Bugsss a écrit:Une question à GE. Il me semble qu'au niveau du Buisson, il reste un semblant de sortie, avec enrobés, bretelle, passage inférieur, mais sans marquage et fermé. Aurais tu l'historique de tout ca?
Je crois que le passage à 110 km/h n'a dû être effectif qu'au moment où un séparateur central fût mise en place, avant un retour à 90 km/h un peu plus tard.G.E. a écrit:Très intéressant, merci ! Un axe que beaucoup connaissent en Auvergne et qui est désormais abusivement limité à seulement 90 km/h. A comparer aux 110 km/h en vigueur lorsque l'axe était mis en autoroute et même lorsqu'il était à 2x2 voies avec une seule ligne centrale. Autres temps...
Difficile parfois de démêler les légendes du vrai. Il se peut tout autant qu'il s'agisse d'un entremêlement de tout ça.G.E. a écrit:On a beaucoup dit sur le maintien de l'autoroute dans la tortueuse et brumeuse vallée de l'Allier. Des intérêts puissants auraient, paraît-il, empêché de faire passer l'axe sur un relief plus favorable à l'Ouest d'Issoire. Je n'avais bizarrement retrouvé aucune trace de cette époque lors de mes fouilles aux AD63.
Bugsss a écrit:On se rend compte que tout est fait pour ne pas passer au statut autoroutier
- pour les bornes d'appel d'urgence, il serait temps de faire évoluer les choses. Nous ne sommes plus en 1995. De là à en faire un point négatif pour ne pas donner un statut, c'est un comble
- les largueurs de BAU : ca s'élargit, et ca se fait très bien. Je me souviens d'une mise aux normes autoroutières de la N175, en A84 au sud de Caen. Fait sans problème et pas pour un coût faramineux
- les 2 catégories L1 et L2 étaient strictement autoroutières, au sens de l'ICTAAL. Juste, les contraintes de relief étaient un motif. Là, on reste sur de la caractéristique de plaine. Si les concepteurs sous-dimensionnent, c'est une hérésie
"1.2. CHOIX DE LA CATÉGORIE
Les autoroutes ou sections d’autoroute sont classées en deux catégories se distinguant par le
niveau de leurs caractéristiques de tracé en plan et de profil en long. Le choix de la catégorie
résulte de l’environnement (relief, occupation du sol...) dans lequel s’inscrit l’autoroute et doit être
cohérent avec la perception qu’en aura l’usager.
On distingue :
• la catégorie L1, appropriée en région de plaine ou vallonnée où les contraintes de relief sont
modérées ;
• la catégorie L2 mieux adaptée aux sites de relief plus difficile, compte tenu des impacts économiques et environnementaux qu’il implique.
Ces catégories L1 et L2 sont respectivement appropriées à des vitesses maximales autorisées
de 130 et 110 km/h.
Une section d’autoroute franchissant un site de relief particulièrement difficile est à considérer
comme "hors catégorie" et bénéficie de règles particulières énoncées au chapitre 8.
Des sections consécutives de catégories différentes doivent présenter une longueur d’au moins
une dizaine de kilomètres. Le changement de catégorie intervient au niveau d’une modification
nettement perceptible par l’usager de l’environnement. Le respect des règles d’enchaînement des
éléments du tracé doit permettre d’assurer de bonnes conditions de transition.
Et les caractéristiques
Tableau 3-2 : Valeurs limites des paramètres du profil en long
Catégorie L1 L2
Déclivité maximale 5 % 6 %
Rayon minimal en angle saillant 12 500 m 6 000 m
Rayon minimal en angle rentrant 4 200 m 3 000 m
Tableau 3-1 : Valeurs minimales des rayons du tracé en plan
Catégorie L1 L2
Rayon minimal (Rm) 600 m 400 m
Rayon minimal non déversé (Rnd) 1 000 m 650 m
r.liotard a écrit:Je me permet de répondre, c'est très bon à savoir
Il a certainement dû exister de nombreuses exceptions pour l'autoroute A75 avec le Pas de l'Escalette qui a une pente de 7.5 % et des virages presque aussi serrés que ceux de Coudes vers Clermont-Fd.
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