitesse (LGV) et notamment le tronçon Figueres-Tunnel du Perthus, les trains font escale au Marché International Saint-Charles de Perpignan. Là, des semi-remorques s’ajoutent au changement, portant la longueur du convoi à 850 m. L’ensemble rejoint le terminal intermodal de Bettembourg, au Luxembourg. Au total, une distance de 1219 km est couverte en 22 heures par ce service, qui n’est pas tout à fait une nouveauté, car il complète l’axe de ferroutage Le Boulou-Bettembourg, inauguré en 2007.
Chine-Barcelone-Perpignan-Europe du Nord
Les marchandises arrivées en Catalogne par la mer, notamment de Chine, rejoignent l’Europe du Nord grâce à cette gestion industrielle du transport, plus écologique que les camions sur autoroute. Ce procédé évite la production d’une tonne de CO2 par remorque et par voyage, soit 23.000 tonnes par an, correspondant à 22 090 camions de moins sur les autoroutes. L’Union européenne, soucieuse de contribuer à la transition écologique, apporte son soutien financier aux initiatives de ce type. Cette liaison génère une activité supplémentaire pour Saint-Charles, car elle sollicite la logistique du Pays Catalan, secteur économique à part entière, associé à un savoir-faire reconnu à l’international. De Barcelone à Perpignan, la société espagnole Renfe Mercancías prend en charge la force motrice de ce transport de masse. Puis, la société Lorry Rail, filiale du groupe SNCF, les Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL) et l’entreprise alsacienne Lohr Industrie assurent la gestion de cette autoroute ferroviaire, qui fonctionne à raison de 5 allers-retours hebdomadaires, avant l’ajout d’un aller-retour supplémentaire à compter du mois d’avril.