Je regardais, l'
historique de l'A75 fraichement mise à jour avec ces nouvelles infos qui nous parviennent. Quand on regarde la partie DUP, on peut constater un prolongement de la DUP pour la partie dans les gorges de l'Allier en 1970 alors que cette section avait était portée à 4 voies en 1967. Il serait intéressant de savoir en quoi constitue exactement cette prorogation de DUP.
G.E. a écrit:Très intéressant, merci ! Un axe que beaucoup connaissent en Auvergne et qui est désormais abusivement limité à seulement 90 km/h. A comparer aux 110 km/h en vigueur lorsque l'axe était mis en autoroute et même lorsqu'il était à 2x2 voies avec une seule ligne centrale. Autres temps...
Je crois que le passage à 110 km/h n'a dû être effectif qu'au moment où un séparateur central fût mise en place, avant un retour à 90 km/h un peu plus tard.
G.E. a écrit:On a beaucoup dit sur le maintien de l'autoroute dans la tortueuse et brumeuse vallée de l'Allier. Des intérêts puissants auraient, paraît-il, empêché de faire passer l'axe sur un relief plus favorable à l'Ouest d'Issoire. Je n'avais bizarrement retrouvé aucune trace de cette époque lors de mes fouilles aux AD63.
Difficile parfois de démêler les légendes du vrai. Il se peut tout autant qu'il s'agisse d'un entremêlement de tout ça.
La différence entre le coût d'aménagement de cette section en comparaison de la création d'une autoroute en tracé neuf était importante. Cela a déjà dû fortement peser en défaveur d'un tracé neuf, d'autant plus que le trafic à l'époque de la conception du projet était relativement modéré n'obligeant pas dans l'immédiat à réaliser un tracé neuf, cependant, dès les années 1970 on s'attendait déjà à une saturation de cette section à moyen termes.
Que des personnalités politiques importantes aient en arrière-boutique pesées de leurs poids pour éviter un tracé passant par certains lieux sans que cela ait laissé beaucoup de trace fait partie de l’envisageable. Si l'on creuse un peu l'affaire en regardant l'emplacement exact du lieu de villégiature des dites personnes qui aurait pu influer de leur pouvoir pour dévier le tracé, cette hypothèse d'influence en haut lieux prend un sacré revers étant donné que le tracé de l'autoroute que ce soit par les gorges de l'Allier ou par le plateau est tout aussi loin de leurs propriétés.
En ce qui me concerne au vu des éléments, je pencherai plus pour une histoire de coût que d'influence. Les coupes budgétaires ne datent malheureusement pas d'aujourd'hui.
P.S. Il est peut-être possible qu'il nous manque certaines études intermédiaires non transférées aux archives du Puy-de-Dôme.