nanar a écrit:Ben non, et c'est là qu'on voit que tu ne saisis pas la configuration du coin.
Euhhh... Le "coin", je le connais très bien : j'y suis né, j'y ai passé les vingt-cinq premières années de ma vie, pendant cinq ans j'ai fait la navette toutes les semaines entre Lyon et Saint-Etienne, toute ma famille y vit toujours et je retourne régulièrement les voir. Donc je le connais sans doute un peu mieux que certains autres ici qui n'ont probablement jamais vécu à Saint-Etienne et qui ont la fâcheuse tendance à considérer que c'est un trou paumé...
nanar a écrit:habitats et activités éparpillés.
Là, on se demande qui ne connait pas... Compte tenu de la configutation du relief, l'agglomération stéphanoise s'est développée de façon quasi linéaire de Firminy à Rive-de-Gier, le long des vallées du Gier et de l'Ondaine. A quelques kilomètres au Nord du Gier et de l'A47, il n'y a pratiquement que des espaces agricoles (les fameux vergers que défendent les anti-A45) et, à un kilomètre au Sud, ce sont les contreforts du massif du Pilat. De Saint-Etienne à Rive-de-Gier, la densité de population est, au contraire, parmi les plus élevées de Rhône-Alpes (voir la carte de densité de population par canton sur
cette page).
nanar a écrit:Des trains plus fréquents ne rapprocheront pas pour autant l'habitat des gares, supprimer les quelques gares intermédiaires dans les rares noyaux urbains ferait pire.
Je n'ai pas évoqué de supprimer les "quelques" arrêts intermédiaire dans les "rares noyaux urbains" sur les 59 kilomètres entre Saint-Etienne et Lyon... Les arrêts que je propose de supprimer sont les arrêts intermédiaires sur les 20 derniers kilomètres entre Givors et Perrache (Givors-Canal, Grigny-le Sablon, Vernaison, Pierre-Bénite), là où le train s'arrête tous les 4 kilomètres à peine et où il perd près d'un quart d'heure par rapport aux trains sans arrêt. Il est bien évidemment indispensable de conserver les trois arrêts habituels à Saint-Chamond, Rive-de-Gier et Givors. Entre Givors et Perrache, c'est de la desserte suburbaine lyonnaise. Seule la gare d'Oullins devrait être desservie sur la ligne Saint-Etienne - Perrache.
nanar a écrit:Les 380000 déplacement quotidiens ne sont pas que du Lyon - St-Etienne mais surtout de la proximité (enfin, très relative vu la faible densité). Mais sans gares proches des deux bouts de leurs trajets, ces gens n'ont pas besoin de plus de trains.
Je ne reviendrai pas sur la notion de "faible densité" dans la vallée du Gier...
Si "ces gens" n'ont pas besoin de plus de trains, tu admettras au moins qu'ils ont le droit de se déplacer et qu'il leur faut donc des infrastructures routières adaptées au nombre de déplacements qu'ils génèrent.