Bonjour... En février 2014, voilà le deuxième volet de nos nouvelles aventures sur la R.N.5 historique… Pour tout vous dire, c’est l’une de mes promenades préférées, été comme hiver. Où la Bourgogne s’empare définitivement du voyageur! Relisons donc Jules Michelet: «
La France n’a pas d’élément plus liant que la Bourgogne, plus capable de réconcilier le Nord et le Midi»... Ou bien encore l’historien Gaston Roupnel, pour qui «
chaque route bourguignonne est une histoire, un âge de l’humanité»... De quoi aiguiser les appétits de découverte, non? La route n°5, cette fois, nous emmène de Sens à Dijon en passant par les mignonnes cités de Saint-Florentin, Tonnerre, Montbard, Vitteaux… Entre Tonnerre et Dijon, la route blanche «joue» aussi un bon bout de temps avec le fil bleu du canal de Bourgogne. Mais la chaussée traverse aussi l’Auxois, cette région chère à l’écrivain régionaliste Henri Vincenot, qui y voyait là le «
toit du monde occidental»... Et au bout du chemin, c’est Dijon, «ville aux cent clochers», capitale des ducs de Bourgogne et de la bonne chère...
http://www.surma-route.net/nationale_5/RN5_2.htmlVoici les première lignes:
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On quitte Sens par la route de Troyes. Sur un peu plus de huit kilomètres, la route blanche de 1959 fusionne avec l’ancienne route nationale 60 (D660), qui relie Orléans à Toul. Nous voilà dans une vaste vallée, celle de la Vanne, au paysage aujourd’hui transpercé par le TGV, l’autoroute A5 et les aqueducs qui approvisionnent Paris en eau. «L’aspect général des environs de Sens,
nous dit Victor Petit dans le Guide des voyageurs dans la ville de Sens, est riche et fertile. De quelques points élevés on découvre à perte de vue de belles collines boisées, de longues plaines soigneusement cultivées, et des prairies ombragées par d’épais massifs d’arbres»..."
Nous voici à Lézinnes (photo: Marc Verney, mai 2013).